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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 290
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 295
- .......... Page(s) .......... 299
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- .......... Page(s) .......... 302
- .......... Page(s) .......... 305
- .......... Page(s) .......... 306
- III. - PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- Produits coloniaux sur la place de Marseille (Mercuriale spéciale du Journal commercial et maritime).......... Page(s) .......... 317
- Produits coloniaux sur le marché de Londres (Mercuriale spéciale du Journal d'Agriculture tropicale).......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 325
- .......... Page(s) .......... 336
- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
- 232 —
La sériciculture à Madagascar
Historique. — La sériciculture est pratiquée depuis longtemps à
Madagascar. Bien que la date d'introduction du ver à soie soit difficile
à fixer, on admet généralement que c'est du temps de Laborde que furent
faites les premières éducations. Il y aurait donc au moins une quarantaine
d'années que les Malgaches commencèrent à produire de la soie.
On trouve trois à quatre races différentes des vers anciennement
introduits; il est difficile de savoir si ces races appartenaient à des
espèces polyvoltines ou monovoltines, puisque, grâce au climat, elles
devaient, même issues d'espèces monovoltines, devenir polyvoltines après
quelques éducations. Mais on peut affirmer que les vers introduits appar-
tenaient à des races très vigoureuses qui, malgré leur retour à l'état
primitif par suite du manque de soins, ont encore conservé actuellement
toute leur résistance. Assurément les résultats qu'en obtiennent les
indigènes sont très mauvais ; les cocons n'ont plus aucune des qualités
nécessaires à la culture, ils sont très pauvres en soie et mal formés, ce
qui en rend le dévidage pratiquement impossible.
La plupart du temps les éleveurs ne retirent qu'un nombre dérisoire
de cocons par ponte; la majeure partie des vers meurent avant d'avoir
achevé leur travail, ce qui ne peut surprendre lorsque l'on voit dans
quelles conditions défectueuses sont faites les éducations, et si l'on
réfléchit que les graines ne sont l'objet d'aucune sélection. Il est étonnant
qu'un résultat même minime soit obtenu, et on ne peut l'attribuer qu'à
la rusticité des races.
Ces mêmes espèces reprises à la station de Nanisana ont donné,
après quelques sélections successives, des cocons qui sont aussi beaux
que ceux des autres races introduites plus récemment; ces résultats
prouvent bien qu'elles ont conservé, malgré leur dégénérescence, une
grande partie de leur rusticité première.
La sériciculture fut pratiquée au début par quelques Hova intel-
ligents, qui faisaient accomplir tous les travaux par leurs esclaves.
Quelques villages seulement possédaient des mûriers. Ce n'est que plus
tard, lors de l'occupation française, que les anciens esclaves libérés
transportèrent les mûriers et l'industrie séricicole dans les villages où ils
allèrent habiter, et qu'ils commencèrent à faire pour leur propre compte
ce qu'ils accomplissaient avant pour le compte de leurs maîtres. La
sériciculture est restée une industrie des classes du peuple, les castes
nobles la dédaignent.
La sériciculture à Madagascar
Historique. — La sériciculture est pratiquée depuis longtemps à
Madagascar. Bien que la date d'introduction du ver à soie soit difficile
à fixer, on admet généralement que c'est du temps de Laborde que furent
faites les premières éducations. Il y aurait donc au moins une quarantaine
d'années que les Malgaches commencèrent à produire de la soie.
On trouve trois à quatre races différentes des vers anciennement
introduits; il est difficile de savoir si ces races appartenaient à des
espèces polyvoltines ou monovoltines, puisque, grâce au climat, elles
devaient, même issues d'espèces monovoltines, devenir polyvoltines après
quelques éducations. Mais on peut affirmer que les vers introduits appar-
tenaient à des races très vigoureuses qui, malgré leur retour à l'état
primitif par suite du manque de soins, ont encore conservé actuellement
toute leur résistance. Assurément les résultats qu'en obtiennent les
indigènes sont très mauvais ; les cocons n'ont plus aucune des qualités
nécessaires à la culture, ils sont très pauvres en soie et mal formés, ce
qui en rend le dévidage pratiquement impossible.
La plupart du temps les éleveurs ne retirent qu'un nombre dérisoire
de cocons par ponte; la majeure partie des vers meurent avant d'avoir
achevé leur travail, ce qui ne peut surprendre lorsque l'on voit dans
quelles conditions défectueuses sont faites les éducations, et si l'on
réfléchit que les graines ne sont l'objet d'aucune sélection. Il est étonnant
qu'un résultat même minime soit obtenu, et on ne peut l'attribuer qu'à
la rusticité des races.
Ces mêmes espèces reprises à la station de Nanisana ont donné,
après quelques sélections successives, des cocons qui sont aussi beaux
que ceux des autres races introduites plus récemment; ces résultats
prouvent bien qu'elles ont conservé, malgré leur dégénérescence, une
grande partie de leur rusticité première.
La sériciculture fut pratiquée au début par quelques Hova intel-
ligents, qui faisaient accomplir tous les travaux par leurs esclaves.
Quelques villages seulement possédaient des mûriers. Ce n'est que plus
tard, lors de l'occupation française, que les anciens esclaves libérés
transportèrent les mûriers et l'industrie séricicole dans les villages où ils
allèrent habiter, et qu'ils commencèrent à faire pour leur propre compte
ce qu'ils accomplissaient avant pour le compte de leurs maîtres. La
sériciculture est restée une industrie des classes du peuple, les castes
nobles la dédaignent.
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