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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 79
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- .......... Page(s) .......... 81
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-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
- .......... Page(s) .......... 214
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 291
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 321
- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 372
- .......... Page(s) .......... 375
- .......... Page(s) .......... 378
- .......... Page(s) .......... 382
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- .......... Page(s) .......... 397
- .......... Page(s) .......... 421
- .......... Page(s) .......... 422
- .......... Page(s) .......... I
- 30 —
Entraver la pénétration et l'extension du mycélium. — Quand une spore a
germé sur une feuille de caféier, pouvons-nous empêcher la pénétration puis -
l'extension du mycélium dans le tissu de la feuille? Nous pouvons rechercher
et cultiver des espèces ou des variétés qui, par la dureté de leur épiderme, empê-
chent le filament germinatif de pénétrer dans la feuille; ou qui, par des propriétés'
quelconques de leur protoplasme, empêchent le mycélium installé dans le
parenchyme de la feuille de s'y étendre activement; ou qui l'entravent assez, et
d'autre part refont assez rapidement leurs feuilles, pour pouvoir résister victo-
rieusement.
7° En d'autres termes, nous pouvons rechercher des espèces ou variétés
réfractaires ou résistantes.
Augmenter la résistance du caféier. — Un caféier franchement envahi par
l'Hemileia n'est pas encore vaincu : s'il n'a pas la résistance naturelle, on peut
lui communiquer une résistance artificielle par de bons soins de culture.
8° Soins de plantations et de culture.
ÉTUDE SUCCESSIVE DE CES SOLUTIONS
I. — Destruction des feuilles tombées
On a proposé de réunir ces feuilles en tas, et de les traiter par la chaux et
le soufre pour détruire les spores. Il est certainement plus économique et plus
rationnel de brûler ces feuilles, comme l'indique M. le Dr Delacroix.
La solution la plus pratique dans cet ordre d'idées paraît être le labour,
pratiqué à Java, de façon à enfouir les feuilles. Ce travail étant en même temps
une opération culturale, sa dépense ne doit pas être considérée comme le prix
du remède. Les spores enfouies perdent leur nocivité, et le résultat peut, paraît-
il, n'être pas négligeable.
A la Réunion, ce labour ne serait pas possible, car les caféiers sont plantés
très près, et couvrent complètement le sol. En outre, quand même ou aurait
la main-d'œuvre nécessaire pour entasser les feuilles tombées et les brûler, il
est probable que ce travail se montrerait absolument inutile. En effet, au mo-
ment où beaucoup de feuilles malades sont tombées, la pullulation des spores
subsistant sur l'arbre ou déjà disséminées est telle, et d'autre part la saison de
végétation est tellement avancée qu'on peut douter sérieusement qu'il soit
encore temps de penser à restreindre la contamination. D'ailleurs, les spores
qui restent sur les feuilles tombées sont vieilles et la plupart ont perdu leur
: pouvoir germinatif.
J'ai essayé de faire germer des spores d'hemileia prises sur des feuilles très
malades de caféier d'Arabie, qui pourtant étaient encore fixées à l'arbuste, con-
curremment avec des spores jeunes : tandis que celles-ci germèrent toutes en
trois ou quatre heures, les autres refusèrent de germer, à quelques très rares
exceptions près.
Il me semble donc que, à Madagascar et à la Réunion, du moins, on ne doit
pas faire de la destruction des feuilles tombées un travail spécial, mais atteindre
ce but par un labour cultural, quand on le peut, labour destiné par exemple à
enfouir des engrais qui permettront à l'arbuste épuisé par la maladie de repren-
dre une certaine vigueur.
II. — Récolte des feuilles malades
-
On a proposé de récolter à la main les feuilles attaquées pour les brûler,
ou même de découper avec un emportepièce spécial les taches d'hemileia en
respectant le reste de la feuille. Ces procédés, qui seraient le moyen le plus
radical d'enrayer le mal, me paraissent indignes d'attention au point de vue de
la culture, car leur dépense exagérée, et la nécessité de les répéter chaque
année plusieurs fois, les rend essentiellement impratiques.
III, - Pulvérisations ou fumigations corrosives
Mais on peut chercher à obtenir un résultat analogue en pulvérisant sur
les feuilles un liquide corrosif, ou toxique, ou en enveloppant ces feuilles d'un
Entraver la pénétration et l'extension du mycélium. — Quand une spore a
germé sur une feuille de caféier, pouvons-nous empêcher la pénétration puis -
l'extension du mycélium dans le tissu de la feuille? Nous pouvons rechercher
et cultiver des espèces ou des variétés qui, par la dureté de leur épiderme, empê-
chent le filament germinatif de pénétrer dans la feuille; ou qui, par des propriétés'
quelconques de leur protoplasme, empêchent le mycélium installé dans le
parenchyme de la feuille de s'y étendre activement; ou qui l'entravent assez, et
d'autre part refont assez rapidement leurs feuilles, pour pouvoir résister victo-
rieusement.
7° En d'autres termes, nous pouvons rechercher des espèces ou variétés
réfractaires ou résistantes.
Augmenter la résistance du caféier. — Un caféier franchement envahi par
l'Hemileia n'est pas encore vaincu : s'il n'a pas la résistance naturelle, on peut
lui communiquer une résistance artificielle par de bons soins de culture.
8° Soins de plantations et de culture.
ÉTUDE SUCCESSIVE DE CES SOLUTIONS
I. — Destruction des feuilles tombées
On a proposé de réunir ces feuilles en tas, et de les traiter par la chaux et
le soufre pour détruire les spores. Il est certainement plus économique et plus
rationnel de brûler ces feuilles, comme l'indique M. le Dr Delacroix.
La solution la plus pratique dans cet ordre d'idées paraît être le labour,
pratiqué à Java, de façon à enfouir les feuilles. Ce travail étant en même temps
une opération culturale, sa dépense ne doit pas être considérée comme le prix
du remède. Les spores enfouies perdent leur nocivité, et le résultat peut, paraît-
il, n'être pas négligeable.
A la Réunion, ce labour ne serait pas possible, car les caféiers sont plantés
très près, et couvrent complètement le sol. En outre, quand même ou aurait
la main-d'œuvre nécessaire pour entasser les feuilles tombées et les brûler, il
est probable que ce travail se montrerait absolument inutile. En effet, au mo-
ment où beaucoup de feuilles malades sont tombées, la pullulation des spores
subsistant sur l'arbre ou déjà disséminées est telle, et d'autre part la saison de
végétation est tellement avancée qu'on peut douter sérieusement qu'il soit
encore temps de penser à restreindre la contamination. D'ailleurs, les spores
qui restent sur les feuilles tombées sont vieilles et la plupart ont perdu leur
: pouvoir germinatif.
J'ai essayé de faire germer des spores d'hemileia prises sur des feuilles très
malades de caféier d'Arabie, qui pourtant étaient encore fixées à l'arbuste, con-
curremment avec des spores jeunes : tandis que celles-ci germèrent toutes en
trois ou quatre heures, les autres refusèrent de germer, à quelques très rares
exceptions près.
Il me semble donc que, à Madagascar et à la Réunion, du moins, on ne doit
pas faire de la destruction des feuilles tombées un travail spécial, mais atteindre
ce but par un labour cultural, quand on le peut, labour destiné par exemple à
enfouir des engrais qui permettront à l'arbuste épuisé par la maladie de repren-
dre une certaine vigueur.
II. — Récolte des feuilles malades
-
On a proposé de récolter à la main les feuilles attaquées pour les brûler,
ou même de découper avec un emportepièce spécial les taches d'hemileia en
respectant le reste de la feuille. Ces procédés, qui seraient le moyen le plus
radical d'enrayer le mal, me paraissent indignes d'attention au point de vue de
la culture, car leur dépense exagérée, et la nécessité de les répéter chaque
année plusieurs fois, les rend essentiellement impratiques.
III, - Pulvérisations ou fumigations corrosives
Mais on peut chercher à obtenir un résultat analogue en pulvérisant sur
les feuilles un liquide corrosif, ou toxique, ou en enveloppant ces feuilles d'un
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