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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- .......... Page(s) .......... 281
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- .......... Page(s) .......... 300
- .......... Page(s) .......... 302
- .......... Page(s) .......... 305
- .......... Page(s) .......... 306
- III. - PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- Produits coloniaux sur la place de Marseille (Mercuriale spéciale du Journal commercial et maritime).......... Page(s) .......... 317
- Produits coloniaux sur le marché de Londres (Mercuriale spéciale du Journal d'Agriculture tropicale).......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 325
- .......... Page(s) .......... 336
- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
- 225 -
Le manioc et ses débouchés actuels
La loi du 10 août 1908, frappant d'un droit de 7 francs par 100 kilos
à leur entrée en France les maniocs secs en lamelles, rondelles ou cos-
settes importés de l'étranger; l'ouverture au cours du troisième trimestre
de deux féculeries dans la province d'Andovoranto, ainsi que les essais de
culture en grand entrepris dans d'autres circonscriptions de l'île pour
la préparation, en vue de l'exportation, du manioc desséché, méritent
d'attirer l'attention des agriculteurs de Madagascar sur cette plante si
abondante dans l'île et qui n'a été surtout cultivée jusqu'ici que par les
indigènes.
La manioc (Manihot utilissima, palmata) est une Euphorbiacée origi-
naire d'Amérique, dont les premières boutures paraissent avoir été impor-
tées à Madagascar, il y a plusieurs siècles, par les habitants de la Réunion
qui l'auraient eux-mêmes reçue, en même temps que beaucoup d'autres
plantes, arbres et arbrisseaux du Nouveau-Monde. Parmi les nombreuses
variétés qui existent actuellement sur le sol malgache, celles qui sont
le plus communément cultivées par les indigènes sont le manioc Bourbon
(Mangahazo boribony) que l'on trouve presque exclusivement sur la côte,
le manioc mozambique (Mangahazo masombika) cultivé en Imerinn,
aux alentours de Tananarive, et le manioc malgache (Mangahazo gasy)
répandu sur tout le haut plateau. A tous les points de vue : précocité,
saveur, teneur en fécule, c'est le manioc Bourbon qui est le plus estimé à
l'heure actuelle par les colons et cultivateurs indigènes. Jusqu'à ces der-
niers mois le manioc était une denrée dont l'emploi se limitait, à Mada-
gascar, strictement à la vie locale et qui n'était consommée que par les
indigènes et les animaux, bœufs et porcs, que l'on voulait engraisser.
Les tubercules de cette Euphorbiacée avaient pourtant depuis très long-
temps fourni à la consommation et à l'industrie européenne des produits très
recherchés, dont les deux principaux, le tapioca et la fécule, provenaient
presque exclusivement de l'Amérique du Sud et des îles de l'archipel de
la Sonde. Les besoins toujours croissants en matières amylacées, au cours
de ces dernières années, des féculeries, des glucoseries et des distilleries
poussèrent de nom breux pays à entreprendre la culture de cette plante ou
à préparer en vue de leur transport en Europe des quantités de plus en plus
considérables de manioc, d'abord sous forme de poudres, farines, fécules
et tapiocas bruts, c'est-à-dire de produits ayant déjà subi dans leur pays
d'origine une manipulation industrielle, et ensuite, vers 1905, grâce à des
facilités de transport plus grandes, sous forme de.lamelles, rondelles et
cossettes desséchées. Les arrivages énormes, dans les usines d'Europe et
Le manioc et ses débouchés actuels
La loi du 10 août 1908, frappant d'un droit de 7 francs par 100 kilos
à leur entrée en France les maniocs secs en lamelles, rondelles ou cos-
settes importés de l'étranger; l'ouverture au cours du troisième trimestre
de deux féculeries dans la province d'Andovoranto, ainsi que les essais de
culture en grand entrepris dans d'autres circonscriptions de l'île pour
la préparation, en vue de l'exportation, du manioc desséché, méritent
d'attirer l'attention des agriculteurs de Madagascar sur cette plante si
abondante dans l'île et qui n'a été surtout cultivée jusqu'ici que par les
indigènes.
La manioc (Manihot utilissima, palmata) est une Euphorbiacée origi-
naire d'Amérique, dont les premières boutures paraissent avoir été impor-
tées à Madagascar, il y a plusieurs siècles, par les habitants de la Réunion
qui l'auraient eux-mêmes reçue, en même temps que beaucoup d'autres
plantes, arbres et arbrisseaux du Nouveau-Monde. Parmi les nombreuses
variétés qui existent actuellement sur le sol malgache, celles qui sont
le plus communément cultivées par les indigènes sont le manioc Bourbon
(Mangahazo boribony) que l'on trouve presque exclusivement sur la côte,
le manioc mozambique (Mangahazo masombika) cultivé en Imerinn,
aux alentours de Tananarive, et le manioc malgache (Mangahazo gasy)
répandu sur tout le haut plateau. A tous les points de vue : précocité,
saveur, teneur en fécule, c'est le manioc Bourbon qui est le plus estimé à
l'heure actuelle par les colons et cultivateurs indigènes. Jusqu'à ces der-
niers mois le manioc était une denrée dont l'emploi se limitait, à Mada-
gascar, strictement à la vie locale et qui n'était consommée que par les
indigènes et les animaux, bœufs et porcs, que l'on voulait engraisser.
Les tubercules de cette Euphorbiacée avaient pourtant depuis très long-
temps fourni à la consommation et à l'industrie européenne des produits très
recherchés, dont les deux principaux, le tapioca et la fécule, provenaient
presque exclusivement de l'Amérique du Sud et des îles de l'archipel de
la Sonde. Les besoins toujours croissants en matières amylacées, au cours
de ces dernières années, des féculeries, des glucoseries et des distilleries
poussèrent de nom breux pays à entreprendre la culture de cette plante ou
à préparer en vue de leur transport en Europe des quantités de plus en plus
considérables de manioc, d'abord sous forme de poudres, farines, fécules
et tapiocas bruts, c'est-à-dire de produits ayant déjà subi dans leur pays
d'origine une manipulation industrielle, et ensuite, vers 1905, grâce à des
facilités de transport plus grandes, sous forme de.lamelles, rondelles et
cossettes desséchées. Les arrivages énormes, dans les usines d'Europe et
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