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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
- 33 —
trouvent en présence d'un dauphin ou d'un marsouin, ils n'hésitent
jamais à capturer l'animal au moyen du harpon dont ils sont toujours
munis «fondraka ».
Quant aux cachalots et baleines, les indigènes fuient à leur approche,
sans jamais songer à les harponner, tant est profonde la terreur que leur
inspirent ces monstres.
Palmipèdes.-Les phoques, morses et autres palmipèdes n'ont jamais
été remarqués dans les eaux de la province.
Cependant un indigène de Saint-Augustin qui a fait, en 1903, un
voyage à l'île Europa (au nord-ouest de Tulear), « prétend avoir rencon-
(( tré, à 20 milles environ de cette île, un cheval marin (?) nageant presque
« à fleur d'eau. L'animal qu'it décrit serait de la taille d'un jeune âne
M et de couleur noire, posséderait une longue crinière et aurait la tête et
« le pied du cheval ».
REPTILES
Tortues.— Il existe dans la province des tortues marines, des tortues
fluviales, des tortues terrestres.
Tortues marines. — On trouve en grand nombre les tortues de mer
dans le canal de Mozambique, mais surtout à l'île Europa. Elles sont
l'objet d'une pêche assidue de la part des indigènes, qui les poursuivent
avec ardeur, les unes pour leur chair « fano », les autres pour l'écaillé
dont leur carapace est revêtue « fanoharana ».
La tortue marine commune (Chelone) « fano », dont la chair rappelle
comme couleur celle du bœuf, est harponnée en pleine mer; mais à l'île
Europa, où elles abondent sur la plage, les Vezo ont recours à un procédé
bien plus simple pour s'emparer d'elles : ils les retournent et, après avoir
attaché solidement la bête alors sans défense, la remorquent jusqu'à
leur village. Après le dépeçage, une partie de la viande est fumée ou
séchée au soleil, légèrement salée, pour être conservée; fraîche, la chair
de la tortue est assez agréable. Les œufs de la tortue marine sont aussi
comestibles, et les indigènes de la côte.en sont friands.
La tortue à écaille ou caret (Chelone embricata) « fanohara », est
pechée au harpon à la pointe Banon, mais sa chair amère n'est pas
comestible. Il en existe plusieurs sortes correspondant aux différentes y
qualités d'écaillé. On les rencontre en grand nombre du côté de Lambo-
harano et d'Andavadoaka (au nord de Tulear).
Tortues fluviales. — Il existe, non dans les cours d'eau, mais dans
les marais et dans les flaques d'eau, près des fleuves et des rivières, une
sorte de tortue de forme allongée, qui se nourrit de vase et de détritus
végétaux, appelée « rerehy », mais elle n'est pas comestible.
Tortues terrestres. — En revanche, dans lès vallées herbeuses de
l'Onilahy et du Fiherenana et dans les plaines du pays mahafaly et
antandroy, abondent des tortues terrestres à carapace bombée dont la
trouvent en présence d'un dauphin ou d'un marsouin, ils n'hésitent
jamais à capturer l'animal au moyen du harpon dont ils sont toujours
munis «fondraka ».
Quant aux cachalots et baleines, les indigènes fuient à leur approche,
sans jamais songer à les harponner, tant est profonde la terreur que leur
inspirent ces monstres.
Palmipèdes.-Les phoques, morses et autres palmipèdes n'ont jamais
été remarqués dans les eaux de la province.
Cependant un indigène de Saint-Augustin qui a fait, en 1903, un
voyage à l'île Europa (au nord-ouest de Tulear), « prétend avoir rencon-
(( tré, à 20 milles environ de cette île, un cheval marin (?) nageant presque
« à fleur d'eau. L'animal qu'it décrit serait de la taille d'un jeune âne
M et de couleur noire, posséderait une longue crinière et aurait la tête et
« le pied du cheval ».
REPTILES
Tortues.— Il existe dans la province des tortues marines, des tortues
fluviales, des tortues terrestres.
Tortues marines. — On trouve en grand nombre les tortues de mer
dans le canal de Mozambique, mais surtout à l'île Europa. Elles sont
l'objet d'une pêche assidue de la part des indigènes, qui les poursuivent
avec ardeur, les unes pour leur chair « fano », les autres pour l'écaillé
dont leur carapace est revêtue « fanoharana ».
La tortue marine commune (Chelone) « fano », dont la chair rappelle
comme couleur celle du bœuf, est harponnée en pleine mer; mais à l'île
Europa, où elles abondent sur la plage, les Vezo ont recours à un procédé
bien plus simple pour s'emparer d'elles : ils les retournent et, après avoir
attaché solidement la bête alors sans défense, la remorquent jusqu'à
leur village. Après le dépeçage, une partie de la viande est fumée ou
séchée au soleil, légèrement salée, pour être conservée; fraîche, la chair
de la tortue est assez agréable. Les œufs de la tortue marine sont aussi
comestibles, et les indigènes de la côte.en sont friands.
La tortue à écaille ou caret (Chelone embricata) « fanohara », est
pechée au harpon à la pointe Banon, mais sa chair amère n'est pas
comestible. Il en existe plusieurs sortes correspondant aux différentes y
qualités d'écaillé. On les rencontre en grand nombre du côté de Lambo-
harano et d'Andavadoaka (au nord de Tulear).
Tortues fluviales. — Il existe, non dans les cours d'eau, mais dans
les marais et dans les flaques d'eau, près des fleuves et des rivières, une
sorte de tortue de forme allongée, qui se nourrit de vase et de détritus
végétaux, appelée « rerehy », mais elle n'est pas comestible.
Tortues terrestres. — En revanche, dans lès vallées herbeuses de
l'Onilahy et du Fiherenana et dans les plaines du pays mahafaly et
antandroy, abondent des tortues terrestres à carapace bombée dont la
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