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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 24 —
donné, dans tous les cas, des résultats très appréciables. Un propriétaire
des environs de Paris utilisa d'anciennes chambres d'un sous-sol qu'on
tapissa avec des feuilles de plomb : on y conserva du blé pendant trois
et quatre ans, sans déchet appréciable.
Le prix de construction de ces grands silos est de 5 à 9 francs par
hectolitre.
Citons enfin, pour mémoire, les silos à ventilation, destinés à con-
server des grains ensilés, même dans un état de siccité relative. Le type
est le grenier ou silo A. Devaux. Il est formé d'un cylindre en tôle per-
forée dont l'axe est formé d'un tube en tôle perforée également, portant
intérieurement un obturateur pouvant être placé à différentes hauteurs.
L'air arrivant par la partie inférieure du tube est forcé de passer par les
trous de ce tube, traverse la masse des grains pour s'échapper du silo
par les orifices ménagés dans la paroi extérieure. D'autres constructeurs
ont proposé de grandes cages métalliques, dans lesquelles les uns ont
fait le vide (silo du Dr Louvel) ; d'autres font passer l'air qui a traversé de
la tournure de fer chauffé au rouge (silo Haussman) ; l'air s'est ainsi
dépouillé d'une grande partie de son oxygène. Mais il nous paraît préfé-
rable de s'en tenir, comme nous l'avons proposé (1), aux silos en maçon-
nerie, d'un prix de construction moins élevé. On place à l'intérieur une
série de tubes dans lesquels on refoule de l'acide carbonique ou, ce qui
est moins onéreux, de l'air désséché par son passage au travers d'une
caisse contenant du chlorure de calcium et refroidi dans un réfrigérant à
eau pourvu de tubes à ailettes. Le coût de la conservation revient ainsi
de 0 fr. 05 à 0 fr. 09 par 100 kilogrammes.
Dans les pays à sol très humide, on ne peut songer à utiliser les
cavités souterraines; on construit alors des récipients, hors terre, ce qui
nous amène à parler des greniers. En principe, ce sont des réduits placés
à une certaine distance du sol et dont les parois sont faites en planches,
en paille ou autres produits végétaux, voire même en torchis et maçon-
nerie. Leur usage est fort répandu. Le fellah égyptien se contente de
conserver sbn maïs et son riz, en tas, dans un coin surélevé de sa case
en terre battue ; il le retourne de temps en temps, ce qui lui permet de
constater l'état de ses richesses.
En Algérie, le Kabyle a plus de soins ; il est vrai que l'état hygromé-
trique de l'air est aussi plus élevé. Le principal aliment, le blé, se trouve
toujours dans l'unique pièce de la case, sous l'œil du père et maître.
Le plan et la coupe de cette maison kabyle (fig. 3), adossée à une
colline, indique la place des amphores qui contiennent le grain. Elles
sont placées sur une sorte de banc de terre bien battue qui existe sur le
pourtour de la salle ; ces jarres sont en fibres de palmiers nains, ou en
(1). — Communication de l'auteur au Congrès international de meunerie tenu à
l'Exposition Coloniale de Marseille, 1906. Plusieurs minoteries ont adopté ce système
pour le séchage et le refroidissement de la mouture.
donné, dans tous les cas, des résultats très appréciables. Un propriétaire
des environs de Paris utilisa d'anciennes chambres d'un sous-sol qu'on
tapissa avec des feuilles de plomb : on y conserva du blé pendant trois
et quatre ans, sans déchet appréciable.
Le prix de construction de ces grands silos est de 5 à 9 francs par
hectolitre.
Citons enfin, pour mémoire, les silos à ventilation, destinés à con-
server des grains ensilés, même dans un état de siccité relative. Le type
est le grenier ou silo A. Devaux. Il est formé d'un cylindre en tôle per-
forée dont l'axe est formé d'un tube en tôle perforée également, portant
intérieurement un obturateur pouvant être placé à différentes hauteurs.
L'air arrivant par la partie inférieure du tube est forcé de passer par les
trous de ce tube, traverse la masse des grains pour s'échapper du silo
par les orifices ménagés dans la paroi extérieure. D'autres constructeurs
ont proposé de grandes cages métalliques, dans lesquelles les uns ont
fait le vide (silo du Dr Louvel) ; d'autres font passer l'air qui a traversé de
la tournure de fer chauffé au rouge (silo Haussman) ; l'air s'est ainsi
dépouillé d'une grande partie de son oxygène. Mais il nous paraît préfé-
rable de s'en tenir, comme nous l'avons proposé (1), aux silos en maçon-
nerie, d'un prix de construction moins élevé. On place à l'intérieur une
série de tubes dans lesquels on refoule de l'acide carbonique ou, ce qui
est moins onéreux, de l'air désséché par son passage au travers d'une
caisse contenant du chlorure de calcium et refroidi dans un réfrigérant à
eau pourvu de tubes à ailettes. Le coût de la conservation revient ainsi
de 0 fr. 05 à 0 fr. 09 par 100 kilogrammes.
Dans les pays à sol très humide, on ne peut songer à utiliser les
cavités souterraines; on construit alors des récipients, hors terre, ce qui
nous amène à parler des greniers. En principe, ce sont des réduits placés
à une certaine distance du sol et dont les parois sont faites en planches,
en paille ou autres produits végétaux, voire même en torchis et maçon-
nerie. Leur usage est fort répandu. Le fellah égyptien se contente de
conserver sbn maïs et son riz, en tas, dans un coin surélevé de sa case
en terre battue ; il le retourne de temps en temps, ce qui lui permet de
constater l'état de ses richesses.
En Algérie, le Kabyle a plus de soins ; il est vrai que l'état hygromé-
trique de l'air est aussi plus élevé. Le principal aliment, le blé, se trouve
toujours dans l'unique pièce de la case, sous l'œil du père et maître.
Le plan et la coupe de cette maison kabyle (fig. 3), adossée à une
colline, indique la place des amphores qui contiennent le grain. Elles
sont placées sur une sorte de banc de terre bien battue qui existe sur le
pourtour de la salle ; ces jarres sont en fibres de palmiers nains, ou en
(1). — Communication de l'auteur au Congrès international de meunerie tenu à
l'Exposition Coloniale de Marseille, 1906. Plusieurs minoteries ont adopté ce système
pour le séchage et le refroidissement de la mouture.
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