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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
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-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
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- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
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- .......... Page(s) .......... 182
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- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 271
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 372
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— 32 —
de guérit-vite (composé : Siegesbeckia orientalis). Cette infusion est employée
à la Réunion pour guérir toutes sortes de maux, notamment les plaies. C'est
dire qu'elle a des propriétés antiseptiques qui expliquent son action indiscutable
sur les taches d'hemileia. Il reste à savoir si on pourrait économiquement cul-
tiver cette plante, d'ailleurs très rustique, à côté des carrés de caféiers ou entre
leurs rangs, et surtout préparer cette infusion à raison de deux hectolitres par
hectare en moyenne.
Je n'ai pu pousser les recherches assez loin pour conclure. Mais c'est peut-
être dans cette voie qu'on peut trouver les meilleurs remèdes: en tuant les taches
d'hemileia et les feuilles qui en sont complètement envahies, on obtiendrait
pratiquement le résultat du procédé laborieux de la cueillette des feuilles ma-
lades ; on diminuerait dans une très forte proportion la contamination ultérieure
des feuiles encore saines.
IV. — Recherche de l'hôte intermédiaire
La recherche méthodique de l'hôte des formes oecidium et spermogonie
serait bien difficile, sinon impossible. Personne jusqu'ici n'a encore pu le
découvrir, et le hasard est peut-être le seul facteur sur lequel on puisse compter
pour atteindre ce résultat.
Si on connaissait l'hôte intermédiaire, une mesure se présenterait aussitôt
à l'esprit: détruire et extirper du pays cette plante nécessaire au développement
de l'hemileia, comme en France on recommande la destruction de l'épine
vinette partout où on craint la rouille du blé. Mais peut-être ces hôtes intermé-
diaires sont-ils nombreux ou impossible à extirper; peut-être en un mot, leur
découverte n'apporterait-elle aucune solution. Elle constitue cependant une
espérance légitime.
V. — Station
Les conditions optima du développement de l'hemileia sont une tempé-
rature de 24° dans une aire très humide. Une station relativement froide ou
sèche pourrait ralentir beaucoup le développement du parasite.
Le caféier d'Arabie n'exige pas une atmosphère très humide ni beaucoup de
chaleur puisqu'il réussit si bien dans l'Yémen (Arabie) avec une aire très fèche et
des chutes accidentelles de température très basses. Le caféier d'Arabie redoute
même une température constamment élevée dans une humidité très grande,
comme celles des régions équatoriales, conditions qui sont au contraire émi-
nemment favorables à l'hemileia. La crainte de l'hemileia doit donc nous faire
redouter doublement les climats trop longtemps chauds et humides et nous
faire restreindre rigoureusement l'aire de culture du caféier d'Arabie aux régions
qui se rapprochent le plus de son idéal : chaleur de 20 à 30° pendant quelques
mois accompagnée d'arrosages naturels ou artificiels copieux, dans une atmo-
sphère cependant relativement sèche, et à une certaine altitude au-dessus du
niveau de la mer, altitude qui doit augmenter en raison inverse de la latitude.
Le caféier d'Arabie donnant un produit de haute valeur, on peut être tenté
d'étendre son aire de culture un peu au delà de ses strictes exigences, calculant
qu'avec un rendement un peu moindre, il sera encore rémunérateur. Ce calcul
risque d'être entièrement bouleversé par l'hemileia qui, trouvant dans une atmo-
sphère plus humide, une température plus élevée, un hivernage prolongé, ou
enfin une altitude plus faible, des conditions plus favorables à son développe-
ment en même temps que moins favorables au caféier, s'assure une victoire
plus facile. Ainsi, il existe des caféiers d'Arabie dans la région du Vent, à la
Réunion, et près de Tamatave, à Madagascar, régions très humides et chaudes;
ces caféiers luttent très mal contre l'hemileia, et les traitements curatifs devien-
nent impuissants. Toute plantation dans ces régions, qui pourrait être un calcul
passable sans l'hemileia devient une entreprise extrêmement hasardeuse du fait
de l'existence de cette maladie.
VI. — Pulvérisations antiseptiques
Conditions. — Il ne s'agit plus ici de liquides corrosifs qui tuent la tache de
l'hemileia et la spore avant dissémination, mais de liquides antiseptiques qui
empêchent la spore mûre, disséminée, placée dans une goutte d'eau, sur une
de guérit-vite (composé : Siegesbeckia orientalis). Cette infusion est employée
à la Réunion pour guérir toutes sortes de maux, notamment les plaies. C'est
dire qu'elle a des propriétés antiseptiques qui expliquent son action indiscutable
sur les taches d'hemileia. Il reste à savoir si on pourrait économiquement cul-
tiver cette plante, d'ailleurs très rustique, à côté des carrés de caféiers ou entre
leurs rangs, et surtout préparer cette infusion à raison de deux hectolitres par
hectare en moyenne.
Je n'ai pu pousser les recherches assez loin pour conclure. Mais c'est peut-
être dans cette voie qu'on peut trouver les meilleurs remèdes: en tuant les taches
d'hemileia et les feuilles qui en sont complètement envahies, on obtiendrait
pratiquement le résultat du procédé laborieux de la cueillette des feuilles ma-
lades ; on diminuerait dans une très forte proportion la contamination ultérieure
des feuiles encore saines.
IV. — Recherche de l'hôte intermédiaire
La recherche méthodique de l'hôte des formes oecidium et spermogonie
serait bien difficile, sinon impossible. Personne jusqu'ici n'a encore pu le
découvrir, et le hasard est peut-être le seul facteur sur lequel on puisse compter
pour atteindre ce résultat.
Si on connaissait l'hôte intermédiaire, une mesure se présenterait aussitôt
à l'esprit: détruire et extirper du pays cette plante nécessaire au développement
de l'hemileia, comme en France on recommande la destruction de l'épine
vinette partout où on craint la rouille du blé. Mais peut-être ces hôtes intermé-
diaires sont-ils nombreux ou impossible à extirper; peut-être en un mot, leur
découverte n'apporterait-elle aucune solution. Elle constitue cependant une
espérance légitime.
V. — Station
Les conditions optima du développement de l'hemileia sont une tempé-
rature de 24° dans une aire très humide. Une station relativement froide ou
sèche pourrait ralentir beaucoup le développement du parasite.
Le caféier d'Arabie n'exige pas une atmosphère très humide ni beaucoup de
chaleur puisqu'il réussit si bien dans l'Yémen (Arabie) avec une aire très fèche et
des chutes accidentelles de température très basses. Le caféier d'Arabie redoute
même une température constamment élevée dans une humidité très grande,
comme celles des régions équatoriales, conditions qui sont au contraire émi-
nemment favorables à l'hemileia. La crainte de l'hemileia doit donc nous faire
redouter doublement les climats trop longtemps chauds et humides et nous
faire restreindre rigoureusement l'aire de culture du caféier d'Arabie aux régions
qui se rapprochent le plus de son idéal : chaleur de 20 à 30° pendant quelques
mois accompagnée d'arrosages naturels ou artificiels copieux, dans une atmo-
sphère cependant relativement sèche, et à une certaine altitude au-dessus du
niveau de la mer, altitude qui doit augmenter en raison inverse de la latitude.
Le caféier d'Arabie donnant un produit de haute valeur, on peut être tenté
d'étendre son aire de culture un peu au delà de ses strictes exigences, calculant
qu'avec un rendement un peu moindre, il sera encore rémunérateur. Ce calcul
risque d'être entièrement bouleversé par l'hemileia qui, trouvant dans une atmo-
sphère plus humide, une température plus élevée, un hivernage prolongé, ou
enfin une altitude plus faible, des conditions plus favorables à son développe-
ment en même temps que moins favorables au caféier, s'assure une victoire
plus facile. Ainsi, il existe des caféiers d'Arabie dans la région du Vent, à la
Réunion, et près de Tamatave, à Madagascar, régions très humides et chaudes;
ces caféiers luttent très mal contre l'hemileia, et les traitements curatifs devien-
nent impuissants. Toute plantation dans ces régions, qui pourrait être un calcul
passable sans l'hemileia devient une entreprise extrêmement hasardeuse du fait
de l'existence de cette maladie.
VI. — Pulvérisations antiseptiques
Conditions. — Il ne s'agit plus ici de liquides corrosifs qui tuent la tache de
l'hemileia et la spore avant dissémination, mais de liquides antiseptiques qui
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