- Aller à la page de la table des matièresI
- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 54
- .......... Page(s) .......... 58
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 63
- III. - PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 101
- .......... Page(s) .......... 102
- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 7 —
planter en rangs serrés pour enlever un peu plus tard les plants en excès
et ne garder que des lignes à écartement normal ».
Je ne sais pas si cette méthode est employée à Sumatra, mais ce dont
je suis bien certain, c'est qu'elle n'a jamais été appliquée à Madagascar
où, du reste, la culture du Coffea arabica occupe encore de bien modestes
surfaces et n'est pas encore sortie de la période de tâtonnements.
L'idée n'est peut-être pas mauvaise et elle mérite d'arrêter l'attention
des planteurs.
Trouaison. — Dans aucun pays, je crois, il est d'usage de défoncer le
sol en plein avant d'y établir une plantation. Ce travail serait certaine-
ment impossible à exécuter dans les grandes exploitations, en raison de
l'énorme quantité de main-d'œuvre qu'il nécessiterait.
Partout on se contente d'ouvrir des trous de dimensions variables,
dont le milieu se trouve précisément marqué par les piquets fichés en
terre au moment du piquetage.
Plus le sol est compact et plus il est utile de faire les trous grands.
Au Brésil, dans les terres « roxa », on ne fait pas de trous du tout ;
on se contente, au moment du semis en place, d'ouvrir, à la houe, une
excavation de lo à 20 centimètres de côté et d'une profondeur un peu
inférieure, au fond de laquelle on place les grains.
A la Guadeloupe, on ouvre, plusieurs mois avant la mise en place des
caféiers, des trous d'environ 50 à 60 centimètres de côté que l'on comble,
petit à petit, avec des herbes ou de la partie supérieure du sol.
Si le terrain est pierreux, il est utile d'éviter, en comblant les trous,
de rejeter les plus grosses pierres dedans.
Abris contre le soleil. — Doit-on abriter le caféier du soleil ? Raoul,
dans son livre Culture du caféier, dit à ce sujet : « si dans la zone intra-
tropicale le caféier vient mieux dans les forêts, ce n'est pas seulement à
cause de la richesse du sol, c'est aussi parce qu'il y trouve la fraîcheur,
l'humidité et l'abri qui lui permettent de végéter dans de bonnes con-
ditions.
« Abriter (contre le soleil) est indispensable. Certes, en n'abritant pas
on obtient, pendant quelque temps, une récolte de beaucoup plus consi-
dérable, mais on a mangé son bien en herbe, car on ne conserve pas la
plantation, qui devient la proie de tous les parasites par suite de l'affai-
blissement des caféiers et des dommages causés au système radicellaire
superficiel par le soleil ».
Raoul a prononcé là un jugement qui paraît être sans appel. Je ne
puis cependant pas l'accepter sans le discuter, car s'il est vrai que dans
presque tous les anciens pays producteurs de café, Java, Ceylan, les Indes,
la Réunion, le Vénézuela, etc., il est d'usage d'ombrager les caféières, il
n'est pas moins vrai que dans les remarquables plantations du Brésil,Jes
plants se développent en plein soleil et résistent un grand nombre
planter en rangs serrés pour enlever un peu plus tard les plants en excès
et ne garder que des lignes à écartement normal ».
Je ne sais pas si cette méthode est employée à Sumatra, mais ce dont
je suis bien certain, c'est qu'elle n'a jamais été appliquée à Madagascar
où, du reste, la culture du Coffea arabica occupe encore de bien modestes
surfaces et n'est pas encore sortie de la période de tâtonnements.
L'idée n'est peut-être pas mauvaise et elle mérite d'arrêter l'attention
des planteurs.
Trouaison. — Dans aucun pays, je crois, il est d'usage de défoncer le
sol en plein avant d'y établir une plantation. Ce travail serait certaine-
ment impossible à exécuter dans les grandes exploitations, en raison de
l'énorme quantité de main-d'œuvre qu'il nécessiterait.
Partout on se contente d'ouvrir des trous de dimensions variables,
dont le milieu se trouve précisément marqué par les piquets fichés en
terre au moment du piquetage.
Plus le sol est compact et plus il est utile de faire les trous grands.
Au Brésil, dans les terres « roxa », on ne fait pas de trous du tout ;
on se contente, au moment du semis en place, d'ouvrir, à la houe, une
excavation de lo à 20 centimètres de côté et d'une profondeur un peu
inférieure, au fond de laquelle on place les grains.
A la Guadeloupe, on ouvre, plusieurs mois avant la mise en place des
caféiers, des trous d'environ 50 à 60 centimètres de côté que l'on comble,
petit à petit, avec des herbes ou de la partie supérieure du sol.
Si le terrain est pierreux, il est utile d'éviter, en comblant les trous,
de rejeter les plus grosses pierres dedans.
Abris contre le soleil. — Doit-on abriter le caféier du soleil ? Raoul,
dans son livre Culture du caféier, dit à ce sujet : « si dans la zone intra-
tropicale le caféier vient mieux dans les forêts, ce n'est pas seulement à
cause de la richesse du sol, c'est aussi parce qu'il y trouve la fraîcheur,
l'humidité et l'abri qui lui permettent de végéter dans de bonnes con-
ditions.
« Abriter (contre le soleil) est indispensable. Certes, en n'abritant pas
on obtient, pendant quelque temps, une récolte de beaucoup plus consi-
dérable, mais on a mangé son bien en herbe, car on ne conserve pas la
plantation, qui devient la proie de tous les parasites par suite de l'affai-
blissement des caféiers et des dommages causés au système radicellaire
superficiel par le soleil ».
Raoul a prononcé là un jugement qui paraît être sans appel. Je ne
puis cependant pas l'accepter sans le discuter, car s'il est vrai que dans
presque tous les anciens pays producteurs de café, Java, Ceylan, les Indes,
la Réunion, le Vénézuela, etc., il est d'usage d'ombrager les caféières, il
n'est pas moins vrai que dans les remarquables plantations du Brésil,Jes
plants se développent en plein soleil et résistent un grand nombre
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 19/132
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65304367/f19.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65304367/f19.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65304367/f19.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65304367
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65304367