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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
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DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
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- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
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— 15 -
Le Hazondrano est le Mascarenhasia speciosa (variété dextra) dont le caout-
choucest moins brun à lacoupe que celui du barabanja auquel il correspond ; mais
cela vient noUS l'avons dit déjà, — de la coagulation à l'acide acétique.
La forme arbre de cette variété est excessivement rare; sauf erreur, un spé-
cimen vu en i 905 a quelque distance de la station forestière d'Analamazaotra a
disparu cette annee ; il avait de 10 à 12 mètres de haut.
Enfin, dans cette région, une dernière plante productrice de caoutchouc est
le lombiro dont l'aire, de dispersion passe du nord-est au nord-ouest de l'lie.
Cette pante, Cryplostegia Madagascariensis de la famille de Asclépiadées,
tribu des Périplocées, se présente soit sous forme arbuste soit sous forme de
liane, ou pi exactement d'arbrisseau à branches volubiles, lorsqu'elle se trouve
dans le vOlslllage des arbres, ses tuteurs naturels. Rappelons les principaux
renseignements peuvent guider pour une réglementation :
Le lomblro, soIt en peuplement pur à découvert, soit sous le couvert d'arbres
d'autres essences, peut d'abord être incisé pendant un certain nombre de mois
avant que les rameaux ou les branches grimpantes soient coupés pour le faire
égoutter, denière opération qui donne très peu de latex, et peut être ensuite
tronçonne pour le broyage, procédé qui reste à expérimenter, mais que la
logique indique comme devant, donner un résultat appréciable.
t) La récolte doit se faire d'avril à octobre pour les incisions ; un repos de
cinq mois par an doit être accordé à la plante ; c'est également en octobre ou
en septem , 3i*e p niutô t liane, dans l'année à 1 m. 75 ou 2 mètres du sol, les rameaux
de l'arbuste ou de la lIane, dans l'année qui marquerait le début de la période
de reconstitution du peuplement, à laquelle on peut procéder soit par surfaces
juxtaposées entièrement exploitées, soit par dispersion sur toute la propriété ainsi
traitée mcthode qu on nommerait «jardinage » en forêt. On admet en ce moment
qu'en quatree ans la plante serait épuisée, cequi donne une indication de début pour
la consumuut du peuplement ; n'ayalit aucune donnée sur la composition du
latex aux différents àges ce que des analyses de plusieurs années pourront seules
fournir, j'ai adopté ce chiffre avec les industriels qui font des exploitations de
lomiro, parce que c'est l'àge auqliel il donne du latex utilisable.
On aura donc une succession commode de coupons correspondant à des
temps assez courts pour se rendre compte rapidement des résultats.
Le procédé de coagulation le plus usité parait être celui qui consiste à faire
égoutter le latex sur des plaques de tôle d'où on enlève le coagulat en lamelles
élastiques, aussi bien que quand on opère sur le rameau même. Si pratiquement,
on pouvait l'éunir ces lamelles horizontalement au lieu de les enrouler,
on aurait écarte certaines chances de fraudes; mais remarquons que, pour le
moment, c'est la récolte. du lofnbiro qui est la plus fcle à surveiller par le
cultivateur dans les terrains concédés, ou loués, ou possédés en toute propriété ;
cette essence peut, en effet, être plus dense à l'unité de surface que la liane pure
des landolphia mar-denia ou mascarenhasla. ,
Enfin, le lombiro s'accommode, du nord ait sud de l'Ile, des bords de la mer,
des terrains siliceux, des terrains calcaires, jusqu'à l'altitudede 200 mètres environ
d'après les renseignements actuels, et paraît robuste et rémunérateur, — mais
nécessite comme toute principalement à Madagascar, une certaine
mise de fonds, environ 300 francs pour un hectare entièrement cultivé en
lombiro hors forêt et 200 à 250 francs en forêt. ressources caout-
Les régions nord et nord-ouest referment les mêmes ressources caout-
choutifères: l'on retrouve, sur le parallèle où Il se trouve au nord-est, le bara-
banja qui n'existe pas en peuplement dans la pointe nord; il a été abondant
dans la partie moyenne et sud de la province de Nosy-Bé, où il est, en sa qualité
de peuplement de lisière, fortement attaqué et en voie de disparition: une
reconstitution spontanée des peuplement s'effetuerait sans doute si le passage
des nomades, travailleurs par occasion et surtout destructeurs, cessait dans la
région du nord-ouest.
Plus avant dans l'intérieur du massif boisé, la région nord-ouest présente
d'abord une liane Landolphia avof diminué beaucoup de-
puis quelques années; signalée avant 1900, elle n'a plus attiré l'attention des
colons depuis cette époque; puis, un arbre très l'état isolé, dans
marcarenhasia, et que n^ou sjf(.naié en variété, mais à l'état isolé, dans
la forêt de l'est. Voisins du barabanja, le hazondrano et le guidroa (ou gidroa)
que nous verrons dans l'ouest proprement dit , produisent le caoutchouc noir
de Madagascar.
Le hazondrano du nord-ouest ou. mascarenhasia longifolia est un grand
arbre, mais assez dispersé dans l'intérieur des boisements; sa croissance est
Le Hazondrano est le Mascarenhasia speciosa (variété dextra) dont le caout-
choucest moins brun à lacoupe que celui du barabanja auquel il correspond ; mais
cela vient noUS l'avons dit déjà, — de la coagulation à l'acide acétique.
La forme arbre de cette variété est excessivement rare; sauf erreur, un spé-
cimen vu en i 905 a quelque distance de la station forestière d'Analamazaotra a
disparu cette annee ; il avait de 10 à 12 mètres de haut.
Enfin, dans cette région, une dernière plante productrice de caoutchouc est
le lombiro dont l'aire, de dispersion passe du nord-est au nord-ouest de l'lie.
Cette pante, Cryplostegia Madagascariensis de la famille de Asclépiadées,
tribu des Périplocées, se présente soit sous forme arbuste soit sous forme de
liane, ou pi exactement d'arbrisseau à branches volubiles, lorsqu'elle se trouve
dans le vOlslllage des arbres, ses tuteurs naturels. Rappelons les principaux
renseignements peuvent guider pour une réglementation :
Le lomblro, soIt en peuplement pur à découvert, soit sous le couvert d'arbres
d'autres essences, peut d'abord être incisé pendant un certain nombre de mois
avant que les rameaux ou les branches grimpantes soient coupés pour le faire
égoutter, denière opération qui donne très peu de latex, et peut être ensuite
tronçonne pour le broyage, procédé qui reste à expérimenter, mais que la
logique indique comme devant, donner un résultat appréciable.
t) La récolte doit se faire d'avril à octobre pour les incisions ; un repos de
cinq mois par an doit être accordé à la plante ; c'est également en octobre ou
en septem , 3i*e p niutô t liane, dans l'année à 1 m. 75 ou 2 mètres du sol, les rameaux
de l'arbuste ou de la lIane, dans l'année qui marquerait le début de la période
de reconstitution du peuplement, à laquelle on peut procéder soit par surfaces
juxtaposées entièrement exploitées, soit par dispersion sur toute la propriété ainsi
traitée mcthode qu on nommerait «jardinage » en forêt. On admet en ce moment
qu'en quatree ans la plante serait épuisée, cequi donne une indication de début pour
la consumuut du peuplement ; n'ayalit aucune donnée sur la composition du
latex aux différents àges ce que des analyses de plusieurs années pourront seules
fournir, j'ai adopté ce chiffre avec les industriels qui font des exploitations de
lomiro, parce que c'est l'àge auqliel il donne du latex utilisable.
On aura donc une succession commode de coupons correspondant à des
temps assez courts pour se rendre compte rapidement des résultats.
Le procédé de coagulation le plus usité parait être celui qui consiste à faire
égoutter le latex sur des plaques de tôle d'où on enlève le coagulat en lamelles
élastiques, aussi bien que quand on opère sur le rameau même. Si pratiquement,
on pouvait l'éunir ces lamelles horizontalement au lieu de les enrouler,
on aurait écarte certaines chances de fraudes; mais remarquons que, pour le
moment, c'est la récolte. du lofnbiro qui est la plus fcle à surveiller par le
cultivateur dans les terrains concédés, ou loués, ou possédés en toute propriété ;
cette essence peut, en effet, être plus dense à l'unité de surface que la liane pure
des landolphia mar-denia ou mascarenhasla. ,
Enfin, le lombiro s'accommode, du nord ait sud de l'Ile, des bords de la mer,
des terrains siliceux, des terrains calcaires, jusqu'à l'altitudede 200 mètres environ
d'après les renseignements actuels, et paraît robuste et rémunérateur, — mais
nécessite comme toute principalement à Madagascar, une certaine
mise de fonds, environ 300 francs pour un hectare entièrement cultivé en
lombiro hors forêt et 200 à 250 francs en forêt. ressources caout-
Les régions nord et nord-ouest referment les mêmes ressources caout-
choutifères: l'on retrouve, sur le parallèle où Il se trouve au nord-est, le bara-
banja qui n'existe pas en peuplement dans la pointe nord; il a été abondant
dans la partie moyenne et sud de la province de Nosy-Bé, où il est, en sa qualité
de peuplement de lisière, fortement attaqué et en voie de disparition: une
reconstitution spontanée des peuplement s'effetuerait sans doute si le passage
des nomades, travailleurs par occasion et surtout destructeurs, cessait dans la
région du nord-ouest.
Plus avant dans l'intérieur du massif boisé, la région nord-ouest présente
d'abord une liane Landolphia avof diminué beaucoup de-
puis quelques années; signalée avant 1900, elle n'a plus attiré l'attention des
colons depuis cette époque; puis, un arbre très l'état isolé, dans
marcarenhasia, et que n^ou sjf(.naié en variété, mais à l'état isolé, dans
la forêt de l'est. Voisins du barabanja, le hazondrano et le guidroa (ou gidroa)
que nous verrons dans l'ouest proprement dit , produisent le caoutchouc noir
de Madagascar.
Le hazondrano du nord-ouest ou. mascarenhasia longifolia est un grand
arbre, mais assez dispersé dans l'intérieur des boisements; sa croissance est
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