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L'extraction mécanique du caoutchouc
par MM. Hoeckle et F. Schmoele d'Anvers)
Nous avons toujours pris comme point de départ l'idée, qu'en observant
bien attentivement la nature et qu'en la suivant, on arrive, par la voie la plus
simple et la plus facile, aux meilleurs résultats.
Partant de ce point de vue, nous sommes d'avis que l'exploitation mécani-
se du caoutchouc ne doit être employée que là où elle est, pour ainsi dire,
commandée par la nature.
Nous ne préconiserons donc, pour le traitement mécanique, ni les arbres,
ni les lianes proprement dites (sauf une ou deux exceptions, comme, par
ex xemple, l'extraction de la gutta-percha des feuilles), mais un groupe de
plantcs que la nature a, pour ainsi dire, destinées au traitement mécanique et
Pour lesquelles celui-ci donnera également les meilleurs résultats, compensera
leplns largement l'effort fait.
Il est évident que le traitement mécanique est plus compliqué que le traite-
ment par incision, et quels que soient les perfectionnements qu'on y apportera
ncore, il ne donnera jamais un produit aussi parfait que la coulée, c'est-à-dire
ocision. On doit donc, ou travailler par incision, ou bien employer le procédé
?canique, en choisissant bien et judicieussement les espèces qui se prêtent Je
nlielix au procédé adopté. Dans le premier cas, la plante toute indiquée semble
êfrp!i'• uea Brasiliensis, qui donne de si splendides résultats en Malaisie. Je
mP entionne, avant tout, l'Hevea, puisqu'il semble être le seul qui s'acclimate
( |a Perfection partout (ceci n'empêchera cependant pas d'établir à côté de
lU) es cultures de plantes locales ou indigènes, comme en Malaisie, où, à côté
dp 1 rHn evea, nous trouvous le Ficus, puisque c'est en somme l'arbre de l'Inde,
collinie le Kickxia ou Funtunia clastica est l'arbre de l'Afrique, le Castilloa
celui-du Mexique, etc) et aussi parce que l'Hevea semble avoir avant tout une
cr oissance bien plus rapide que les lianes d'Afrique par exemple. Ces plantations
onneront donc plus vite un rendement, sans parler de cette circonstance que,
Pour les lianes il faut toujours un appui (la forêt), qu'elles demandent bien
Dp l us de soin dans leur jeunesse que les arbres, et que plus tard, une fois qu'on
es lncisej elles exigent aussi plus de ménagements. Il ne faut pas oublier non
{B. S que leur incision est difficile une fois qu'elles se sont lancées à une grande
auteur dans les arbres de la forêt.
à Dans le deuxième cas, c'est-à-dire l'emploi du procédé mécanique, il faut,
à vis, prendre les plantes qui sont naturellement désignées pour ce genre
de travail et c'est précisément le groupe où nous arrivons maintenant.
et C 8roilPe a reçu à tort, jusqu'à présent, une atlention moindre que le reste
et est, pal conséquent, encore assez incomplètement connu. Nous mentionnons
en passant une plante nouvellement découverte, le Guayule du Mexique, mais
ne nous y arrêtons pas longtemps, car, quoi qu'on dise actuellement de l'im-
Port CB de cette plante, elle sera toujours d'un intérêt bien moindre que les
autres.
n Ceci à cause de la difficulté d'extraction de son caoutchouc, qui, tant par sa
nature que par cettc extraction difficile qui fait beaucoup souffrir le produit,
est d 'é très secondaire, jusqu'à présent au moins. Nous aj outons jusqu'à
est e trè,s secondaire, jusqu'à présent au moins. Nous ajoutons jusqu'à
pré Cîr un chimiste allemand prétend avoir trouvé le moyen d'éliminer
dUdne don ce caoutchouc est fortement chargé, et d'en faire ainsi un pro-
1 de première qualité.
ré D autre part, un chimiste français, résidant au Mexique, nous a fait savoir
aCent qu'il a trouvé un procédé (moitié mécanique, moitié chimique,
p raIt-Il, car nous ne possédons pas encore toutes les données), à l'aide duquel on
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L'extraction mécanique du caoutchouc
par MM. Hoeckle et F. Schmoele d'Anvers)
Nous avons toujours pris comme point de départ l'idée, qu'en observant
bien attentivement la nature et qu'en la suivant, on arrive, par la voie la plus
simple et la plus facile, aux meilleurs résultats.
Partant de ce point de vue, nous sommes d'avis que l'exploitation mécani-
se du caoutchouc ne doit être employée que là où elle est, pour ainsi dire,
commandée par la nature.
Nous ne préconiserons donc, pour le traitement mécanique, ni les arbres,
ni les lianes proprement dites (sauf une ou deux exceptions, comme, par
ex xemple, l'extraction de la gutta-percha des feuilles), mais un groupe de
plantcs que la nature a, pour ainsi dire, destinées au traitement mécanique et
Pour lesquelles celui-ci donnera également les meilleurs résultats, compensera
leplns largement l'effort fait.
Il est évident que le traitement mécanique est plus compliqué que le traite-
ment par incision, et quels que soient les perfectionnements qu'on y apportera
ncore, il ne donnera jamais un produit aussi parfait que la coulée, c'est-à-dire
ocision. On doit donc, ou travailler par incision, ou bien employer le procédé
?canique, en choisissant bien et judicieussement les espèces qui se prêtent Je
nlielix au procédé adopté. Dans le premier cas, la plante toute indiquée semble
êfrp!i'• uea Brasiliensis, qui donne de si splendides résultats en Malaisie. Je
mP entionne, avant tout, l'Hevea, puisqu'il semble être le seul qui s'acclimate
( |a Perfection partout (ceci n'empêchera cependant pas d'établir à côté de
lU) es cultures de plantes locales ou indigènes, comme en Malaisie, où, à côté
dp 1 rHn evea, nous trouvous le Ficus, puisque c'est en somme l'arbre de l'Inde,
collinie le Kickxia ou Funtunia clastica est l'arbre de l'Afrique, le Castilloa
celui-du Mexique, etc) et aussi parce que l'Hevea semble avoir avant tout une
cr oissance bien plus rapide que les lianes d'Afrique par exemple. Ces plantations
onneront donc plus vite un rendement, sans parler de cette circonstance que,
Pour les lianes il faut toujours un appui (la forêt), qu'elles demandent bien
Dp l us de soin dans leur jeunesse que les arbres, et que plus tard, une fois qu'on
es lncisej elles exigent aussi plus de ménagements. Il ne faut pas oublier non
{B. S que leur incision est difficile une fois qu'elles se sont lancées à une grande
auteur dans les arbres de la forêt.
à Dans le deuxième cas, c'est-à-dire l'emploi du procédé mécanique, il faut,
à vis, prendre les plantes qui sont naturellement désignées pour ce genre
de travail et c'est précisément le groupe où nous arrivons maintenant.
et C 8roilPe a reçu à tort, jusqu'à présent, une atlention moindre que le reste
et est, pal conséquent, encore assez incomplètement connu. Nous mentionnons
en passant une plante nouvellement découverte, le Guayule du Mexique, mais
ne nous y arrêtons pas longtemps, car, quoi qu'on dise actuellement de l'im-
Port CB de cette plante, elle sera toujours d'un intérêt bien moindre que les
autres.
n Ceci à cause de la difficulté d'extraction de son caoutchouc, qui, tant par sa
nature que par cettc extraction difficile qui fait beaucoup souffrir le produit,
est d 'é très secondaire, jusqu'à présent au moins. Nous aj outons jusqu'à
est e trè,s secondaire, jusqu'à présent au moins. Nous ajoutons jusqu'à
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dUdne don ce caoutchouc est fortement chargé, et d'en faire ainsi un pro-
1 de première qualité.
ré D autre part, un chimiste français, résidant au Mexique, nous a fait savoir
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