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PRÉCIPITÉ SOLUTION TANNIN
avec les p. 100
SELS DE FER AQVEUSE de matière
sèche
Ecorce de palétuvier (Majunga) vert olive rouge 24,40
( écorce interne. id. id. 12,00
Ecorce de palétuvier. < couche extérieure de l'écorce
( aveciichens. id. id. 2,40
Êcorce de goyavier noir bleu jaune 16,00
ecorce de sana (Farafangana). noir vert jaune rouge 9,30
id. id. id. 12,00
Ecorce de rotra noir bleu id. 9,30
laietuvier, écorce sans la partie externe (d'Antakareo) gris olive grenadine 24,50
Ecorce de lalona brun noir id. 9,30
Ecorce de nato (provenance d'Ampasimpotsy). id. rouge 17,00
Ecorce de hafopotsy. brun rose 5,50
ecorce de palétuvier fMaintirano) - brun noir jaune rouge 13,00
Ecorce de hem pa (lfOl't-Dauphin) ,..,.,. noir bleu jaune vert 10,00
De l'examen de ces deux, tableaux, il ressort qu'un certain nombre d'écor-
ces : celles de lakitra, de nato, de goyavier, de pêcher, présentent des teneurs en
tannin assez fortes. Malheureusement, la plupart des écorces de ces arbres sont
inemployables en tannerie pour des raisons diverses.
L'écorce de nato est un produit colorant dont les indigènes se servent pour
teindre en un rouge bien caractéristique leurs lamba mortuaires ; de ce fait,
cette écorce atteint, sur les marchés, une valeur qui la rend inabordable pour
la tannerie.
L'écorce de lalona, qui est la seule assez répandue en forêt, donne aux cuirs
une couleur vineuse qui fait qu'on ne peut en conseiller l'emploi.
L'écorce de lakitra réunit toutes les qualités d'une excellente écorce de
tannerie; elle donne aux cuirs une teinte blanche très précieuse; par contre,
l'arbre est trop peu répandu pour qu'on puisse songer à l'employer économi-
quement : en outre, le lakitra ne vit pas sur les plateaux secs et dénudés.
L'écorce de rotra serait utilisable pour la tannerie: l'arbre, qui n'est pas
ire, s répandu en forêt, est, par contre, susceptible d'être cultivé à proximité des
villages ; mais c'est un arbre de haute fùtaie, à croissance très lente, et ce n'est
guere qu'à vingt-cinq ou trente ans qu'il est exploitable, car il fournit du bois
de construction qui commence seulement à prendre toute sa valeur à cet âge.
b Tous les arbres précédents étant ainsi éliminés, il reste : le pêcher, le zam-
borozano et le goyavier pour la production d'écorces de tannerie: ils peuvent
être cultivés à proximité des villages et ont une croissance assez rapide. Mais
ces essences, bonnes pour être utilisées sur place, ne sont pas, cependant, assez
riches pour pouvoir supporter des frais dé transport élevés.
Il ne reste donc plus que le palétuvier qui soit susceptible d'être exporté:
cet arbre fournit, en effet, une écorce très riche en tannin ; une écorce de palé-
tuvier d'Antankara, dépouillée de sa couche externe, a donné 24,50 0/0, et
cependant les peuplements qui couvrent le littoral de la côte Ouest et qui pour-
raient donner lieu à une exploitation d'une durée illimitée, restent, jusqu'à
Présent, inutilisés, par suite du prix trop élevé réclamé par les compagnies de
navigation pour le transport de ces écorces. Un commerçant de Morondava en a
récemment tenté l'exportation : le prix du transport réduit, de Morondava à Mar-
seille, était de 60 francs la tonne pour le tan en poudre, et 60 francs les 700
kilogrammes pour le tan concassé. L'écorce coûtait, à Morondava, seulement
1 franc les 100 kilogrammes, mais, par suite de tous les frais, elle revenait, au
quai de Marseille, à il fr. 97 les 100 kilogrammes. Le prix de vente était de
12 francs, ne laissant qu'un bénéfice de 0 fr. 03 par 100 kilogrammes.
Il serait cependant intéressant de recommencer cette tentative, soit en obte-
nant un nouvel abaissement de fret, soit en effectuant les transports par voi-
liers; les frais seraient ainsi très réduits et pourraient laisser un bénéfice
appréciable.
CONGO
Les indigènes du Congo, à l'exception de ceux qui habitent les régions de
la Haute-Sangha et du Chari et qui sont soumis à l'influence arabe, n'utilisent
pas les principes tannants contenus dans les végétaux. Ils se contentent de faire
PRÉCIPITÉ SOLUTION TANNIN
avec les p. 100
SELS DE FER AQVEUSE de matière
sèche
Ecorce de palétuvier (Majunga) vert olive rouge 24,40
( écorce interne. id. id. 12,00
Ecorce de palétuvier. < couche extérieure de l'écorce
( aveciichens. id. id. 2,40
Êcorce de goyavier noir bleu jaune 16,00
ecorce de sana (Farafangana). noir vert jaune rouge 9,30
id. id. id. 12,00
Ecorce de rotra noir bleu id. 9,30
laietuvier, écorce sans la partie externe (d'Antakareo) gris olive grenadine 24,50
Ecorce de lalona brun noir id. 9,30
Ecorce de nato (provenance d'Ampasimpotsy). id. rouge 17,00
Ecorce de hafopotsy. brun rose 5,50
ecorce de palétuvier fMaintirano) - brun noir jaune rouge 13,00
Ecorce de hem pa (lfOl't-Dauphin) ,..,.,. noir bleu jaune vert 10,00
De l'examen de ces deux, tableaux, il ressort qu'un certain nombre d'écor-
ces : celles de lakitra, de nato, de goyavier, de pêcher, présentent des teneurs en
tannin assez fortes. Malheureusement, la plupart des écorces de ces arbres sont
inemployables en tannerie pour des raisons diverses.
L'écorce de nato est un produit colorant dont les indigènes se servent pour
teindre en un rouge bien caractéristique leurs lamba mortuaires ; de ce fait,
cette écorce atteint, sur les marchés, une valeur qui la rend inabordable pour
la tannerie.
L'écorce de lalona, qui est la seule assez répandue en forêt, donne aux cuirs
une couleur vineuse qui fait qu'on ne peut en conseiller l'emploi.
L'écorce de lakitra réunit toutes les qualités d'une excellente écorce de
tannerie; elle donne aux cuirs une teinte blanche très précieuse; par contre,
l'arbre est trop peu répandu pour qu'on puisse songer à l'employer économi-
quement : en outre, le lakitra ne vit pas sur les plateaux secs et dénudés.
L'écorce de rotra serait utilisable pour la tannerie: l'arbre, qui n'est pas
ire, s répandu en forêt, est, par contre, susceptible d'être cultivé à proximité des
villages ; mais c'est un arbre de haute fùtaie, à croissance très lente, et ce n'est
guere qu'à vingt-cinq ou trente ans qu'il est exploitable, car il fournit du bois
de construction qui commence seulement à prendre toute sa valeur à cet âge.
b Tous les arbres précédents étant ainsi éliminés, il reste : le pêcher, le zam-
borozano et le goyavier pour la production d'écorces de tannerie: ils peuvent
être cultivés à proximité des villages et ont une croissance assez rapide. Mais
ces essences, bonnes pour être utilisées sur place, ne sont pas, cependant, assez
riches pour pouvoir supporter des frais dé transport élevés.
Il ne reste donc plus que le palétuvier qui soit susceptible d'être exporté:
cet arbre fournit, en effet, une écorce très riche en tannin ; une écorce de palé-
tuvier d'Antankara, dépouillée de sa couche externe, a donné 24,50 0/0, et
cependant les peuplements qui couvrent le littoral de la côte Ouest et qui pour-
raient donner lieu à une exploitation d'une durée illimitée, restent, jusqu'à
Présent, inutilisés, par suite du prix trop élevé réclamé par les compagnies de
navigation pour le transport de ces écorces. Un commerçant de Morondava en a
récemment tenté l'exportation : le prix du transport réduit, de Morondava à Mar-
seille, était de 60 francs la tonne pour le tan en poudre, et 60 francs les 700
kilogrammes pour le tan concassé. L'écorce coûtait, à Morondava, seulement
1 franc les 100 kilogrammes, mais, par suite de tous les frais, elle revenait, au
quai de Marseille, à il fr. 97 les 100 kilogrammes. Le prix de vente était de
12 francs, ne laissant qu'un bénéfice de 0 fr. 03 par 100 kilogrammes.
Il serait cependant intéressant de recommencer cette tentative, soit en obte-
nant un nouvel abaissement de fret, soit en effectuant les transports par voi-
liers; les frais seraient ainsi très réduits et pourraient laisser un bénéfice
appréciable.
CONGO
Les indigènes du Congo, à l'exception de ceux qui habitent les régions de
la Haute-Sangha et du Chari et qui sont soumis à l'influence arabe, n'utilisent
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