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Genre : bon. Ce coton serait très désirable et de. vente facile. Il convien-
drait parfaitement pour les fabricants de bonneterie.
Valeur : 82 francs les 50 kilos égrenés.
Sur base du terme à 76 francs.
En raison de sa qualité, la production de ce coton par les indigènes de la
région de Marovoay mérite de retenir l'attention et d'être encouragée.
Le comité de l'Association Cotonnière coloniale, dans le but de favoriser l.a
culture du coton à Madagascar, a décidé de prendre à sa charge tous les frais
de transport en France des cotons produits dans l'île au cours de la prochaine
campagne.
Les lots reçus par l'Association Cotonnière coloniale seront, de plus,
réalisés par ses soins et à titre tout à fait gracieux, au mieux des intérêts des
expéditeurs.
Il est rappelé que la place du Havre étant le principal marché cotonnier
français, c'est sur ce port que devront être dirigés les envois de coton par
connaissement direct, afin d'éviter les frais toujours élevés d'une réexpédition de
Mdrseille et les retards qui en résultent.
PHYSIOLOGIE VÉGÉTALE
Les maladies du caféier au Congo Indépendant (1)
Note de M. E. de Wildeman, présentée par M. Guignard
Dans une note présentée en 1905 à une des séances de l'Académie des scien-
ces, M. J. Galland a attiré l'attention sur le Pellicularia Koleroga, champignon
qu'il faut considérer comme un important ennemi des caféiers. C'est à propos
de la découverte de cette espèce en Nouvelle-Calédonie que l'auteur a insisté
sur ce parasite et sur les moyens qu'il faut mettre en œuvre pour combattre
son action.
Il nous paraît très probable que ce champignon, fort mal connu encore, est
plus répandu qu'on ne le croit généralement. Parmi les matériaux rapportés par
la mission botanique et agricole d'Em. et M. Laurent au Congo Indépendant,
nous avons trouvé un certain nombre de maladies de caféiers, soit indigènes, soit
mis en culture. Ces champignons ont été étudiés par M. le professeur Henning,
du Jardin botanique de Berlin, qui a corroboré certaines déterminations d'Em.
Laurent, entre autres celle du Pellicularia Koleroga; il a également trouvé dans
ces récoltes l'Hemileia vastatrix. Le Pellicularia Koleroga attaque au Congo
toutes les parties des caféiers.; il forme des cordons mycéliêns blanchâtres qui
s'étendent des tiges sur les feuilles et les fruits, réunissant même entre elles
plusieurs feuilles à la surface desquelles il étale ses ramifications plus ou moins
dichotomes, présentant avec la toile de certaines araignées- une assez grande
analogie. Le développement du champignon est parfois si intense que tiges,
feuilles, fleurs et fruits sont réunis en une masse informe.
La maladie paraît n'avoir été observée au Congo que dans les régions où le
caféier est très ombragé et, par suite, dans une station très humide ; c'est dans
des conditions similaires que le Pellicularia a été remarqué également ailleurs.
Em. Laurent n'a malheureusement pas consigné dans ses notes, prises au
jour le jour, de remarques quant à la fréquence de la maladie que, d'après les
échantillons d'herbier, nous pouvons signaler en trois points de l'Etat du Congo :
Ikenge (Ruki), Basoko (Aruwimi) et environs de Bolomlo (Nouvelle-Anvers).
Quant à l'Hemileia vastatrix, il existe également au Congo ; mais jusqu'à ce
jour, il ne paraît pas encore très répandu ; il a été signalé par Em. Laurent en
deux points seulement de l'Etat : à l'Idanga (Kasai) et à Malema (Aruwimi).
Pas plus que pour le Pellicularia, nous ne pouvons dire si la maladie était
(1) Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, no 20 (14 mai 19C6).
Genre : bon. Ce coton serait très désirable et de. vente facile. Il convien-
drait parfaitement pour les fabricants de bonneterie.
Valeur : 82 francs les 50 kilos égrenés.
Sur base du terme à 76 francs.
En raison de sa qualité, la production de ce coton par les indigènes de la
région de Marovoay mérite de retenir l'attention et d'être encouragée.
Le comité de l'Association Cotonnière coloniale, dans le but de favoriser l.a
culture du coton à Madagascar, a décidé de prendre à sa charge tous les frais
de transport en France des cotons produits dans l'île au cours de la prochaine
campagne.
Les lots reçus par l'Association Cotonnière coloniale seront, de plus,
réalisés par ses soins et à titre tout à fait gracieux, au mieux des intérêts des
expéditeurs.
Il est rappelé que la place du Havre étant le principal marché cotonnier
français, c'est sur ce port que devront être dirigés les envois de coton par
connaissement direct, afin d'éviter les frais toujours élevés d'une réexpédition de
Mdrseille et les retards qui en résultent.
PHYSIOLOGIE VÉGÉTALE
Les maladies du caféier au Congo Indépendant (1)
Note de M. E. de Wildeman, présentée par M. Guignard
Dans une note présentée en 1905 à une des séances de l'Académie des scien-
ces, M. J. Galland a attiré l'attention sur le Pellicularia Koleroga, champignon
qu'il faut considérer comme un important ennemi des caféiers. C'est à propos
de la découverte de cette espèce en Nouvelle-Calédonie que l'auteur a insisté
sur ce parasite et sur les moyens qu'il faut mettre en œuvre pour combattre
son action.
Il nous paraît très probable que ce champignon, fort mal connu encore, est
plus répandu qu'on ne le croit généralement. Parmi les matériaux rapportés par
la mission botanique et agricole d'Em. et M. Laurent au Congo Indépendant,
nous avons trouvé un certain nombre de maladies de caféiers, soit indigènes, soit
mis en culture. Ces champignons ont été étudiés par M. le professeur Henning,
du Jardin botanique de Berlin, qui a corroboré certaines déterminations d'Em.
Laurent, entre autres celle du Pellicularia Koleroga; il a également trouvé dans
ces récoltes l'Hemileia vastatrix. Le Pellicularia Koleroga attaque au Congo
toutes les parties des caféiers.; il forme des cordons mycéliêns blanchâtres qui
s'étendent des tiges sur les feuilles et les fruits, réunissant même entre elles
plusieurs feuilles à la surface desquelles il étale ses ramifications plus ou moins
dichotomes, présentant avec la toile de certaines araignées- une assez grande
analogie. Le développement du champignon est parfois si intense que tiges,
feuilles, fleurs et fruits sont réunis en une masse informe.
La maladie paraît n'avoir été observée au Congo que dans les régions où le
caféier est très ombragé et, par suite, dans une station très humide ; c'est dans
des conditions similaires que le Pellicularia a été remarqué également ailleurs.
Em. Laurent n'a malheureusement pas consigné dans ses notes, prises au
jour le jour, de remarques quant à la fréquence de la maladie que, d'après les
échantillons d'herbier, nous pouvons signaler en trois points de l'Etat du Congo :
Ikenge (Ruki), Basoko (Aruwimi) et environs de Bolomlo (Nouvelle-Anvers).
Quant à l'Hemileia vastatrix, il existe également au Congo ; mais jusqu'à ce
jour, il ne paraît pas encore très répandu ; il a été signalé par Em. Laurent en
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Pas plus que pour le Pellicularia, nous ne pouvons dire si la maladie était
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