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- SOMMAIRE DU N° 2, D'AVRIL 1901
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- SOMMAIRE DU N° 3, DE JUILLET 1901
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- SOMMAIRE DU N° 4, D'OCTOBRE 1901
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Extrait du Bulletin Economique de la Tunisie
DE L'ÉLEVAGE DU VER A SOIE EN TUNISIE
En raison du développement que semble devoir prendre l'élevage du ver
à soie à Madagascar, notamment en Imerina et dans le Betsileo, il semble qu'il
y ait intérêt à reproduire ci-dessous un article P:I)'U récemment dans le Bulletin
de la, direction de l'agriculture, et du commerce de la Régence de Tunis, sous la
signature de M. A. Kebaïli, diplômé de l'Ecole nationale d'agriculture de Mont-
pellier. lt t .t t.. d 1 G 1 1. 1
La sériciculture était pratiquée dans la Grande Ile bien avant l'occupation
française ; mais les Malgaches, n'employant pour l'élevage du ver à soie d'abord,
et le travail de la soie ensuite, que des méthodes défectueuses et peu propres a
provoquer un rendement important, il n'est pas étonnant que cette industrie
n'ait pris jusqu'ici qu'un développement limité à la satisfaction des besoins
locaux.
Les études qui ont été faites et les expériences qui se poursuivent encore
actuellement sur cette importante question, si grosse de conséquences au point
de vue économique pour les régions quelque peu déshéritées de l'Imerina et du
Betsileo, permettent de bien augurer de l'avenir, et le temps n'est pas très
éloigné, peut-être, où notre grande colonie de l'Océan Indien pourra se placer
au nombre des pays producteurs de soie. Tel est du moins le but des efforts
que déploie actuellement l'administration locale dans cet ordre d'idées.
Tous ceux qui, dans la Colonie, s'intéressent, à un titre quelconque, au pro-
grès de la sériciculture pourront donc prendre connaissance de l'article dont
il s'agit, où ils trouveront, avec de précieux conseils, divers renseignements in-
téressants sur la production de la soie et la culture du mûrier.
« Si l'on consulte les statistiques de la production et de la consommation
« de la soie en Europe relatives à ces dix dernières années, on constate que non
« seulement la consommation de la soie dépasse la production, mais, qu'alors
« que cette production reste à peu près stationnaire, la consommation, au con-
« traire, devient de plus en plus grande. Ainsi, de 1892 à 1899, la production de
« la soie eu Europe a oscillé entre 13 et 15 millions de kilogrammes, tandis que
« la consommation a passé de 18 à 23 millions. L'Europe doit donc demander
« à l'étranger les quantités importantes de soie qui lui sont nécessaires.
« En ce qui concerne, en particulier, la France, les mêmes statistiques rnon-
« trent qu'elle consomme dans ses manufactures de tissus beaucoup plus de
« soie qu'elle n'en produit. L'éducateur de vers a soie est donc assuré de trou-
« ver un débouché pour ses cocons.
« L'étude des conditions de l'élevage des versa soie doit porter sur :
« 1° Les conditions naturelles ou climalériques ;
« 2e Les conditions techniques ;
« 3e Les conditions économiques.
« L'influence du climat se fait sentir sur les deux facteurs de la production ,
« sur la culture du mûrier et sur l'élevage proprement dit.
« Le ver à soie se nourrit de la feuille du mûrier.
« C'est le mûrier blanc [morus alba] qui donne la meilleure qualité de soie.
« Cet arbre, dont l'aire géographique est très étendue, réussit parfaitement en
« Tunisie, où l'on n'a pas, comme en France, et notamment dans les Cévennes,
« à craindre les gelées tardives du printemps, et où la température permet à
« l'arbre dépouillé de ses feuilles de se régénérer facilement.
Extrait du Bulletin Economique de la Tunisie
DE L'ÉLEVAGE DU VER A SOIE EN TUNISIE
En raison du développement que semble devoir prendre l'élevage du ver
à soie à Madagascar, notamment en Imerina et dans le Betsileo, il semble qu'il
y ait intérêt à reproduire ci-dessous un article P:I)'U récemment dans le Bulletin
de la, direction de l'agriculture, et du commerce de la Régence de Tunis, sous la
signature de M. A. Kebaïli, diplômé de l'Ecole nationale d'agriculture de Mont-
pellier. lt t .t t.. d 1 G 1 1. 1
La sériciculture était pratiquée dans la Grande Ile bien avant l'occupation
française ; mais les Malgaches, n'employant pour l'élevage du ver à soie d'abord,
et le travail de la soie ensuite, que des méthodes défectueuses et peu propres a
provoquer un rendement important, il n'est pas étonnant que cette industrie
n'ait pris jusqu'ici qu'un développement limité à la satisfaction des besoins
locaux.
Les études qui ont été faites et les expériences qui se poursuivent encore
actuellement sur cette importante question, si grosse de conséquences au point
de vue économique pour les régions quelque peu déshéritées de l'Imerina et du
Betsileo, permettent de bien augurer de l'avenir, et le temps n'est pas très
éloigné, peut-être, où notre grande colonie de l'Océan Indien pourra se placer
au nombre des pays producteurs de soie. Tel est du moins le but des efforts
que déploie actuellement l'administration locale dans cet ordre d'idées.
Tous ceux qui, dans la Colonie, s'intéressent, à un titre quelconque, au pro-
grès de la sériciculture pourront donc prendre connaissance de l'article dont
il s'agit, où ils trouveront, avec de précieux conseils, divers renseignements in-
téressants sur la production de la soie et la culture du mûrier.
« Si l'on consulte les statistiques de la production et de la consommation
« de la soie en Europe relatives à ces dix dernières années, on constate que non
« seulement la consommation de la soie dépasse la production, mais, qu'alors
« que cette production reste à peu près stationnaire, la consommation, au con-
« traire, devient de plus en plus grande. Ainsi, de 1892 à 1899, la production de
« la soie eu Europe a oscillé entre 13 et 15 millions de kilogrammes, tandis que
« la consommation a passé de 18 à 23 millions. L'Europe doit donc demander
« à l'étranger les quantités importantes de soie qui lui sont nécessaires.
« En ce qui concerne, en particulier, la France, les mêmes statistiques rnon-
« trent qu'elle consomme dans ses manufactures de tissus beaucoup plus de
« soie qu'elle n'en produit. L'éducateur de vers a soie est donc assuré de trou-
« ver un débouché pour ses cocons.
« L'étude des conditions de l'élevage des versa soie doit porter sur :
« 1° Les conditions naturelles ou climalériques ;
« 2e Les conditions techniques ;
« 3e Les conditions économiques.
« L'influence du climat se fait sentir sur les deux facteurs de la production ,
« sur la culture du mûrier et sur l'élevage proprement dit.
« Le ver à soie se nourrit de la feuille du mûrier.
« C'est le mûrier blanc [morus alba] qui donne la meilleure qualité de soie.
« Cet arbre, dont l'aire géographique est très étendue, réussit parfaitement en
« Tunisie, où l'on n'a pas, comme en France, et notamment dans les Cévennes,
« à craindre les gelées tardives du printemps, et où la température permet à
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