- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1113
- .......... Page(s) .......... 1125
- .......... Page(s) .......... 1171
- .......... Page(s) .......... 1231
- NOTES ET DOCUMENTS
- Comptes-rendus et Bibliographie
- Statistiques et Graphiques
- .......... Page(s) .......... 1271
- .......... Page(s) .......... 1272
- .......... Page(s) .......... 1277
- .......... Page(s) .......... 1278
- .......... Page(s) .......... 1279
- .......... Page(s) .......... 1280
- .......... Page(s) .......... 1281
- .......... Page(s) .......... 1282
- .......... Page(s) .......... 1283
- .......... Page(s) .......... 1284
- .......... Page(s) .......... 1285
- 1027 -
Nous devons signaler ici qu'en de nombreuses régions de France, au
cours de ces dernières années, la qualité du cheptel a été fortement amé-
liorée par le simple fait des engrais phosphatés répandus à la surface des
terres épuisées. Les abondantes ressources en phosphates naturels de cer-
tains pays de la France d'Outre-Mer (Tunisie, voire même Indochine)
sont sans doute appelées dans un avenir prochain, à rendre d'immenses
services à l'élevage colonial. Le Dr. Lesage, ancien chef du service vété-
rinaire de Tunisie, se fait le propagateur de l'extension à toutes nos colonies
de cette excellente méthode d'amélioration des pâturages, qui a une si
heureuse répercussion sur la qualité du cheptel. Mais il est bien évident
qu'actuellement de telles améliorations sont incompatibles avec l'économie
du paysan khmer et qu'un pareil effort en faveur de l'élevage ne pourra
être réalisé au Cambodge qu'avec l'appui matériel des pouvoirs publics.
2° — Dans les zones d'embouche
Dans les zones d'embouche, les améliorations culturales sont de réali-
sation plus facile et surtout plus immédiate.
La richesse naturelle du sol, grâce aux apports alluvionnaires périodi-
ques, n'oblige pas ici, comme dans les zones d'élevage extensif, à un amé-
nagement et à une amélioration sévère et onéreuse des pâturages. Aussi
bien, le problème pour ces régions apparaît-il moins complexe et doit-il
porter surtout sur la multiplication et la conservation des plantes fourragères.
a) Multiplication
Sur les terres de berges, on peut récolter de l'herbe de Para qui pousse
à l'état spontané, de l'herbe de Guinée, de l'herbe à Éléphant, du Passpa-
lum, de la Théosinte, enfin l'herbe de Bengale ou Panicum maximum
et panicum muticum. Ces plantes diverses peuvent être consommées vertes
ou mises en meule et compressées pour constitution d'un excellent foin.
Aux haras de Cochnchine, à TAN-SON-NHUT, depuis quelques années,
l'herbe de G.umst ainsi utilisée en meules de foin compressé et donne
pleine satisfaction. v+W}
Des essais aussi concluants ont été réalisés à Hué (Annam) et à Kg-Cham
(Cambodge) avec l'herbe de Para.
La qualité du sol permet également d'autres cultures secondaires con-
venant parfaitement aux animaux : le maïs, en grain et en vert, le sorgho,
les patates (feuilles et turbercules) le sarrasin (en vert et en grains) la canne
à sucre, la betterave fourragère, le manioc, le soja, l'arrowrot, enfin le riz
sauvage qui pousse à l'état spontané dans certaines régions d'inondation
persistante et qui, fauché vert, est particulièrement apprécié du bétail.
Nous devons signaler ici qu'en de nombreuses régions de France, au
cours de ces dernières années, la qualité du cheptel a été fortement amé-
liorée par le simple fait des engrais phosphatés répandus à la surface des
terres épuisées. Les abondantes ressources en phosphates naturels de cer-
tains pays de la France d'Outre-Mer (Tunisie, voire même Indochine)
sont sans doute appelées dans un avenir prochain, à rendre d'immenses
services à l'élevage colonial. Le Dr. Lesage, ancien chef du service vété-
rinaire de Tunisie, se fait le propagateur de l'extension à toutes nos colonies
de cette excellente méthode d'amélioration des pâturages, qui a une si
heureuse répercussion sur la qualité du cheptel. Mais il est bien évident
qu'actuellement de telles améliorations sont incompatibles avec l'économie
du paysan khmer et qu'un pareil effort en faveur de l'élevage ne pourra
être réalisé au Cambodge qu'avec l'appui matériel des pouvoirs publics.
2° — Dans les zones d'embouche
Dans les zones d'embouche, les améliorations culturales sont de réali-
sation plus facile et surtout plus immédiate.
La richesse naturelle du sol, grâce aux apports alluvionnaires périodi-
ques, n'oblige pas ici, comme dans les zones d'élevage extensif, à un amé-
nagement et à une amélioration sévère et onéreuse des pâturages. Aussi
bien, le problème pour ces régions apparaît-il moins complexe et doit-il
porter surtout sur la multiplication et la conservation des plantes fourragères.
a) Multiplication
Sur les terres de berges, on peut récolter de l'herbe de Para qui pousse
à l'état spontané, de l'herbe de Guinée, de l'herbe à Éléphant, du Passpa-
lum, de la Théosinte, enfin l'herbe de Bengale ou Panicum maximum
et panicum muticum. Ces plantes diverses peuvent être consommées vertes
ou mises en meule et compressées pour constitution d'un excellent foin.
Aux haras de Cochnchine, à TAN-SON-NHUT, depuis quelques années,
l'herbe de G.umst ainsi utilisée en meules de foin compressé et donne
pleine satisfaction. v+W}
Des essais aussi concluants ont été réalisés à Hué (Annam) et à Kg-Cham
(Cambodge) avec l'herbe de Para.
La qualité du sol permet également d'autres cultures secondaires con-
venant parfaitement aux animaux : le maïs, en grain et en vert, le sorgho,
les patates (feuilles et turbercules) le sarrasin (en vert et en grains) la canne
à sucre, la betterave fourragère, le manioc, le soja, l'arrowrot, enfin le riz
sauvage qui pousse à l'état spontané dans certaines régions d'inondation
persistante et qui, fauché vert, est particulièrement apprécié du bétail.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 147/226
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530390p/f147.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530390p/f147.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530390p/f147.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530390p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530390p