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Importance numérique et répartition du cheptel
Depuis janvier 1938, grâce à l'identification, l'estimation numérique du
bétail peut être établie sur des données plus précises.
Dans l'ensemble du secteur, l'espèce bovine domine nettement.
L'élevage bubalin n'est guère pratiqué que dans Kg-Chhnang aux abords
des grands lacs, dans quelques zones de la haute région de Kg-Speu et
dans le srok de Lœuk-Dek (Kandal).
Le pourcentage des vaches n'atteint celui des bœufs que dans les
provinces de Kg-Speu et Kg-Chhnang qui se prêtent à l'élevage extensif.
Dans Kandal, les bœufs dominent, mais surtout sur les terrains de berge
où se pratique l'engraissement.
A noter également que l'élevage bubalin est presque complètement
délaissé par les Cambodgiens, à tel point que dans Kg-Chhnang seulement
l'effectif est passé de 30.000 têtes en 1921 à moins de 15.000 en 1939. Il
y a à cela plusieurs raisons :
Le paysan khmer préfère de plus en plus le bœuf pour ses travaux de
labours, car il reproche au buffle d'être moins résistant surtout sous le
soleil et trop exigeant en eau; pourtant une paire de buffles laboure
facilement 6 hectares par an en terrain marécageux et gluant, alors qu'une
paire de bœufs dépasse rarement 4 hectares.
Le buffle n'est plus guère employé qu'en région forestière pour le
transport des bois. Là, travaillant surtout la nuit, à l'abri des ardeurs du
soleil, il donnerait un rendement plus satisfaisant ; sa puissante muscula-
ture lui permettant de transporter au loin de lourdes billes. Il faut recon-
naître aussi que l'élevage de cette espèce est plus aléatoire à cause de sa
plus grande sensibilité à la peste bovine et au barbone, qui déterminent
couramment une mortalité de 90%.
Dans la province de Kg-Chhnang, les quelques villages qui s'intéressent
encore à cet élevage sont : Svai-Chroum et Prasnep (srok de Roléa-Péir),
Krang-Lovéa, Chong-Mong, Péam-Thbèng, Khpos et Péani (srok de
Kg-Tralach) mais ce sont les khums de Mélom, Khon-Rang et Anchanh-
Ruong, du srok de Babaur et tout le srok de Kg-Lèng qui se prêtent le
mieux à l'entretien de ces animaux et où à notre sens un effort devrait
être tenté pour développer cet élevage.
Au cours de ces trois dernières années, grâce à de nombreuses vaccina-
tions préventives pratiquées régulièrement, nous n'avons enregistré qu'une
mortalité insignifiante. Mais ceci ne saurait suffire pour la préservation
de l'espèce et nous pensons qu'un programme d'action devrait être établi
d'urgence pour la multiplication de sujets très demandés par les riziculteurs
de Cochinchine et notamment ceux du Transbassac qui apprécient parti-
culièrement leur robustesse et leur rusticité.
Importance numérique et répartition du cheptel
Depuis janvier 1938, grâce à l'identification, l'estimation numérique du
bétail peut être établie sur des données plus précises.
Dans l'ensemble du secteur, l'espèce bovine domine nettement.
L'élevage bubalin n'est guère pratiqué que dans Kg-Chhnang aux abords
des grands lacs, dans quelques zones de la haute région de Kg-Speu et
dans le srok de Lœuk-Dek (Kandal).
Le pourcentage des vaches n'atteint celui des bœufs que dans les
provinces de Kg-Speu et Kg-Chhnang qui se prêtent à l'élevage extensif.
Dans Kandal, les bœufs dominent, mais surtout sur les terrains de berge
où se pratique l'engraissement.
A noter également que l'élevage bubalin est presque complètement
délaissé par les Cambodgiens, à tel point que dans Kg-Chhnang seulement
l'effectif est passé de 30.000 têtes en 1921 à moins de 15.000 en 1939. Il
y a à cela plusieurs raisons :
Le paysan khmer préfère de plus en plus le bœuf pour ses travaux de
labours, car il reproche au buffle d'être moins résistant surtout sous le
soleil et trop exigeant en eau; pourtant une paire de buffles laboure
facilement 6 hectares par an en terrain marécageux et gluant, alors qu'une
paire de bœufs dépasse rarement 4 hectares.
Le buffle n'est plus guère employé qu'en région forestière pour le
transport des bois. Là, travaillant surtout la nuit, à l'abri des ardeurs du
soleil, il donnerait un rendement plus satisfaisant ; sa puissante muscula-
ture lui permettant de transporter au loin de lourdes billes. Il faut recon-
naître aussi que l'élevage de cette espèce est plus aléatoire à cause de sa
plus grande sensibilité à la peste bovine et au barbone, qui déterminent
couramment une mortalité de 90%.
Dans la province de Kg-Chhnang, les quelques villages qui s'intéressent
encore à cet élevage sont : Svai-Chroum et Prasnep (srok de Roléa-Péir),
Krang-Lovéa, Chong-Mong, Péam-Thbèng, Khpos et Péani (srok de
Kg-Tralach) mais ce sont les khums de Mélom, Khon-Rang et Anchanh-
Ruong, du srok de Babaur et tout le srok de Kg-Lèng qui se prêtent le
mieux à l'entretien de ces animaux et où à notre sens un effort devrait
être tenté pour développer cet élevage.
Au cours de ces trois dernières années, grâce à de nombreuses vaccina-
tions préventives pratiquées régulièrement, nous n'avons enregistré qu'une
mortalité insignifiante. Mais ceci ne saurait suffire pour la préservation
de l'espèce et nous pensons qu'un programme d'action devrait être établi
d'urgence pour la multiplication de sujets très demandés par les riziculteurs
de Cochinchine et notamment ceux du Transbassac qui apprécient parti-
culièrement leur robustesse et leur rusticité.
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