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LA FOIRE DE PREK-KHPOP AU CAMBODGE
But
Dans l'extrême-ouest du Cambodge où l'industrie pastorale pourrait
constituer un des meilleurs revenus de la masse indigène, la création d'un
centre d'achat de bestiaux présente, outre la possibilité d'un contrôle sani-
taire efficace, cet immense avantage de mettre en rapport direct acheteurs
et éleveurs, d'établir ainsi une régularité des prix très proche de la valeur
marchande des animaux et de diminuer d'autant les spéculations auxquelles
s'appliquent de nombreux maquignons profitant de l'ignorance paysanne et
de cette assurance qui leur vient dans les régions excentriques.
Une telle défense de l'industrie pastorale, en éveillant la conscience
qu'elle devrait avoir des débouchés réguliers et des revenus possibles de
son bétail, ne peut que donner à chaque éleveur l'ambition d'augmenter
et d'améliorer son troupeau.
La création d'une foire en pleine région d'élevage se heurte à beaucoup
d'aléas. Il est difficile d'être assuré de la demande et même d'être certain
du désir qu'ont les éleveurs de céder leur disponible. Le Cambodgien est
particulièrement défiant de tout dispositif nouveau qui vient l'arracher à sa
routine : dans les rassemblements d'animaux que l'on exige à l'occasion des
marchés organisés, il voit ou bien une tentative pour le déposséder, ou bien
une manœuvre d'inquisition fiscale. Pour augmenter le nombre des animaux
présentés et celui des visiteurs de la foire, on risque d'être amené tant à
une propagande rigoureuse qu'à un programme tapageur de réjouissances
qui, de ces réunions, font davantage un concours de gens que de bétail. On
s'écarte ainsi du but recherché lors de la création de la foire.
Obéissant aux prescriptions reçues, des indigènes n'ayant aucune inten-
tion de les vendre y conduisent leurs attelages, certains d'y trouver amu-
sement dans les jeux et les bruits de la foule, tandis que l'éleveur vérita-
ble, venu de villages pauvres, échange à regret ses produits pour un argent
qu'il sent mal protégé de la multiplicité d'attractions insolites.
On y risque aussi de voir la plus grande partie du bétail invendue et
l'éleveur s'en retourner découragé, peu enclin par la suite à assurer l'appro-
visionnement de marchés périodiques car il n'est pas loin de penser que le
trop grand afflux de bétail n'a pu qu'entraîner la baisse des prix et encou-
rager la spéculation.
Le seul commerce de bétail qu'il soit possible d'aménager et de diriger
dans ce pays consiste à satisfaire la demande des grandes régions de cul-
ture à l'aide de troupeaux provenant des plaines sablonneuses, recouvertes
But
Dans l'extrême-ouest du Cambodge où l'industrie pastorale pourrait
constituer un des meilleurs revenus de la masse indigène, la création d'un
centre d'achat de bestiaux présente, outre la possibilité d'un contrôle sani-
taire efficace, cet immense avantage de mettre en rapport direct acheteurs
et éleveurs, d'établir ainsi une régularité des prix très proche de la valeur
marchande des animaux et de diminuer d'autant les spéculations auxquelles
s'appliquent de nombreux maquignons profitant de l'ignorance paysanne et
de cette assurance qui leur vient dans les régions excentriques.
Une telle défense de l'industrie pastorale, en éveillant la conscience
qu'elle devrait avoir des débouchés réguliers et des revenus possibles de
son bétail, ne peut que donner à chaque éleveur l'ambition d'augmenter
et d'améliorer son troupeau.
La création d'une foire en pleine région d'élevage se heurte à beaucoup
d'aléas. Il est difficile d'être assuré de la demande et même d'être certain
du désir qu'ont les éleveurs de céder leur disponible. Le Cambodgien est
particulièrement défiant de tout dispositif nouveau qui vient l'arracher à sa
routine : dans les rassemblements d'animaux que l'on exige à l'occasion des
marchés organisés, il voit ou bien une tentative pour le déposséder, ou bien
une manœuvre d'inquisition fiscale. Pour augmenter le nombre des animaux
présentés et celui des visiteurs de la foire, on risque d'être amené tant à
une propagande rigoureuse qu'à un programme tapageur de réjouissances
qui, de ces réunions, font davantage un concours de gens que de bétail. On
s'écarte ainsi du but recherché lors de la création de la foire.
Obéissant aux prescriptions reçues, des indigènes n'ayant aucune inten-
tion de les vendre y conduisent leurs attelages, certains d'y trouver amu-
sement dans les jeux et les bruits de la foule, tandis que l'éleveur vérita-
ble, venu de villages pauvres, échange à regret ses produits pour un argent
qu'il sent mal protégé de la multiplicité d'attractions insolites.
On y risque aussi de voir la plus grande partie du bétail invendue et
l'éleveur s'en retourner découragé, peu enclin par la suite à assurer l'appro-
visionnement de marchés périodiques car il n'est pas loin de penser que le
trop grand afflux de bétail n'a pu qu'entraîner la baisse des prix et encou-
rager la spéculation.
Le seul commerce de bétail qu'il soit possible d'aménager et de diriger
dans ce pays consiste à satisfaire la demande des grandes régions de cul-
ture à l'aide de troupeaux provenant des plaines sablonneuses, recouvertes
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