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- Comptes-rendus et Bibliographie.
- Statistiques mensuelles.
- Graphiques.
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NOTE SUR LES IRRIGATIONS AVEC ASSECS
ANTIMALARIENS
Les réseaux d'irrigation existant dans le Nord-Annam étaient ali-
mentés, jusqu'à une époque récente, par des prises en rivière. L'amenée
dans les périmètres irrigués, d'eau relativement chargée en limon n'a
occasionné aucune aggravation ni aucune extension du paludisme, comme
on a pu le constater, notamment sur le périmètre du Sông-Chu dans la
province de Thanh-hoa.
Depuis peu, des aménagements agricoles d'importance plus modeste
ont été réalisés suivant un principe différent, par constitution de réserves
d'eau à l'aide de barrages généralement en terre ; il sera ultérieurement
étendu à de grands réseaux actuellement en projet (Réseaux de Câm-
xuyên, de Quang-nam Sud et de Cu-va).
Les eaux provenant des réserves sont en général très claires, puisqu'elles
ont subi une décantation prolongée. On pouvait craindre a priori que
leur emploi pour les irrigations ne favorisât la pullulation des anophèles
vecteurs du paludisme, pullulation particulièrement à craindre pour les
petits réseaux qui se trouvent généralement à proximité immédiate de
zones mamelonnées où le paludisme sévit déjà.
On avait constaté, en effet, une aggravation du paludisme sur des
périmètres irrigués par norias, c'est-à-dire avec des eaux provenant de la
nappe phréatique donc relativement claires, et notamment sur les rizières
du village de Phu-nhon dans la province de Quang-ngai.
Il était donc nécessaire de mettre au point, avant la mise en service
des réserves d'eau, une méthode de lutte contre le paludisme. La ques-
tion a été étudiée à l'Arrondissement d'Hydraulique Agricole du Nord-
Annam par M. ANTOINE, Chef de la Subdivision de Quang-ngai et
Ingénieur anti-malarien de l'Annam, sur les rizières d'essai de Phu-nhon.
L'emploi de larvicides se révéla, comme il était à prévoir, coûteux et
d'une application difficile. On rechercha plutôt à empêcher l'évolution
normale des larves d'anophèles en pratiquant des assecs avec une pério-
dicité inférieure à la durée d'évolution de ces larves (sept à huit jours).
En 1935, une première série d'essais fut faite avec trois jours d'arro-
sage et trois jours sans arrosage. La méthode se révéla efficace contre les
larves, mais il convenait d'étudier de façon précise les répercussions de
ce mode d'irrigation sur le rendement des rizières. Les observations faites
et les pesées de récoltes montrèrent que toutes choses égales d'ailleurs,
ANTIMALARIENS
Les réseaux d'irrigation existant dans le Nord-Annam étaient ali-
mentés, jusqu'à une époque récente, par des prises en rivière. L'amenée
dans les périmètres irrigués, d'eau relativement chargée en limon n'a
occasionné aucune aggravation ni aucune extension du paludisme, comme
on a pu le constater, notamment sur le périmètre du Sông-Chu dans la
province de Thanh-hoa.
Depuis peu, des aménagements agricoles d'importance plus modeste
ont été réalisés suivant un principe différent, par constitution de réserves
d'eau à l'aide de barrages généralement en terre ; il sera ultérieurement
étendu à de grands réseaux actuellement en projet (Réseaux de Câm-
xuyên, de Quang-nam Sud et de Cu-va).
Les eaux provenant des réserves sont en général très claires, puisqu'elles
ont subi une décantation prolongée. On pouvait craindre a priori que
leur emploi pour les irrigations ne favorisât la pullulation des anophèles
vecteurs du paludisme, pullulation particulièrement à craindre pour les
petits réseaux qui se trouvent généralement à proximité immédiate de
zones mamelonnées où le paludisme sévit déjà.
On avait constaté, en effet, une aggravation du paludisme sur des
périmètres irrigués par norias, c'est-à-dire avec des eaux provenant de la
nappe phréatique donc relativement claires, et notamment sur les rizières
du village de Phu-nhon dans la province de Quang-ngai.
Il était donc nécessaire de mettre au point, avant la mise en service
des réserves d'eau, une méthode de lutte contre le paludisme. La ques-
tion a été étudiée à l'Arrondissement d'Hydraulique Agricole du Nord-
Annam par M. ANTOINE, Chef de la Subdivision de Quang-ngai et
Ingénieur anti-malarien de l'Annam, sur les rizières d'essai de Phu-nhon.
L'emploi de larvicides se révéla, comme il était à prévoir, coûteux et
d'une application difficile. On rechercha plutôt à empêcher l'évolution
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dicité inférieure à la durée d'évolution de ces larves (sept à huit jours).
En 1935, une première série d'essais fut faite avec trois jours d'arro-
sage et trois jours sans arrosage. La méthode se révéla efficace contre les
larves, mais il convenait d'étudier de façon précise les répercussions de
ce mode d'irrigation sur le rendement des rizières. Les observations faites
et les pesées de récoltes montrèrent que toutes choses égales d'ailleurs,
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