'.f' préparations ont pour but de débarrasser les graines des libres dont elles pourraient être revêtues et favoriser la germination d''ta M'nienrf.
Les Annamites déposent ensuite sur les sillons préparés et dans lesquels des trous ont été pratiqués, profonds de 10 centimètres et espacés de 40 à 50 centimètres, trois ou quatre graines qu'ils recou- rent de terre légère. Au Nghê-An, le coton est semé à la volée.
Il faut 8 à 10 kilogrammes de semences pour la culture d'un mau. Quatre indigènes exercés peuvent ensemencer un m ai par Jour.
Dans l'espace de quelques jours, de chaque trou sortent de terre deux ou trois germes. "Au deuxième mois, la tige a pris un certain développement. Les pieds sont alors éclaircis en arrachant ceux qui sont les moins bien venus et on rehausse ceux qui sont conservés, c'est-à-dire environ de 2.000 à 2.500 pieds par mau. Pendant les autres mois, les champs sont l'objet de peu de soins, tout au plus y a-il lieu d'opérer quelques sarclages qui exigent 10 à 15 journées de travail par mau cultivé. Si les cotonniers sont trop vigoureux, Il est avantageux de les écimer.
Pendant cette période, il est à craindre que la plante ne soit atta- quée par un ver, le Noctl(.(( xylina, dont la présence se manifeste Par le dépérissement du textile. Pour le détruire, les indigènes prennent une lamelle de bambou qu'ils effilent et au moyen de 1 ;t- quelle ils fouillent la terre entourant le cotonnier jusqu'à ce qu'ils aient pu extirper le ver qui peut causer des dégâts. Des insectes se rencontrent également sur les feuilles ou les '- fleurs et les précau- tons doivent être prises pour éviter l'envahissement de la planta- tion et les pertes qui pourront en résulter.
Récolte. — La récolte s'opère vers le mois de mai ou de juin et dure de quinze à vingt jours. Les fleurs ont fait place à des flocons recouverts d'une capsule dont le nombre varie sur chaque pied entre 25 et 30. Dès que les capsules s'entr'ouvrent, la cueillette du coton commence. Cette opération est lente parce que les flocons ne mûrissent pas tous en même temps. Les Annamites n'ignorent pas, l' oUre, que la qualité du coton dépend un peu du moment où on l' cueille. Si la capsule n'est pas assez mure, en effet, les soies sont tines, mais faibles ; trop attendre, le coton perd de son éclat et de 5°uplesse. Laissé trop tard sur pied, il est brûlé par le soleil, *s - 1 b res sont sèches.
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