Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1899 01 février 1899
Description : 1899/02/01 (A2,N8). 1899/02/01 (A2,N8).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530222h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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pluies. Il arrive fréquemment, surtout pour les riz hâtifs, que ces
semis sont brùlés par le soleil à la suite d'absence de pluie et faute
de moyens d'irrigation. Les pluies torrentielles y causent aussi des
degâts en entraînant les tout jeunes plants qui n'ont pas encore
prIs suffisamment racine, ou en les couchant. Dans ce cas, il faut
recommencer les semis.
Repiquage. — Quand les semis ont atteint 20 à 30 centimètres de
tuteur, on procède au repiquage. Pour ce travail, on emploie
1 d' t.
indistinctement des hommes des femmes et des enfants. On arrache les
Jeunes plants" on les frappe contre le pied pour enlever la terre
adhérente aux racines, et on les met en petits paquets, attachés avec
des bambous. Ces paquets sont transportés dans les rizières et placés
de distance en distance pour être à la portée des repiqueurs ; les
plants arrachés peuvent se conserver quelques jours avant d'être
repiqués ; mais, dans ce cas, ils commencent à jaunir et on s'expose
a en perdre. L'opération du repiquage se fait relativement vite : le
travailleur tient d'une main un paquet de mas, de l'autre il en
arrache 3 à 5 plants, suivant leur grosseur, et les enfonce de
quelques centimètres en terre ; le terrain étant bien détrempé, les
trous se referment tout seuls ; on repique ordinairement à 25 centi-
mètres en tous sens. La petite saison sèche, période de 15 à 21
IÇurs sans pluie, est très redoutée des cultivateurs, car, si elle sur-
ent immédiatement après le repiquage et avant que les racines
n'
n aient bien pris, la récolte est compromise.
Pour le repiquage et la coupe des riz, les propriétaires engagent
des indigènes qu'ils se chargent de payer en riz (paddy) après la
recolte, à raison de tant de mesures par travailleur, qui a droit, en
Outre, à un repas par jour, au tabac et au bétel pendant la durée
du travail. En prenant des gens à la journée, on paie les enfants
$15, les hommes et femmes 0$20 par jour, sans nourriture, etc.
b a 30 repiqueurs pourront préparer les mas et repiquer un hec-
tare en une journée.
Récolte. - On compte 3 à 4 mois du repiquage à la récolte. Pen-
ant ce temps, il suflit d'ouvrir ou de fermer les trous d'écoulement
Pratiqués dans les talus, suivant que l'on veut laisser écouler ou
garder l'eau de pluie ; ce travail est insignifiant. On coupe le riz hatit
Ordinairement à moitié tige; les chaumes sont pâturés par les bes-
tiaux, brûlés sur place, ou enfouis par un labour pour servir de
umier. Le riz tardif ou de saison, au contraire, est coupé plus près
pluies. Il arrive fréquemment, surtout pour les riz hâtifs, que ces
semis sont brùlés par le soleil à la suite d'absence de pluie et faute
de moyens d'irrigation. Les pluies torrentielles y causent aussi des
degâts en entraînant les tout jeunes plants qui n'ont pas encore
prIs suffisamment racine, ou en les couchant. Dans ce cas, il faut
recommencer les semis.
Repiquage. — Quand les semis ont atteint 20 à 30 centimètres de
tuteur, on procède au repiquage. Pour ce travail, on emploie
1 d' t.
indistinctement des hommes des femmes et des enfants. On arrache les
Jeunes plants" on les frappe contre le pied pour enlever la terre
adhérente aux racines, et on les met en petits paquets, attachés avec
des bambous. Ces paquets sont transportés dans les rizières et placés
de distance en distance pour être à la portée des repiqueurs ; les
plants arrachés peuvent se conserver quelques jours avant d'être
repiqués ; mais, dans ce cas, ils commencent à jaunir et on s'expose
a en perdre. L'opération du repiquage se fait relativement vite : le
travailleur tient d'une main un paquet de mas, de l'autre il en
arrache 3 à 5 plants, suivant leur grosseur, et les enfonce de
quelques centimètres en terre ; le terrain étant bien détrempé, les
trous se referment tout seuls ; on repique ordinairement à 25 centi-
mètres en tous sens. La petite saison sèche, période de 15 à 21
IÇurs sans pluie, est très redoutée des cultivateurs, car, si elle sur-
ent immédiatement après le repiquage et avant que les racines
n'
n aient bien pris, la récolte est compromise.
Pour le repiquage et la coupe des riz, les propriétaires engagent
des indigènes qu'ils se chargent de payer en riz (paddy) après la
recolte, à raison de tant de mesures par travailleur, qui a droit, en
Outre, à un repas par jour, au tabac et au bétel pendant la durée
du travail. En prenant des gens à la journée, on paie les enfants
$15, les hommes et femmes 0$20 par jour, sans nourriture, etc.
b a 30 repiqueurs pourront préparer les mas et repiquer un hec-
tare en une journée.
Récolte. - On compte 3 à 4 mois du repiquage à la récolte. Pen-
ant ce temps, il suflit d'ouvrir ou de fermer les trous d'écoulement
Pratiqués dans les talus, suivant que l'on veut laisser écouler ou
garder l'eau de pluie ; ce travail est insignifiant. On coupe le riz hatit
Ordinairement à moitié tige; les chaumes sont pâturés par les bes-
tiaux, brûlés sur place, ou enfouis par un labour pour servir de
umier. Le riz tardif ou de saison, au contraire, est coupé plus près
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