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qui séjournerait au pied de la plante la rendrait maladive et fini-
rait par la détruire. Aussi cette culture ne se rencontre guère dans
les terrains bas.
Les provinces de l'Annam qui, à tous ces points de vue, parais-
sent le mieux répondre aux conditions ci-dessus énumérées, sont le
Thanh-Hoa et le Binh-Thuàn, où la culture du coton est, après
celle du riz, le plus en faveur.
Des échantillons de terres de ces deux provinces ont été envoyés
au Laboratoire de Saigon.
Les Annamites utilisent également, pour cette culture, les ter-
rains d'alluvions légèrement sablonneux qui existent le long des
cours d'eau.
Toutes les terres, bien avant de recevoir les semailles, sont
remuées, fouillées profondément, bien désagrégées et copieusement
fumées. Les indigènes forment les amendements pour la culture du
coton avec des feuilles séchées, des fumiers d'étable ou d'écurie,
mélangés avec un peu de chaux, et parviennent ainsi à rendre ferti-
les les terres épuisées par des récoltes diverses qui s'effectuent suc-
cessivement dans la même année.
L'emploi des engrais chimiques ou minéraux qui jouent, en
Europe, un rôle prépondérant dans le rendement des cultures, n'est
pas connu des Annamites. Les phosphates de chaux, entre autres,
seraient des plus appréciés et conviendraient le mieux au sol de
l'Annam, qui est surtout dépourvu d'acide phosphorique et de
chaux.
Les Annamites préparent généralement leur terre avec la charrue.
Ce labourage est défectueux à cause de leurs instruments aratoires
primitifs qui ne remuent la terre qu'à une trop faible profondeur.
La mise en état d'un màti (1/2 hectare environ) nécessite l'emploi
de deux charrues avec deux buffles et deux hommes pendant dix
à douze jours.
Culture. - La terre, bien labourée, est disposée en sillons sur
lesquels on dépose le fumier destiné à recevoir les semences.
Les indigènes ne multiplient le cotonnier que par ses graines qui
proviennent généralement de la récolte présente. Avant d'être
mises en terre, les graines sont macérées quelques heures dans
l'eau ; puis elles sont mélangées avec du fumier de buffle bien sec.
Au Binh-Thuàn, on emploie de la cendre avec de la terre humide.
qui séjournerait au pied de la plante la rendrait maladive et fini-
rait par la détruire. Aussi cette culture ne se rencontre guère dans
les terrains bas.
Les provinces de l'Annam qui, à tous ces points de vue, parais-
sent le mieux répondre aux conditions ci-dessus énumérées, sont le
Thanh-Hoa et le Binh-Thuàn, où la culture du coton est, après
celle du riz, le plus en faveur.
Des échantillons de terres de ces deux provinces ont été envoyés
au Laboratoire de Saigon.
Les Annamites utilisent également, pour cette culture, les ter-
rains d'alluvions légèrement sablonneux qui existent le long des
cours d'eau.
Toutes les terres, bien avant de recevoir les semailles, sont
remuées, fouillées profondément, bien désagrégées et copieusement
fumées. Les indigènes forment les amendements pour la culture du
coton avec des feuilles séchées, des fumiers d'étable ou d'écurie,
mélangés avec un peu de chaux, et parviennent ainsi à rendre ferti-
les les terres épuisées par des récoltes diverses qui s'effectuent suc-
cessivement dans la même année.
L'emploi des engrais chimiques ou minéraux qui jouent, en
Europe, un rôle prépondérant dans le rendement des cultures, n'est
pas connu des Annamites. Les phosphates de chaux, entre autres,
seraient des plus appréciés et conviendraient le mieux au sol de
l'Annam, qui est surtout dépourvu d'acide phosphorique et de
chaux.
Les Annamites préparent généralement leur terre avec la charrue.
Ce labourage est défectueux à cause de leurs instruments aratoires
primitifs qui ne remuent la terre qu'à une trop faible profondeur.
La mise en état d'un màti (1/2 hectare environ) nécessite l'emploi
de deux charrues avec deux buffles et deux hommes pendant dix
à douze jours.
Culture. - La terre, bien labourée, est disposée en sillons sur
lesquels on dépose le fumier destiné à recevoir les semences.
Les indigènes ne multiplient le cotonnier que par ses graines qui
proviennent généralement de la récolte présente. Avant d'être
mises en terre, les graines sont macérées quelques heures dans
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Au Binh-Thuàn, on emploie de la cendre avec de la terre humide.
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