Ils pourront, par ce moyen, se procurer un noyau stable de coolies au prix de six piastres par mois, alors que la main-d'œuvre indigène se paie couramment 8 et 9 piastres par mois, lorsqu'elle est abondante.
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EN ANNAM (1) Le cotonnier croît, en Annam, sous la forme d'arbre, d'arbrisseau et de plante annuelle. Bien que n'occupant pas de vastes étendues, la culture du cotonnier est répandue dans toutes les provinces.
Le tableau ci-après indique les circonscriptions administratives avec les évaluations des surfaces cultivées en Annam. En l'absence de tout recensement, les évaluations dont il s'agit ne sont qu'approximatives.
Le coton est utilisé par les Annamites dans la fabrication des tissus grossiers qu'ils consomment et dans la confection de divers articles de literie indigène. Il donne lieu à un commerce d'expor- tation qui serait plus important si la culture, plus soignée, four- nissait un produit de qualité supérieure et si les craintes de disette ne forçaient les habitants à préférer à tout autre produit ceux qui servent à l'alimentation.
Les renseignements recueillis dans les provinces sur la culture du coton sont les suivants : Climat. — Terrain. — En général, le climat de l'Annam, favo- rable au cotonnier, donne une quantité de calorique suffisante pour amener le développement de la plante et la maturité du produit.
Le coton, bien que redoutant les grandes pluies, l'excès d'humi- - dité et les fortes chaleurs, trouve, en Annam, un acclimatement Propice dans la période intermédiaire qui s'écoule entre la saison des pluies et la saison sèche ; c'est l'époque à laquelle les indigènes - se livrent à cette culture, c'est-à dire pendant les premiers mois de l'année jusqu'en juin.
Les terrains reconnus aptes à favoriser la croissance du textile en question doivent être perméables, argilo-sablonneux. Le coton recherche les terrains frais ; ses racines pivotantes et profondes lui Permettent de résister aux effets d'une sécheresse passagère. L'eau
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