Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1899 01 mars 1899
Description : 1899/03/01 (A2,N9). 1899/03/01 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530223x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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r CAMBODGE (I)
Le clinial du C;lIlIhodgt, ('oll\'ÎI'IlI parliciilièremenl bien au colon-
n ici', <| ni peut être cultivé avec succès dans loute l'étendue decepavs.
Néanmoins, c'est dans la partie dn (Irand-Flenve (Mékong) com-
prise entre Banam et Krauchmar que cette culture s'esl plus spécia-
lement localisée.
Pendant la saison des hautes eaux, les berges du fleuve sont inon-
dées sur une prorondeur qui atteint à certains endroits 400 mètres.
Ce sonlces berges, appelées Chomcars, qui, fertilisées par les ap-
ports annuels du fleuve, sonl consacrées en partie à la culture du
colon.
Celte culture a pris une grandeextension dans ces dernières an-
nées, depuis la création, dans l'ile de Ksach-Ivandal, d'une usine à
égrener le coton. Celte création remonte à 1801 et la production
était alors de :2r> lino piculs ; en 1807, la récolte atteignait 135.000
pieuIs pour 0.000 hectares de terres cultivées.
Ces 0.000 hectares sont morcelés à l'infini, car presque chaque
famille cambodgienne des bords du fleuve a son champ de coton
variant de I î d'hectare à j ou 4 hectares comme superficie.
Il n'y a qu'une seule plantation importante, créée en 1898;
d'une superficie de 150 hectares, sur lesquels cinquante hectares
seulement ont été plantés en coton, à cause de l'époque tardive
à laquelle onl été commencés les travaux. Cette plantation appar-
tient à deux Européens.
Les résultats sonl à peu près les mêmes dans tout le Grand-Fleuve,
ils sont subordonnés à l'importance de la crue ; plus celle-ci aura
été l'orle et de longue durée, meilleurs ils seront.
L'état atmosphérique, à l'époque des semailles ou de la récolte, a
une grande influence sur le résultat final ; des pluies trop abondan-
tes et trop tardives à l'époque des semailles détruisent les graines et
nuisent au développement de la plante trop jeune ; de même que
des pluies trop hâtives et trop abondantes à l'époque de la récoltc
détériorent lescapsules et diminuent considérablement lo rondement.
Nous devons ajouter, toutefois, qu'au Cambodge, ces écarts do
saisons se produisent rarement et que le cotonnier a presque tou-
jours le temps do mûrir complètement ses capsules de novembre à
mars cl avril.
Il) oïl de M. I!i\i<|iieliais, (.liefdu Service de i\\ £ rici;l.iuv a i ( an l>ndg(\
r CAMBODGE (I)
Le clinial du C;lIlIhodgt, ('oll\'ÎI'IlI parliciilièremenl bien au colon-
n ici', <| ni peut être cultivé avec succès dans loute l'étendue decepavs.
Néanmoins, c'est dans la partie dn (Irand-Flenve (Mékong) com-
prise entre Banam et Krauchmar que cette culture s'esl plus spécia-
lement localisée.
Pendant la saison des hautes eaux, les berges du fleuve sont inon-
dées sur une prorondeur qui atteint à certains endroits 400 mètres.
Ce sonlces berges, appelées Chomcars, qui, fertilisées par les ap-
ports annuels du fleuve, sonl consacrées en partie à la culture du
colon.
Celte culture a pris une grandeextension dans ces dernières an-
nées, depuis la création, dans l'ile de Ksach-Ivandal, d'une usine à
égrener le coton. Celte création remonte à 1801 et la production
était alors de :2r> lino piculs ; en 1807, la récolte atteignait 135.000
pieuIs pour 0.000 hectares de terres cultivées.
Ces 0.000 hectares sont morcelés à l'infini, car presque chaque
famille cambodgienne des bords du fleuve a son champ de coton
variant de I î d'hectare à j ou 4 hectares comme superficie.
Il n'y a qu'une seule plantation importante, créée en 1898;
d'une superficie de 150 hectares, sur lesquels cinquante hectares
seulement ont été plantés en coton, à cause de l'époque tardive
à laquelle onl été commencés les travaux. Cette plantation appar-
tient à deux Européens.
Les résultats sonl à peu près les mêmes dans tout le Grand-Fleuve,
ils sont subordonnés à l'importance de la crue ; plus celle-ci aura
été l'orle et de longue durée, meilleurs ils seront.
L'état atmosphérique, à l'époque des semailles ou de la récolte, a
une grande influence sur le résultat final ; des pluies trop abondan-
tes et trop tardives à l'époque des semailles détruisent les graines et
nuisent au développement de la plante trop jeune ; de même que
des pluies trop hâtives et trop abondantes à l'époque de la récoltc
détériorent lescapsules et diminuent considérablement lo rondement.
Nous devons ajouter, toutefois, qu'au Cambodge, ces écarts do
saisons se produisent rarement et que le cotonnier a presque tou-
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mars cl avril.
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