Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1899 01 février 1899
Description : 1899/02/01 (A2,N8). 1899/02/01 (A2,N8).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530222h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
v — 258 -
creuset de réception, pas d'ouverture permanente pour la sortie du
métal en fusion, qui se rassemble au fond de la cuve, c'est-à-dire
sur le sol légèrement creusé à cet effet ; la tuyère est lutée avec de
l'argile. A la fin de chaque opération, on l'enlève pour sortir le
bloc de métal. LjÜr est amené dans l'appareil par un double souf-
flet, formé de deux troncs d'arbres creux, dans lesquels se meuvent
des pistons garnis de chiffons ; ils sont placés verticalement, et chacun
d'eux est muni, à sa partie inférieure, d'un tube de bambou qui se
rend dans la tuyère.
On met dans le four des charbons allumés, puis une épaisse cou-
che de charbon de bois ; on active le feu au moyen de la soufflerie,
on charge ensuite alternativement de couches de minerai et de
charbon de bois qui sont introduites par l'ouverture supérieure, ou
gueulard, de ce four à cuve en miniature. « Ces fourneaux, dit
« M. le Colonel Tournier, peuvent produire environ cinq kilos
« d'étain par jour, et le prix de revient, en comptant simplement les
« cinq coolies nécessaires (un à l'extraction du minerai, un au
« lavage et au broyage, un à la fabrication du charbon de bois, deux
« à la ventilation et à la charge du fourneau), est de 1 $ 00 les
« cinq kilos, le prix de la journée des coolies étant calculé à
« vingt cents. » (1)
Il me semble que le poids de métal préparé est un peu fort. Bien
que l'exploitation soit des plus simples, les trous verticaux d'où l'on
tire le minerai n'ayant guère que 0 m 80 à 1 m 00 de profondeur,
il me paraît difficile qu'un seul travailleur, en une seule journée,
extraie une quantité de minerai suffisante pour produire cinq kilos
de métal. Dans le cas contraire, l'opération serait très rémunéra-
trice puisque le prix de revient d'un kilo serait de vingt cents, environ
0 fr. 50.
D'après le même rapport, on peut estimer la production annuelle
à 1.500 kilog. représentant dans le pays une valeur marchande de
750 ce qui porte le kilo du métal à 1/2 piastre ou 50 cents. Si
cette affirmation était bien contrôlée, elle suffirait pour prouver que
l'exploitation est rémunératrice ; elle laisserait encore, si les prix de
1890 à 1898 (2) se sont maintenus, plus de 500 $ par tonne pour
les frais de transport et les bénéfices.
(1) Rapport sur les mines du Bas-Laos du. 15 juin 1897.
(2) Id. id. id.
creuset de réception, pas d'ouverture permanente pour la sortie du
métal en fusion, qui se rassemble au fond de la cuve, c'est-à-dire
sur le sol légèrement creusé à cet effet ; la tuyère est lutée avec de
l'argile. A la fin de chaque opération, on l'enlève pour sortir le
bloc de métal. LjÜr est amené dans l'appareil par un double souf-
flet, formé de deux troncs d'arbres creux, dans lesquels se meuvent
des pistons garnis de chiffons ; ils sont placés verticalement, et chacun
d'eux est muni, à sa partie inférieure, d'un tube de bambou qui se
rend dans la tuyère.
On met dans le four des charbons allumés, puis une épaisse cou-
che de charbon de bois ; on active le feu au moyen de la soufflerie,
on charge ensuite alternativement de couches de minerai et de
charbon de bois qui sont introduites par l'ouverture supérieure, ou
gueulard, de ce four à cuve en miniature. « Ces fourneaux, dit
« M. le Colonel Tournier, peuvent produire environ cinq kilos
« d'étain par jour, et le prix de revient, en comptant simplement les
« cinq coolies nécessaires (un à l'extraction du minerai, un au
« lavage et au broyage, un à la fabrication du charbon de bois, deux
« à la ventilation et à la charge du fourneau), est de 1 $ 00 les
« cinq kilos, le prix de la journée des coolies étant calculé à
« vingt cents. » (1)
Il me semble que le poids de métal préparé est un peu fort. Bien
que l'exploitation soit des plus simples, les trous verticaux d'où l'on
tire le minerai n'ayant guère que 0 m 80 à 1 m 00 de profondeur,
il me paraît difficile qu'un seul travailleur, en une seule journée,
extraie une quantité de minerai suffisante pour produire cinq kilos
de métal. Dans le cas contraire, l'opération serait très rémunéra-
trice puisque le prix de revient d'un kilo serait de vingt cents, environ
0 fr. 50.
D'après le même rapport, on peut estimer la production annuelle
à 1.500 kilog. représentant dans le pays une valeur marchande de
750 ce qui porte le kilo du métal à 1/2 piastre ou 50 cents. Si
cette affirmation était bien contrôlée, elle suffirait pour prouver que
l'exploitation est rémunératrice ; elle laisserait encore, si les prix de
1890 à 1898 (2) se sont maintenus, plus de 500 $ par tonne pour
les frais de transport et les bénéfices.
(1) Rapport sur les mines du Bas-Laos du. 15 juin 1897.
(2) Id. id. id.
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