Bassins du Se-Don, du Se-bang-Hien, du Se-bang-Faï, du Nam- hin-Boun et du Nam-ka-Dinh.
Le Mékong, entre Bassac et Patchoum, reçoit, à gauche, un cer- talO nombre d'affluents bien moins importants que le Se-Khong.
Le grand fleuve se rapproche, en effet, beaucoup, dans cette région, de la côte d'Annam; par suite, les rivières qui lui apportent leurs eaux ont des bassins de plus faible étendue.
Les principales sont : Le Se-Don ; Le Se-bang-Hien ; t) , Le Se-ban-Faï ; Le Nam-hin-Boun ; Le Nam-ka-Dinh ; Le Se-Don prend sa source dans le plateau des Bolovens ; sa direction devient bientôt E.-O. ; il passe à Saravan et Kam-tong-laï.
Un peu avant ce dernier point, il fait un coude pour se diriger vers le Sud en se rapprochant peu à peu du Mékong, dans lequel il se jette à quelques kilomètres au nord du Bassac.
Le Se-bang-Hien et son principal affluent, le Se-Tchepon, prennent leur source dans les environs d'Ai-Lao (Lao-Bao des Annamites); ils ont aussi de l'Est à l'Ouest ; après un léger crochet vers le Sud, le e-bang-Hien, grossi du Se-Tchepon, reprend sa direction primitive jusqu'au Mékong, où il débouche en face de Kemmarat ; il passe à Song-Khon.
La source du Se-bang-Faï est voisine de celles du Se-bang-Hien et du Se-Tchepon, mais ses eaux coulent du S.-E. au N.-O. jusqu'à Pou-Houa, à la hauteur de Lakhon, puis, de ce village, jusqu'au con- fluent, en face de Panom, du N.-E. au S.-O.
(1) Voir les numéros du Ie1' septembre et du 1er octobre 1898 du Bulletin Economique.
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