Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1899 01 janvier 1899
Description : 1899/01/01 (A2,N7). 1899/01/01 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65302213
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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les champs, on compte surtoutsur l'aide mutuelle. Le contrat de louage
est très lâche et n'entraine pas des obligations strictes. Lorsqu'un
habitant veut aller chercher le fer dans le Trân-Ninh et a besoin
de coolies, les gens qui ont besoin de fer s'engagent pour le transport.
Ils sont nourris, mais ne reçoivent pas d'argent. Leur paiement
s'effectue en nature ; sur dix barres, ils en gardent deux pour leur
salaire ; les coolies marchent quand et comme ils veulent, sans fixa-
tion ni limite de temps.
Le transport des marchandises à Luang-Prabang s'opère à peu près
de même ; les coolies reçoivent leur nourriture pendant la route,
une petite provision d'opium et des vêtements ; quand ils sont de
retour au village, on leur remet une somme de deux bia (trois pias-
tres environ). Il n'est tenu compte ni du temps que l'on a mis pour
faire la route, ni des séjours plus ou moins longs. Dans ces condi-
tions, il est assez difficile de définir le prix de revient des transports.
* Un commerçant européen, pour qui le temps est précieux, ne pour-
rait opérer de la même manière.
En attendant qu'une route permette d'organiser des convois de
bœufs porteurs, il est indispensable que les Européens qui viendront
dans ce pays amènent des indigènes annamites ou chinois, tant pour
les transports à faire que pour les travaux d'exploitations agricoles
ou minières. En aucun cas, il ne faut compter sur les habitants du
pays.
Les Laos répugnent à travailler aux gages ; ils considèrent le
travail salarié comme dégradant.
Le territoire des Hua-Phans est traversé, dans toute sa longueur.
par la route de Luang-Prabang à Chobo. C'est cette voie que suivent
les marchands qui descendent au Tonkin ou qui montent à Luang-
Prabang.
Cette route est excessivement accidentée et il ne faut pas songer
à se servir de mulets et de bœufs porteurs pour les transports. En
dehors de cette voie, qui a été améliorée, des sentiers laotiens
relient les principaux centres entre eux.
Les chemins sont impraticables pendant la saison des pluies ; les
convois ne peuvent se faire que pendant la saison sèche, c'est-à-
dire du mois de novembre jusqu'au mois d'avril.
Les trois rivières qui sillonnent le pays ne sont pas navigables à
cause des nombreux barrages de roches qui obstruent leur lit sur
tout leur parcours dans le territoire des Hua-Phans. Les transac-
les champs, on compte surtoutsur l'aide mutuelle. Le contrat de louage
est très lâche et n'entraine pas des obligations strictes. Lorsqu'un
habitant veut aller chercher le fer dans le Trân-Ninh et a besoin
de coolies, les gens qui ont besoin de fer s'engagent pour le transport.
Ils sont nourris, mais ne reçoivent pas d'argent. Leur paiement
s'effectue en nature ; sur dix barres, ils en gardent deux pour leur
salaire ; les coolies marchent quand et comme ils veulent, sans fixa-
tion ni limite de temps.
Le transport des marchandises à Luang-Prabang s'opère à peu près
de même ; les coolies reçoivent leur nourriture pendant la route,
une petite provision d'opium et des vêtements ; quand ils sont de
retour au village, on leur remet une somme de deux bia (trois pias-
tres environ). Il n'est tenu compte ni du temps que l'on a mis pour
faire la route, ni des séjours plus ou moins longs. Dans ces condi-
tions, il est assez difficile de définir le prix de revient des transports.
* Un commerçant européen, pour qui le temps est précieux, ne pour-
rait opérer de la même manière.
En attendant qu'une route permette d'organiser des convois de
bœufs porteurs, il est indispensable que les Européens qui viendront
dans ce pays amènent des indigènes annamites ou chinois, tant pour
les transports à faire que pour les travaux d'exploitations agricoles
ou minières. En aucun cas, il ne faut compter sur les habitants du
pays.
Les Laos répugnent à travailler aux gages ; ils considèrent le
travail salarié comme dégradant.
Le territoire des Hua-Phans est traversé, dans toute sa longueur.
par la route de Luang-Prabang à Chobo. C'est cette voie que suivent
les marchands qui descendent au Tonkin ou qui montent à Luang-
Prabang.
Cette route est excessivement accidentée et il ne faut pas songer
à se servir de mulets et de bœufs porteurs pour les transports. En
dehors de cette voie, qui a été améliorée, des sentiers laotiens
relient les principaux centres entre eux.
Les chemins sont impraticables pendant la saison des pluies ; les
convois ne peuvent se faire que pendant la saison sèche, c'est-à-
dire du mois de novembre jusqu'au mois d'avril.
Les trois rivières qui sillonnent le pays ne sont pas navigables à
cause des nombreux barrages de roches qui obstruent leur lit sur
tout leur parcours dans le territoire des Hua-Phans. Les transac-
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