Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1899 01 janvier 1899
Description : 1899/01/01 (A2,N7). 1899/01/01 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65302213
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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mari qui peut ensuite reprendre à son gré l'épouse infidèle ou la
répudier. En cette dernière occurrence, elle se marie généralement
avec celui qui l'a débauchée.
Les Thays brûlent leurs morts.
L instruction est donné aux enfants par des notables ou des vieil-
lards qui remplissent les fonctions de maîtres d'écoles ; ils ne tou-
chent aucun salaire ; la considération dont ils jouissent et les atten-
tions dont ils sont l'objet de la part des autres habitants les récom-
pensent suffisamment de leurs peines. L'écriture thay diffère
sensiblement de' celle des Laos.
Les chants sont monotones et presque parlés. Lorsqu'un étran-
ger est invité à une fête, les femmes psalmodient en son honneur
une improvisation rythmée dans laquelle elles vantent ses qualités.
Les instruments de musique thays se bornent à deux petites flûtes
accolées, d'où il sort des sons à peu près semblables à ceux du
(( Kèn » annamite (sorte de hautbois dont il n'est joué qu'aux
enterrements).
~— Les Khas ou Phou-Theng (habitants des sommets) sont
de petite taille, ils ont le teint très foncé et portent les cheveux
tombant sur les épaules ou ramenés en chignon derrière la tête.
Leurs vêtements et leur nourriture sontà peu près les mêmes que
celle des autres habitants du pays.
Les villages, toujours situés sur les sommets, sont construits dans
le même style que les villages laotiens des Hua-Phans ; ils ont
cependant un aspect plus misérable. Les Khas, il est vrai, ne les
habitent pas pendant les travaux des champs ; ils se construisent des
abris à proximité des plantations qu'ils font sur les versants des
montagnes et ne se réunissent au village qu'à l'occasion de fêtes ou
pour des cas particuliers.
Les Khas n'ont pas d'écriture ; ils se servent, pour correspondre
entre eux, de baguettes de bois qu'ils marquent de coches plus ou
moins rapprochées, suivant la signification convenue. Ils pratiquent
le culte des ancêtres et croient à une autre vie.
Les mariages se font sans grande cérémonie. Le jour où le jeune
homme verse aux parents de la jeune fille la somme qui lui a été
demandée, un repas est offert aux parents et aux voisins et, le soir
même, les jeunes mariés s'installent chez eux.
Les cadavres ne restent jamais plus d'un jour et d'une nuit dans
mari qui peut ensuite reprendre à son gré l'épouse infidèle ou la
répudier. En cette dernière occurrence, elle se marie généralement
avec celui qui l'a débauchée.
Les Thays brûlent leurs morts.
L instruction est donné aux enfants par des notables ou des vieil-
lards qui remplissent les fonctions de maîtres d'écoles ; ils ne tou-
chent aucun salaire ; la considération dont ils jouissent et les atten-
tions dont ils sont l'objet de la part des autres habitants les récom-
pensent suffisamment de leurs peines. L'écriture thay diffère
sensiblement de' celle des Laos.
Les chants sont monotones et presque parlés. Lorsqu'un étran-
ger est invité à une fête, les femmes psalmodient en son honneur
une improvisation rythmée dans laquelle elles vantent ses qualités.
Les instruments de musique thays se bornent à deux petites flûtes
accolées, d'où il sort des sons à peu près semblables à ceux du
(( Kèn » annamite (sorte de hautbois dont il n'est joué qu'aux
enterrements).
~— Les Khas ou Phou-Theng (habitants des sommets) sont
de petite taille, ils ont le teint très foncé et portent les cheveux
tombant sur les épaules ou ramenés en chignon derrière la tête.
Leurs vêtements et leur nourriture sontà peu près les mêmes que
celle des autres habitants du pays.
Les villages, toujours situés sur les sommets, sont construits dans
le même style que les villages laotiens des Hua-Phans ; ils ont
cependant un aspect plus misérable. Les Khas, il est vrai, ne les
habitent pas pendant les travaux des champs ; ils se construisent des
abris à proximité des plantations qu'ils font sur les versants des
montagnes et ne se réunissent au village qu'à l'occasion de fêtes ou
pour des cas particuliers.
Les Khas n'ont pas d'écriture ; ils se servent, pour correspondre
entre eux, de baguettes de bois qu'ils marquent de coches plus ou
moins rapprochées, suivant la signification convenue. Ils pratiquent
le culte des ancêtres et croient à une autre vie.
Les mariages se font sans grande cérémonie. Le jour où le jeune
homme verse aux parents de la jeune fille la somme qui lui a été
demandée, un repas est offert aux parents et aux voisins et, le soir
même, les jeunes mariés s'installent chez eux.
Les cadavres ne restent jamais plus d'un jour et d'une nuit dans
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