Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1899 01 janvier 1899
Description : 1899/01/01 (A2,N7). 1899/01/01 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65302213
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages.- .......... Page(s) .......... 244
- 224 —
La population des Ilua-Phans est très variée. Comme dans la plus
grande partie du Laos, plusieurs races y vivent juxtaposées.
Laos.— Les Laos sont de taille assez élevée, et robustes, mais
l'oisiveté dans laquelle ils vivent leur enlève toute énergie physique
et morale. Ils ont une physionomie ouverte, des traits réguliers, un
teint assez blanc et portent les cheveux en brosse.
La coupe des vêtements d'homme se rapproche beaucoup de celle
des vêtements annamites : un large pantalon et une sorte de veste.
Les femmes revêtent une jupe qui descend jusqu'à la cheville. La
partie supérieure est bordée d'une étoffe rouge agrémentée de bro-
deries. Cette bordure monte jusque sous les bras et recouvre les
seins. Une veste très courte, laissant voir la partie supérieure de la
jupe, complète l'habillement; sur l'épaule est jetée une écharpe de
couleurs variées. Les femmes mariées roulent leurs cheveux en chi-
gnon sur le sommet de la tête ; les jeunes filles les laissent tomber
naturellement attachés par un ruban.
Les jours de fête, les femmes enroulent autour de la tête, au
moyen de fils savamment combinés, un turban plus ou moins
agrémenté de broderies.
Les bijoux, tous en argent, consistent en bracelets, colliers, bou-
cles d'oreilles et épingles à cheveux.
Les Laos sont très sobres en temps ordinaire. La base de leur
nourriture est le riz gluant qu'ils font cuire à la vapeur d'eau et
qu'ils mangent avec du poisson salé ou simplement avec des piments
grillés ou conservés dans le sel. Ils boivent de l'eau pure.
Les villages laotiens sont toujours situés à proximité d'un cours
d'eau. La disposition des cases, toutes élevées sur pilotis et pres-
sées les unes contre les autres, est parallèle au fleuve ; la porte
d'entrée s'ouvre vers l'Est. Pas d'arbres fruitiers ni de verdure pour
égayer la vue. Autant les villages qui se trouvent sur les bords du
Mékong ont un aspect riant et une apparence de fraicheur avec
leurs jardins remplis d'arbres fruitiers et leurs maisons coiffées
d'épais ombrages, autant les villages des Ilua-Phans ont un aspect
triste et désolé. Peut-être faut-il attribuer cet état de choses à
l'abandon des anciens villages, lors des récentes guerres auxquelles
le pays fut en butte. A certains endroits, en effet, on trouve des
emplacements assez grands entièrement plantés d'arbres fruitiers,
tels que manguiers, jacquiers, pamplemoussiers, orangers, etc.
La population des Ilua-Phans est très variée. Comme dans la plus
grande partie du Laos, plusieurs races y vivent juxtaposées.
Laos.— Les Laos sont de taille assez élevée, et robustes, mais
l'oisiveté dans laquelle ils vivent leur enlève toute énergie physique
et morale. Ils ont une physionomie ouverte, des traits réguliers, un
teint assez blanc et portent les cheveux en brosse.
La coupe des vêtements d'homme se rapproche beaucoup de celle
des vêtements annamites : un large pantalon et une sorte de veste.
Les femmes revêtent une jupe qui descend jusqu'à la cheville. La
partie supérieure est bordée d'une étoffe rouge agrémentée de bro-
deries. Cette bordure monte jusque sous les bras et recouvre les
seins. Une veste très courte, laissant voir la partie supérieure de la
jupe, complète l'habillement; sur l'épaule est jetée une écharpe de
couleurs variées. Les femmes mariées roulent leurs cheveux en chi-
gnon sur le sommet de la tête ; les jeunes filles les laissent tomber
naturellement attachés par un ruban.
Les jours de fête, les femmes enroulent autour de la tête, au
moyen de fils savamment combinés, un turban plus ou moins
agrémenté de broderies.
Les bijoux, tous en argent, consistent en bracelets, colliers, bou-
cles d'oreilles et épingles à cheveux.
Les Laos sont très sobres en temps ordinaire. La base de leur
nourriture est le riz gluant qu'ils font cuire à la vapeur d'eau et
qu'ils mangent avec du poisson salé ou simplement avec des piments
grillés ou conservés dans le sel. Ils boivent de l'eau pure.
Les villages laotiens sont toujours situés à proximité d'un cours
d'eau. La disposition des cases, toutes élevées sur pilotis et pres-
sées les unes contre les autres, est parallèle au fleuve ; la porte
d'entrée s'ouvre vers l'Est. Pas d'arbres fruitiers ni de verdure pour
égayer la vue. Autant les villages qui se trouvent sur les bords du
Mékong ont un aspect riant et une apparence de fraicheur avec
leurs jardins remplis d'arbres fruitiers et leurs maisons coiffées
d'épais ombrages, autant les villages des Ilua-Phans ont un aspect
triste et désolé. Peut-être faut-il attribuer cet état de choses à
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le pays fut en butte. A certains endroits, en effet, on trouve des
emplacements assez grands entièrement plantés d'arbres fruitiers,
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