Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1912 01 juillet 1912
Description : 1912/07/01 (A15,N97)-1912/08/31. 1912/07/01 (A15,N97)-1912/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530126t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
— 522 —
2e L'action bactéricide produite par le permanganate esl, de loutes les actions
agissantes, la seule qui puisse débarrasser l'eau de ses germes pathogènes ;
3° La formation du précipite d'oxydes de manganèse, qui, d'après MM. Ferraud
et Georges Lambert, produirait seule la stérilisation, n'a qu'une action bactéri-
cide assez faible, moins importante même que celle que nous lui avions attribuée.
Si, en effet, on traite une eau qui, après stérilisation, a été ensemencée de
vibrions cholériques, de bacilles typhiques, de colibacilles ou de bacilles pyocya-
niques, par 3 ou 6 centigrammes par litre de permanganate de potasse, puis,
immédiatement après, par la quantité correspondante de sulfate de manganèse,
de sulfate de fer ou d'hyposulfite de soude, on obtient bien ordinairement la
destruction des vibrions cholériques, qui sont peu résistants, mais, toujours, le
plus grand nombre des bacilles typhiques, pyocyaniques et colibacilles restent
vivants.
Si MM. Ferraud et Georges Lambert ont pu trouver des résultats différents,
cela tient sans doute à ce qu'ils ont employé pour réduire le permanganate, de
l'eau oxygénée, qui, par l'oxygène naissant qu'elle dégage, augmente l'action
bactéricide des réactions.
Nous avons d'ailleurs remarqué que l'action bactéricide des réactions qui se
produisent entre le permanganate et le sel réducteur, varie avec celui-ci. EIII est
un peu plus forte avec le sulfate de manganèse qu'avec le sulfate de fer et un peu
plus faible avec l'hyposulsite de soude qu'avec ce dernier.
Pour pouvoir obtenir une eau débarrassée de ses germes pathogènes communs
(vibrion cholérique, bacille tvphique, bacille pyocyanique) il est donc nécessaire
de faire agir tout d'abord sur elle le permanganate. Nous avons reconnu qu'à la
dose de 3 centigrammes de permanganate de potasse par litre, la durée de celte
action devait être de 10 minutes au moins, pour permettre d'avoir, après traite-
ment complet, une eau épurée sans danger (').
Nous avons reconnu aussi qu'on pouvait employer les permanganates à doses
beaucoup moindres, sans préjudice pour la stérilisation, en augmentant la durée
de leur action. C'est ainsi qu'alors que 3 centigrammes de permanganate de
potasse par litre d'eau, sont nécessaires pour tuer en un quart d'heure le bacille
typhique et le bacille pyocyanique, il n'est besoin d'employer que 2 centigrammes
de ce corps, si on le fait agir pendant une demi-heure, et 3 à 4 milligrammes
seulement, si on le fait agir pendant une heure, pour produire la même stéri-
lisation.
Cette constatat ion nous a permis d'établir, comme on le verra plus loin, un
procédé d'épuration des eaux en grand qui donne l'eau épurée, débarrassée de
toute trace de réactif chimique, à moins de i centime la tonne.
(1) Dans ces expériences il ne faut pas se contenter d'ensemencer l'eau après filtration, mais
bien l'eau avec le précipité, car celui-ci pourrait retenir les germes non détruits et les résul-
tats seraient ainsi faussés.
2e L'action bactéricide produite par le permanganate esl, de loutes les actions
agissantes, la seule qui puisse débarrasser l'eau de ses germes pathogènes ;
3° La formation du précipite d'oxydes de manganèse, qui, d'après MM. Ferraud
et Georges Lambert, produirait seule la stérilisation, n'a qu'une action bactéri-
cide assez faible, moins importante même que celle que nous lui avions attribuée.
Si, en effet, on traite une eau qui, après stérilisation, a été ensemencée de
vibrions cholériques, de bacilles typhiques, de colibacilles ou de bacilles pyocya-
niques, par 3 ou 6 centigrammes par litre de permanganate de potasse, puis,
immédiatement après, par la quantité correspondante de sulfate de manganèse,
de sulfate de fer ou d'hyposulfite de soude, on obtient bien ordinairement la
destruction des vibrions cholériques, qui sont peu résistants, mais, toujours, le
plus grand nombre des bacilles typhiques, pyocyaniques et colibacilles restent
vivants.
Si MM. Ferraud et Georges Lambert ont pu trouver des résultats différents,
cela tient sans doute à ce qu'ils ont employé pour réduire le permanganate, de
l'eau oxygénée, qui, par l'oxygène naissant qu'elle dégage, augmente l'action
bactéricide des réactions.
Nous avons d'ailleurs remarqué que l'action bactéricide des réactions qui se
produisent entre le permanganate et le sel réducteur, varie avec celui-ci. EIII est
un peu plus forte avec le sulfate de manganèse qu'avec le sulfate de fer et un peu
plus faible avec l'hyposulsite de soude qu'avec ce dernier.
Pour pouvoir obtenir une eau débarrassée de ses germes pathogènes communs
(vibrion cholérique, bacille tvphique, bacille pyocyanique) il est donc nécessaire
de faire agir tout d'abord sur elle le permanganate. Nous avons reconnu qu'à la
dose de 3 centigrammes de permanganate de potasse par litre, la durée de celte
action devait être de 10 minutes au moins, pour permettre d'avoir, après traite-
ment complet, une eau épurée sans danger (').
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beaucoup moindres, sans préjudice pour la stérilisation, en augmentant la durée
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potasse par litre d'eau, sont nécessaires pour tuer en un quart d'heure le bacille
typhique et le bacille pyocyanique, il n'est besoin d'employer que 2 centigrammes
de ce corps, si on le fait agir pendant une demi-heure, et 3 à 4 milligrammes
seulement, si on le fait agir pendant une heure, pour produire la même stéri-
lisation.
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toute trace de réactif chimique, à moins de i centime la tonne.
(1) Dans ces expériences il ne faut pas se contenter d'ensemencer l'eau après filtration, mais
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