Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1912 01 mai 1912
Description : 1912/05/01 (A15,N96)-1912/06/30. 1912/05/01 (A15,N96)-1912/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530125d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- 386 -
Pour cela, on place le liquide dans des vases peu profonds ou sur des déchets de coton ou
autres matières absorbantes à la surface du grain, où l'on arrose directement sur cette sur-
face. Si on a une épaisseur de plus de 1 mètre 50 de grains, c'est une bonne précaution
d'introduire une partie du liquide dans la masse en un ou plusieurs points, soit au moyen d'un
tuyau, soit en enfonçant une substance imprégnée de bisulfure.
Le récipient contenant le grain doit être hermétiquement clos autant que possible. Les réci-
pients qui n'ont pas de couvercles doivent être fermés avec une bâche ou des sacs et des
planches.
11 faut tenir compte, dans tous les cas, en plaçant le liquide, que ces vapeurs sont plus lourdes
que l'air.
Il faut laisser le récipient fermé pendant au moins 24 heures, et si la quantité de liquide
est telle qu'il faille plusieurs heures pour qu'elle s'évapore, ce qui est le cas lorsque des
grandes quantités de grains doivent être traitées à la fois, il vaut mieux laisser l'opération se
poursuivre pendant deux ou trois jours. La principale objection pour un traitement prolongé
étant que la chance d'accidents augmente parce que l'on peut oublier la présence d'un gaz
explosif, que l'on risque d'altérer la faculté germinative des grains.
La quantité des liquides généralement recommandée est de 18 grammes par 100 k. de
grains, ce qui correspond environ à 100 grammes par mètre cube; les expérimentateurs
américains admettent qu'il faut 80 grammes par mètre cube à la température de 220 centigrades
dans des récipients étanches, mais cela paraît insuffisant et en pratique il vaut mieux arriver
usqu'à 125 grammes par mètre cube, et même si les conditions sont tout a fait défavorables
doubler au moins la dose ; 45 grammes par 100 kilos sont communément recommandés pour
les greniers ordinaires à grains dans les termes américaines.
Les œufs des insectes sont plus résistants à la vapeur que les larves ou l'insecte adulte.
Une génération met environ 6 semaines à se développer, par conséquent si l'on trouve des
charançons vivants dans le grain après le traitement, il sera bon de recommencer le traitement
six semaines après l'opération.
Il ne faut pas oublier que la vapeur du bisulture de carbone est très inflammable; on ne
doit donc s'approcher avec aucun objet incandescent de l'endroit où le gaz est formé et l'on
doit observer cette précaution même lorsqu'on procède à la ventilation.
Cependant les accidents paraissent être très rares dans l'emploi du bisulfure de carbone
dans le traitement des grains et, à condition d'avoir un homme de confiance pour surveiller
l'opération, l'on ne doit pas hésiter à y procéder. L'entomologiste du Gouvernement du Cap
recommande même que l'on refuse d'accepter les polices d'assurances qui défendent l'emploi
du bisulfure du carbone.
Le pouvoir germinatif des grains ne paraît être affecté qu'après un très long traitement ;
des expériences ont montré que le mil, l'orge sont très peu altérés après une exposition de
6 mois à la dose de 8 livres pour 1.000 pieds cubes dans une boîte soudée. Le blé ne montre
pas de détériorations après deux mois, mais paraît nettement altéré après trois mois, il en
résulte que le grain ne risque guère de perdre son pouvoir germinatif par un traitement
ordinaire, même si on nég igeait la précaution de pouvoir bien ventiler.
Il y a lieu d'ajouter que si les récipients en métal sont excellents pour empêcher les grains
de se charançonner, cela provient de ce que il les protège contre l'humidité et non point,
comme beaucoup de cultivateurs le pensent, parce qu'ils empêchent la ventilation. Une maison
de Liverpool a fait procéder par M. F. J/ Cole. à une série d'expériences il y a quelques
années (publiées dans le Journal of Economie Biology No 2 vol. I) qui ont montré que les
charançons demandaient pour se développer un certain degré d'humidité. Les expériences ont
montré que les charançons vivaient très longtemps dans des grains pratiquement privés d'air
et aussi plusieurs jours dans une atmosphère contenant 80% d'oxyde de carbone. M. Cole
conclut que ces expériences ont montré qu'il y a lieu de les empêcher de se développer le
plus possible pendant le transport en conservant les grains en sacs et en procédant à
une ventilation complète du chargement. Ces précautions ont pour résultat de maintenir
Pour cela, on place le liquide dans des vases peu profonds ou sur des déchets de coton ou
autres matières absorbantes à la surface du grain, où l'on arrose directement sur cette sur-
face. Si on a une épaisseur de plus de 1 mètre 50 de grains, c'est une bonne précaution
d'introduire une partie du liquide dans la masse en un ou plusieurs points, soit au moyen d'un
tuyau, soit en enfonçant une substance imprégnée de bisulfure.
Le récipient contenant le grain doit être hermétiquement clos autant que possible. Les réci-
pients qui n'ont pas de couvercles doivent être fermés avec une bâche ou des sacs et des
planches.
11 faut tenir compte, dans tous les cas, en plaçant le liquide, que ces vapeurs sont plus lourdes
que l'air.
Il faut laisser le récipient fermé pendant au moins 24 heures, et si la quantité de liquide
est telle qu'il faille plusieurs heures pour qu'elle s'évapore, ce qui est le cas lorsque des
grandes quantités de grains doivent être traitées à la fois, il vaut mieux laisser l'opération se
poursuivre pendant deux ou trois jours. La principale objection pour un traitement prolongé
étant que la chance d'accidents augmente parce que l'on peut oublier la présence d'un gaz
explosif, que l'on risque d'altérer la faculté germinative des grains.
La quantité des liquides généralement recommandée est de 18 grammes par 100 k. de
grains, ce qui correspond environ à 100 grammes par mètre cube; les expérimentateurs
américains admettent qu'il faut 80 grammes par mètre cube à la température de 220 centigrades
dans des récipients étanches, mais cela paraît insuffisant et en pratique il vaut mieux arriver
usqu'à 125 grammes par mètre cube, et même si les conditions sont tout a fait défavorables
doubler au moins la dose ; 45 grammes par 100 kilos sont communément recommandés pour
les greniers ordinaires à grains dans les termes américaines.
Les œufs des insectes sont plus résistants à la vapeur que les larves ou l'insecte adulte.
Une génération met environ 6 semaines à se développer, par conséquent si l'on trouve des
charançons vivants dans le grain après le traitement, il sera bon de recommencer le traitement
six semaines après l'opération.
Il ne faut pas oublier que la vapeur du bisulture de carbone est très inflammable; on ne
doit donc s'approcher avec aucun objet incandescent de l'endroit où le gaz est formé et l'on
doit observer cette précaution même lorsqu'on procède à la ventilation.
Cependant les accidents paraissent être très rares dans l'emploi du bisulfure de carbone
dans le traitement des grains et, à condition d'avoir un homme de confiance pour surveiller
l'opération, l'on ne doit pas hésiter à y procéder. L'entomologiste du Gouvernement du Cap
recommande même que l'on refuse d'accepter les polices d'assurances qui défendent l'emploi
du bisulfure du carbone.
Le pouvoir germinatif des grains ne paraît être affecté qu'après un très long traitement ;
des expériences ont montré que le mil, l'orge sont très peu altérés après une exposition de
6 mois à la dose de 8 livres pour 1.000 pieds cubes dans une boîte soudée. Le blé ne montre
pas de détériorations après deux mois, mais paraît nettement altéré après trois mois, il en
résulte que le grain ne risque guère de perdre son pouvoir germinatif par un traitement
ordinaire, même si on nég igeait la précaution de pouvoir bien ventiler.
Il y a lieu d'ajouter que si les récipients en métal sont excellents pour empêcher les grains
de se charançonner, cela provient de ce que il les protège contre l'humidité et non point,
comme beaucoup de cultivateurs le pensent, parce qu'ils empêchent la ventilation. Une maison
de Liverpool a fait procéder par M. F. J/ Cole. à une série d'expériences il y a quelques
années (publiées dans le Journal of Economie Biology No 2 vol. I) qui ont montré que les
charançons demandaient pour se développer un certain degré d'humidité. Les expériences ont
montré que les charançons vivaient très longtemps dans des grains pratiquement privés d'air
et aussi plusieurs jours dans une atmosphère contenant 80% d'oxyde de carbone. M. Cole
conclut que ces expériences ont montré qu'il y a lieu de les empêcher de se développer le
plus possible pendant le transport en conservant les grains en sacs et en procédant à
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