Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1912 01 mai 1912
Description : 1912/05/01 (A15,N96)-1912/06/30. 1912/05/01 (A15,N96)-1912/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530125d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- 385 -
Pour apprécier rapidement le degré d'humidité qui ne doit pas dépasser 12 le Gouver-
nement de l'Union recommande l'emploi de l'appareil que nous décrivons ci-dessous (Voir
également Bulletin 99 Bureau of Plant Industry, Washington « A Quick method for the
détermination of moisture in grain »).
Le grain est placé sous un flacon à distiller en verre (fig. 1/ f) et recouvert d'huile minérale.
B est le réservoir contenant de l'eau froide au milieu duquel passe le tube de condensation (t).
C'est un support en fer pour la chambre d'évaporation et (c) est le cylindre gradué qui
reçoit l'humidité après condensation. Les lampes à alcool indiquées par le fabricant pour
être employées avec l'appareil n'ayant pas donné satisfaction et la chaleur intense dégagée
par l'esprit de vin pouvant mettre le feu dans le réservoir, elles furent par conséquent
remplacées par des brûleurs Bunsen qui peuvent être réglés et remplissent admirablement
le but.
Pour l'expérience poursuivie, 100 grammes de grains entiers sont placés dans le flacon à
distiller et recouverts de 150 centimètres cubes d'huile à machine, le flacon doit être secoué
de façon à ce que le grain et l'huile, soient entièrement mélangés. Le flacon est ensuite fermé
avec un bouchon en caoutchouc (fig. 2 S.) qui porte un thermomètre (fig. 2 T) Le thermo-
mètre est introduit de façon à ce que les 4/5 de l'ampoule soient plongés dans l'huile.
Le flacon est ensuite placé dans son compartiment dans la chambre d'évaporation qui est
ensuite fermée; le tube de côté (S' fig. 2) est rattaché (H) par un bouchon en caoutchouc
perforé à l'ouverture du tube de condensation. Le cylindre gradué est placé sous l'etrémité
inférieure du tube de condensation et la lampe est alors allumée, la flamme doit être réglée
pour que la température de igoo soit atteinte en 20 minutes. La flamme doit être éteinte dès
que le thermomètre enregistre 1 90° et la lecture doit être prise 6 minutes après que la
lampe a été retirée. On verra une petite quantité d'huile végétale flottant à la surface de
l'eau et la lecture se fera contre le fond de la surface convexe de l'huile, 100 grammes de
grains ayant été employés ; chaque centimètre cube d'eau contenu dans le cylindre représente
1 d'humidité. Il est important que l'huile dans laquelle on doit faire bouillir le grain soit
essayée avant d'être employée.
On peut faire des expériences d'importance variable avec deux compartiments supérieurs.
Le coût d'un appareil à deux compartiments Brow-Duvel lampes extra est d'environ 275 fr.;
f. o. b. New-York le fabricant est The Kny-Scheerer Company 404 Wes 27e rue M. Y.
A côté de l'humidité, le plus gros obstacle qu'éprouve l'exportation du maïs de nos colonies,
spécialement du Tonkin et du Dahomey, est qu'il se charançonne très facilement. On n'a point
cependant jusqu'ici d'une manière courante essayé de lutter contre cette cause de dépréciation.
Il semble difficile dans des pays qui sont aussi infestés de ces parasites que le Dahomey,
d'empêcher la contamination et le plus simple paraît être de procéder au traitement de ces
grains par la désinfection, de manière à réduire les avaries au minimum.
Jusqu'ici, c'est l'emploi du bisulfure de carbone qui paraît avoir donné les meilleurs résultats
et nous pensons utile de reproduire ci-dessous les instructions données à ce point de vue par
M. Chas P. Lounsbury, Entomologiste du Gouvernement du Cap (Agricultural Journal),
juin IglO).
Le traitement par le bisulfure de carbone agit d'autant mieux, que la température extérieure
est plus élevée et il est presque inopérant lorsque la température est au-dessous de 15o centi-
grades. Avec une température de 20 à 220 on obtient la destruction complète de toutes les
formes du charançon ordinaire (calandra, oryza), tandis qu'entre 15 à 180 la même dose ne
détruit que de 60 à 70 0 du nombre des insectes ; on doit donc, si l'on procède en hiver
choisir un jour chaud. il est vrai que pour nos colonies, cette considération n'a pas d'impor-
tance, la température étant toujours beaucoup plus élevée.
Le procédé idéal pour opérer est de faire passer un courant d'air à travers le bisulfure
de carbone, de manière à le faire évaporer rapidement et à envoyer l'air chargé de vapeur
au moyen d'un tuyau perforé dans la masse du grain. Cette méthode exige un appareil spécial
et on est obligé en général de procéder autrement.
Pour apprécier rapidement le degré d'humidité qui ne doit pas dépasser 12 le Gouver-
nement de l'Union recommande l'emploi de l'appareil que nous décrivons ci-dessous (Voir
également Bulletin 99 Bureau of Plant Industry, Washington « A Quick method for the
détermination of moisture in grain »).
Le grain est placé sous un flacon à distiller en verre (fig. 1/ f) et recouvert d'huile minérale.
B est le réservoir contenant de l'eau froide au milieu duquel passe le tube de condensation (t).
C'est un support en fer pour la chambre d'évaporation et (c) est le cylindre gradué qui
reçoit l'humidité après condensation. Les lampes à alcool indiquées par le fabricant pour
être employées avec l'appareil n'ayant pas donné satisfaction et la chaleur intense dégagée
par l'esprit de vin pouvant mettre le feu dans le réservoir, elles furent par conséquent
remplacées par des brûleurs Bunsen qui peuvent être réglés et remplissent admirablement
le but.
Pour l'expérience poursuivie, 100 grammes de grains entiers sont placés dans le flacon à
distiller et recouverts de 150 centimètres cubes d'huile à machine, le flacon doit être secoué
de façon à ce que le grain et l'huile, soient entièrement mélangés. Le flacon est ensuite fermé
avec un bouchon en caoutchouc (fig. 2 S.) qui porte un thermomètre (fig. 2 T) Le thermo-
mètre est introduit de façon à ce que les 4/5 de l'ampoule soient plongés dans l'huile.
Le flacon est ensuite placé dans son compartiment dans la chambre d'évaporation qui est
ensuite fermée; le tube de côté (S' fig. 2) est rattaché (H) par un bouchon en caoutchouc
perforé à l'ouverture du tube de condensation. Le cylindre gradué est placé sous l'etrémité
inférieure du tube de condensation et la lampe est alors allumée, la flamme doit être réglée
pour que la température de igoo soit atteinte en 20 minutes. La flamme doit être éteinte dès
que le thermomètre enregistre 1 90° et la lecture doit être prise 6 minutes après que la
lampe a été retirée. On verra une petite quantité d'huile végétale flottant à la surface de
l'eau et la lecture se fera contre le fond de la surface convexe de l'huile, 100 grammes de
grains ayant été employés ; chaque centimètre cube d'eau contenu dans le cylindre représente
1 d'humidité. Il est important que l'huile dans laquelle on doit faire bouillir le grain soit
essayée avant d'être employée.
On peut faire des expériences d'importance variable avec deux compartiments supérieurs.
Le coût d'un appareil à deux compartiments Brow-Duvel lampes extra est d'environ 275 fr.;
f. o. b. New-York le fabricant est The Kny-Scheerer Company 404 Wes 27e rue M. Y.
A côté de l'humidité, le plus gros obstacle qu'éprouve l'exportation du maïs de nos colonies,
spécialement du Tonkin et du Dahomey, est qu'il se charançonne très facilement. On n'a point
cependant jusqu'ici d'une manière courante essayé de lutter contre cette cause de dépréciation.
Il semble difficile dans des pays qui sont aussi infestés de ces parasites que le Dahomey,
d'empêcher la contamination et le plus simple paraît être de procéder au traitement de ces
grains par la désinfection, de manière à réduire les avaries au minimum.
Jusqu'ici, c'est l'emploi du bisulfure de carbone qui paraît avoir donné les meilleurs résultats
et nous pensons utile de reproduire ci-dessous les instructions données à ce point de vue par
M. Chas P. Lounsbury, Entomologiste du Gouvernement du Cap (Agricultural Journal),
juin IglO).
Le traitement par le bisulfure de carbone agit d'autant mieux, que la température extérieure
est plus élevée et il est presque inopérant lorsque la température est au-dessous de 15o centi-
grades. Avec une température de 20 à 220 on obtient la destruction complète de toutes les
formes du charançon ordinaire (calandra, oryza), tandis qu'entre 15 à 180 la même dose ne
détruit que de 60 à 70 0 du nombre des insectes ; on doit donc, si l'on procède en hiver
choisir un jour chaud. il est vrai que pour nos colonies, cette considération n'a pas d'impor-
tance, la température étant toujours beaucoup plus élevée.
Le procédé idéal pour opérer est de faire passer un courant d'air à travers le bisulfure
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