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s 't Ils reconnurent que la hauteur d'eau à là barre était de 3 m. 80 et que, par
suite, le Balgay pouvait entrer dans le port.
Il t ous la direction de M. Le Roux, le Balgay franchit la barre sans difficulté.
a onDa cependant à deux ou trois reprises, son pesant chargement ne lui
Permettant pas de s'élever à la lame.
h Le vapeur s'ancra à i kilomètre à l'Ouest du village de Tsimanandrafozana, à
A ^TEA,R DU mât de signaux du poste de l'Ilot de l'Indien, par un fond de 5 mètres.
A maree basse, il reposait sur sa quille.
M. Le Roux avait recommandé de mouiller sur deux ancres afin que le
courant de la Tsiribihina ne fasse pas chasser le navire. Cette prescription ne
fut pas suivie. Une seule ancre fut jetée et la chaîne se brisa quand le navire,
o eIssat d'une part au courant de la Tsiribihina, d'autre part au jusant, com-
Inença..a den ver. Cet accident fut promptement réparé et le vapeur n'en subit
aUCun dommage.
La sortie du navire Balgay fut beaucoup plus facile. Exécutée le 15 mai, à
3hmpeures du soir, par pleine mer et grande marée, elle eut lieu sans incident. Le
Balgay, délesté de son chargement, ne calait plus que 2 m. 80 ; la hauteur d'eau
était ablors de 3 m. 50 a la barre. Le Balgay, étant beaucoup plus allégé, vira de
or eau coup plus rapidement pour prendre sa route vers le Sud.
d' La deuxième entrée du vapeur eut lieu le 10 juin 1904, sans le secours
dl aucun pilote. M. Le Roux avait quitté à cette date l'Ilot de l'Indien, mais il
avait eu som, avant son départ, de jalonner le chenal et de l'indiquer par des
arlIns qui guidèrent le bâtiment anglais dans sa manœuvre. Toutefois, le
mon de la première fois, qui avait provoqué quelques mécomptes, par suite
de la violence du courant de la rivière, fut abandonné.
t' Le navire stoppa contre I Ilot de l'Indien même, à hauteur du camp des
Irallleur. Ce point d'atterrissage avait en outre l'avantage d'être à proximité
du tier où se construisait la drague et par suite le déchargement du Balgay
u conduit beaucoup plus rapidement.
P Comme précédemment, le bâtiment touchait à marée basse; il était même
l'esque complètement à sec.
La. sortie du vapeur fut assez laborieuse. Le peu de largeur du chenal où se
obvalt le Balgay rendit sa manœuvre très pénible. Il lui fallait en effet virer
e ord complètement et sa longueur de 45 mètres fut un sérieux obstacle.
Trop chargé, à l'arrière seulement, il s'ensabla plusieurs fois et, comme il ne
Pouvait manœuvrer qu'au moment de la pleine mer, il fut deux jours pour
qUItter le port. Le passage de la barre eut lieu très facilement.
t En résumé, le passage de la barre par la passe Nord est toujours chose
facu'l e pour un bateau calant 3 mètres. Ce passage ne peut avoir lieu qu'au
ment de la pleine mer. Mais l'entrée du port ne peut se faire avec sûreté
ie. SI un pilote guide le navire, le chenal se déplaçant sans cesse par suite du
réffi e essentiellement variable de la Tsiribihina. Ce fleuve, au moment de la
iaison des pluies, a un débit d'eau considérable et un courant très violent.
j apPborts alluvionnaires qui sont traînés constituent chaque année de nou-
s au ancs de sable modifiant le tracé du chenal. Ce dernier, qui vient d'être
d9ffe (15 janvier) parle lieutenant commandant le poste et le pilote Havana,
diffè re notablement de celui suivi par le vapeur Balgay.
bo La passe Sud n'est praticable qu'aux goélettes et pirogues. La barre est
he nne pendant les mois de juin, juillet, août, septembre, octobre. Elle est
beaucoup plus forte pendant la saison des pluies.
de un mille de la côte se trouvent des fonds de 6 mètres et à un mille et
la Profondeur atteint 12 mètres. Les plus gros bateaux peuvent donc
itno.-»u, i-ln ler au large..
Ts' Le chenal de la Tsiribihina leur permettrait même, en se rapprochant de
D lInanandrafozana, de se mettre à l'abri des gros temps et d'être ainsi en sûreté.
sains ce rapport il n'est pas fait mention des goélettes et boutres qui, en toute
on, peuvent entrer dans la rade de Tsimanandrafozana par la passe Nord.
Lieutenant DELETTRE,
Chef du poste de l'Ilot de l'Indien.
DROIT DE SORTIE SUR LES BOEUFS
L'adininistration a décidé de faire procéder à une enquête sur le point de
savor si la perception de l'impôt de 15 francs par tête, qui frappe actuellement
s 't Ils reconnurent que la hauteur d'eau à là barre était de 3 m. 80 et que, par
suite, le Balgay pouvait entrer dans le port.
Il t ous la direction de M. Le Roux, le Balgay franchit la barre sans difficulté.
a onDa cependant à deux ou trois reprises, son pesant chargement ne lui
Permettant pas de s'élever à la lame.
h Le vapeur s'ancra à i kilomètre à l'Ouest du village de Tsimanandrafozana, à
A ^TEA,R DU mât de signaux du poste de l'Ilot de l'Indien, par un fond de 5 mètres.
A maree basse, il reposait sur sa quille.
M. Le Roux avait recommandé de mouiller sur deux ancres afin que le
courant de la Tsiribihina ne fasse pas chasser le navire. Cette prescription ne
fut pas suivie. Une seule ancre fut jetée et la chaîne se brisa quand le navire,
o eIssat d'une part au courant de la Tsiribihina, d'autre part au jusant, com-
Inença..a den ver. Cet accident fut promptement réparé et le vapeur n'en subit
aUCun dommage.
La sortie du navire Balgay fut beaucoup plus facile. Exécutée le 15 mai, à
3hmpeures du soir, par pleine mer et grande marée, elle eut lieu sans incident. Le
Balgay, délesté de son chargement, ne calait plus que 2 m. 80 ; la hauteur d'eau
était ablors de 3 m. 50 a la barre. Le Balgay, étant beaucoup plus allégé, vira de
or eau coup plus rapidement pour prendre sa route vers le Sud.
d' La deuxième entrée du vapeur eut lieu le 10 juin 1904, sans le secours
dl aucun pilote. M. Le Roux avait quitté à cette date l'Ilot de l'Indien, mais il
avait eu som, avant son départ, de jalonner le chenal et de l'indiquer par des
arlIns qui guidèrent le bâtiment anglais dans sa manœuvre. Toutefois, le
mon de la première fois, qui avait provoqué quelques mécomptes, par suite
de la violence du courant de la rivière, fut abandonné.
t' Le navire stoppa contre I Ilot de l'Indien même, à hauteur du camp des
Irallleur. Ce point d'atterrissage avait en outre l'avantage d'être à proximité
du tier où se construisait la drague et par suite le déchargement du Balgay
u conduit beaucoup plus rapidement.
P Comme précédemment, le bâtiment touchait à marée basse; il était même
l'esque complètement à sec.
La. sortie du vapeur fut assez laborieuse. Le peu de largeur du chenal où se
obvalt le Balgay rendit sa manœuvre très pénible. Il lui fallait en effet virer
e ord complètement et sa longueur de 45 mètres fut un sérieux obstacle.
Trop chargé, à l'arrière seulement, il s'ensabla plusieurs fois et, comme il ne
Pouvait manœuvrer qu'au moment de la pleine mer, il fut deux jours pour
qUItter le port. Le passage de la barre eut lieu très facilement.
t En résumé, le passage de la barre par la passe Nord est toujours chose
facu'l e pour un bateau calant 3 mètres. Ce passage ne peut avoir lieu qu'au
ment de la pleine mer. Mais l'entrée du port ne peut se faire avec sûreté
ie. SI un pilote guide le navire, le chenal se déplaçant sans cesse par suite du
réffi e essentiellement variable de la Tsiribihina. Ce fleuve, au moment de la
iaison des pluies, a un débit d'eau considérable et un courant très violent.
j apPborts alluvionnaires qui sont traînés constituent chaque année de nou-
s au ancs de sable modifiant le tracé du chenal. Ce dernier, qui vient d'être
d9ffe (15 janvier) parle lieutenant commandant le poste et le pilote Havana,
diffè re notablement de celui suivi par le vapeur Balgay.
bo La passe Sud n'est praticable qu'aux goélettes et pirogues. La barre est
he nne pendant les mois de juin, juillet, août, septembre, octobre. Elle est
beaucoup plus forte pendant la saison des pluies.
de un mille de la côte se trouvent des fonds de 6 mètres et à un mille et
la Profondeur atteint 12 mètres. Les plus gros bateaux peuvent donc
itno.-»u, i-ln ler au large..
Ts' Le chenal de la Tsiribihina leur permettrait même, en se rapprochant de
D lInanandrafozana, de se mettre à l'abri des gros temps et d'être ainsi en sûreté.
sains ce rapport il n'est pas fait mention des goélettes et boutres qui, en toute
on, peuvent entrer dans la rade de Tsimanandrafozana par la passe Nord.
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