— 51 -
Plains des Européens ; il y a six grands commerçants à Singapour qui traitent
toutes les affaires de guttas. Il y a bien quelques petits territoires malais où
les chefs de tribus vont vendre directement à Singapour, mais c'est l'exception
et l'Européen y perd son temps sans avoir de bons produits.
L'exportation de Singapour se fait de trois façons :
1° Par les maisons européennes de Singapour représentant les maisons
européennes ou américaines ;
2° Par les intermédiaires européens ;
3° Par l'exportateur lui-même; c'est le moyen le plus répandu ; les com-
merçants chinois se livrent à ce commerce pour leur propre compte. C'est à •
Londres que se tient le grand marché de la gutta.
A Singapour, l'opinion répandue est que les Chinois falsifient la gutta ;
et le procédé des cuissons de gutta des commerçants de Singapour apporte une
gêne a bien qualifier ces guttas, mais c'est un moyen si facile de se débarrasser
de ces sortes invendables. Les Chinois d'ailleurs savent fort bien augmenter le
poids de la gutta en l'imbibant d'eau sous prétexte de la conserver.
Voici quelques données statistiques sur le commerce de la gutta à Singa-
pour ; en 1902, il y eut 42.906 pikuls (25.958 quintaux) valant 8.153.839 dollars
enregistrés à Singapour Parmi ces guttas, 11.930 pikuls provenaient du Borneo
hollandais et valaient 3.079.826 dollars, 5.632 pikuls valant 898.629 dollars
provenaient de Penang, 2.926 pikuls valant 630.694 dollars de Sarawak, 3.598
pikuls valant 342.082 dollars des îles Susu, 15.740 pikuls valant 268.826 dollars
de Sumatra et de petites quantités provenaient de Atschin du Nord anglais de
ornéo, de Java, de Kelantan, de Labuan, etc.
On a exporté 63.559 pikuls valant 14.887.908 dollars', dont 40.927 allèrent
en Angleterre, 18.261 en Allemagne, 1.813 (?) en Amérique et 1.690 (??) en
France.
En outre des guttas proprement dites, il y eut 143.594 pikuls venant de
Bornéo et Sarawak qui entrèrent à Singapour. Leur valeur fut de 974.697
dollars. •
L'exportation de ces sortes fut de 162.970 pikuls valant 1.198.560 dollars;
141.127 allèrent en Amérique, 9.164 en France, 4.854 en Allemagne et 4.951 en
Angleterre. -
Voici les prix des guttas fin octobre 1903 :
Gutta-percha de basse qualité recuite. 18 à 23 dollars par pikul.
Gutta-percha N° 2blanche. 70 à 135 —
Sarawak mélangée Nu 2. 90 à 140 —
Bonne gutta-percha. blanche. 120 à 160 —
Sarawak mélangée N° 1. 150 à 250 —
Banjer rouge et Cotie. 180 à 200 —
Soonic. 250 à 300 --
Pahang rouge. 300 à 400 -
• V. - Emploi de la gutta-percha. - Ce sont les câbles qui en absorbent le
plus. On avait essayé de faire baisser les prix aux Chinois en les effrayant par
a menace de voir la gutta inutile devant les progrès de la télégraphie sans fil,
mais la demande est, si l'on peut dire, supérieure à l'offre ; il. faut donc se
r0etourner du côté des cultures.
On a bien également essayé d'établir un consortium à Singapour qui s'occu-
pait d'obtenir la gutta en traitant les feuilles par le procédé Lebedoer, mais
<-ette gutta devenait cassante au bout de peu de temps et l'affaire a échoué. Les
Procédés chimiques n'ont pas mieux réussi.
(Extrait de la publication Le Caoutchouc et la Gutta-Percha).
Plains des Européens ; il y a six grands commerçants à Singapour qui traitent
toutes les affaires de guttas. Il y a bien quelques petits territoires malais où
les chefs de tribus vont vendre directement à Singapour, mais c'est l'exception
et l'Européen y perd son temps sans avoir de bons produits.
L'exportation de Singapour se fait de trois façons :
1° Par les maisons européennes de Singapour représentant les maisons
européennes ou américaines ;
2° Par les intermédiaires européens ;
3° Par l'exportateur lui-même; c'est le moyen le plus répandu ; les com-
merçants chinois se livrent à ce commerce pour leur propre compte. C'est à •
Londres que se tient le grand marché de la gutta.
A Singapour, l'opinion répandue est que les Chinois falsifient la gutta ;
et le procédé des cuissons de gutta des commerçants de Singapour apporte une
gêne a bien qualifier ces guttas, mais c'est un moyen si facile de se débarrasser
de ces sortes invendables. Les Chinois d'ailleurs savent fort bien augmenter le
poids de la gutta en l'imbibant d'eau sous prétexte de la conserver.
Voici quelques données statistiques sur le commerce de la gutta à Singa-
pour ; en 1902, il y eut 42.906 pikuls (25.958 quintaux) valant 8.153.839 dollars
enregistrés à Singapour Parmi ces guttas, 11.930 pikuls provenaient du Borneo
hollandais et valaient 3.079.826 dollars, 5.632 pikuls valant 898.629 dollars
provenaient de Penang, 2.926 pikuls valant 630.694 dollars de Sarawak, 3.598
pikuls valant 342.082 dollars des îles Susu, 15.740 pikuls valant 268.826 dollars
de Sumatra et de petites quantités provenaient de Atschin du Nord anglais de
ornéo, de Java, de Kelantan, de Labuan, etc.
On a exporté 63.559 pikuls valant 14.887.908 dollars', dont 40.927 allèrent
en Angleterre, 18.261 en Allemagne, 1.813 (?) en Amérique et 1.690 (??) en
France.
En outre des guttas proprement dites, il y eut 143.594 pikuls venant de
Bornéo et Sarawak qui entrèrent à Singapour. Leur valeur fut de 974.697
dollars. •
L'exportation de ces sortes fut de 162.970 pikuls valant 1.198.560 dollars;
141.127 allèrent en Amérique, 9.164 en France, 4.854 en Allemagne et 4.951 en
Angleterre. -
Voici les prix des guttas fin octobre 1903 :
Gutta-percha de basse qualité recuite. 18 à 23 dollars par pikul.
Gutta-percha N° 2blanche. 70 à 135 —
Sarawak mélangée Nu 2. 90 à 140 —
Bonne gutta-percha. blanche. 120 à 160 —
Sarawak mélangée N° 1. 150 à 250 —
Banjer rouge et Cotie. 180 à 200 —
Soonic. 250 à 300 --
Pahang rouge. 300 à 400 -
• V. - Emploi de la gutta-percha. - Ce sont les câbles qui en absorbent le
plus. On avait essayé de faire baisser les prix aux Chinois en les effrayant par
a menace de voir la gutta inutile devant les progrès de la télégraphie sans fil,
mais la demande est, si l'on peut dire, supérieure à l'offre ; il. faut donc se
r0etourner du côté des cultures.
On a bien également essayé d'établir un consortium à Singapour qui s'occu-
pait d'obtenir la gutta en traitant les feuilles par le procédé Lebedoer, mais
<-ette gutta devenait cassante au bout de peu de temps et l'affaire a échoué. Les
Procédés chimiques n'ont pas mieux réussi.
(Extrait de la publication Le Caoutchouc et la Gutta-Percha).
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Madagascar Madagascar /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Madagascar" or dc.contributor adj "Madagascar")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 67/709
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65301225/f67.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65301225/f67.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65301225/f67.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65301225
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65301225