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les josstiks, les papiers et livres, le thé, les artifices et pétards, le tabac et
les côtes de tabac, le chanvre (parmi lequel se trouve aussi comprise la ramie
ou ortie de Chine) les instruments de musique ; l'encre de Chine et les pinceaux
viennent de Chine, ainsi qu'une partie des fruits et légumes, des poteries et por-
celaines, de la tabletterie et des éventails.
L'autre partie des fruits et légumes, des poteries et porcelaines, de la
tabletterie et des éventails, vient du Japon, ainsi que la houille et les allumettes.
Les fils et sacs de jute proviennent des Indes anglaises; le pétrole, des Indes
néerlandaises ; le cachou et l'indigo, du Siam et de l'Inde anglaise et les cigares
des Philippines.
Les articles d'exportation, sauf le riz, qui est distribué entre presque tous
les pays d'Extrême-Orient, sont surtout destinés à la Chine et au Japon.
Pour éviter toute erreur, les articles qui sont indiscutablement de prove-
nance ou à destination asiatique ont seuls été compris dans le relevé qui pré-
cède. Les articles peu importants, dont le mouvement est inférieur à 15.000
francs, n'y figurent pas non plus.
Cependant, les objets qui rentrent dans ces diverses catégories augmentent
encore d'une quantité non négligeable le total des transactions. S'il n'est pas pos-
sible de les chiffrer exactement, l'examen des statistiques des Philippines, du
Japon, etc., permet tout au moins de les évaluer approximativement à un
minimum de dix à douze millions, ce qui porte le mouvement commercial de
l'Indo-Chine avec les pays avoisinants, de 67.075.049 francs de commerce direct
à environ cent soixante-dix millions de commerce total, soit à peu près de
la moitié du mouvement général de la colonie. #
«
NOUVEL APPAREIL POUR LA DESTRUCTION DES INSECTES PARASITES
La maison Geneste Herscher, 42, rue du Chemin-Vert (Paris), vient d'inventer
un nouvel appareil pour la destruction des insectes parasites et la désinfection
des locaux. On trouvera ci-dessous la description et le mode d'emploi de cet
appareil.
Description de l'appareil. — Il consiste en une chaudière en tôle sur trois
pieds. Sur son couvercle, amovible, est placé un petit ventilateur à main. — A
l'intérieur se trouve une seconde chaudière, fermée, elle aussi, par un couvercle
et renfermant le plateau où l'on va brûler le soufre. Au bas de cette chaudière
intérieure se trouve une rangée de trous d'air formant tuyères. Une buse de
départ de grand diamètre permet l'évacuation des gaz produits. —Enfin, laté-
ralement, une tubulure sert au chargement en cours d'opération, et une double
fenêtre en mica permet de suivre l'allure générale. Tout l'appareil, y compris
la porte extensible, est disposé sur une brouette à deux roues.
Opération préliminaire. — Il faut rendre hermétiquement clos le local à
traiter. — Pour cela, au moyen de bandes de papier de 4 à 5 centimètres de
largeur, enduites de colle d'amidon, obturer les interstices des portes et des
fenêtres, les bouches de calorifère, les oùvertures de cheminées, poêles, etc. —
Ouvrir les tiroirs des armoires, disposer sur des cordes, tendues, au milieu des
chambres, les objets de literie, vêtements, tapis, tentures en évitant de les
superposer (si l'on a des objets fragiles, dés pièces métalliques ou autres que
l'on craint re détériorer, prendre la précaution de les recouvrir d'un linge ou
d'une simple feuille de papier). Enfin, disposer, dans une porte ou dans une
fenêtre, la porte extensible métallique et calfeutrer toutes les rainures.
Mode d'emploi. — On soulève les deux couvercles et on dispose, sur le
plateau intérieur, la quantité de soufre en canon (brisé en morceaux de moyenne
grosseur) qui convient pour le but à atteindre (Si l'on avait un grand local
à traiter, on serait obligé d'introduire du soufre en cours de marche, au moyen
de la tubulure latérale). — On arrose légèrement ce soufre au moyen d'un peu
d'alcool à brûler, on replace les deux couvercles.
On amène l'appareil devant la porte extensible, et on fait le joint entre cette
dernière et la buse de sortie des gaz. (Si on veut marcher vite, ou si l'on craint
l'élévation de la température, il convient d'intercaler la rallonge fournie avec
l'appareil). - Par la tubulure de remplissage, on introduit l'allumeur imbibé
d'alcool et enflammé. — On retire l'allumeur, on ferme la tubulure et on
tourne immédiatement et doucement le ventilateur dans le sens de la flèche. —
les josstiks, les papiers et livres, le thé, les artifices et pétards, le tabac et
les côtes de tabac, le chanvre (parmi lequel se trouve aussi comprise la ramie
ou ortie de Chine) les instruments de musique ; l'encre de Chine et les pinceaux
viennent de Chine, ainsi qu'une partie des fruits et légumes, des poteries et por-
celaines, de la tabletterie et des éventails.
L'autre partie des fruits et légumes, des poteries et porcelaines, de la
tabletterie et des éventails, vient du Japon, ainsi que la houille et les allumettes.
Les fils et sacs de jute proviennent des Indes anglaises; le pétrole, des Indes
néerlandaises ; le cachou et l'indigo, du Siam et de l'Inde anglaise et les cigares
des Philippines.
Les articles d'exportation, sauf le riz, qui est distribué entre presque tous
les pays d'Extrême-Orient, sont surtout destinés à la Chine et au Japon.
Pour éviter toute erreur, les articles qui sont indiscutablement de prove-
nance ou à destination asiatique ont seuls été compris dans le relevé qui pré-
cède. Les articles peu importants, dont le mouvement est inférieur à 15.000
francs, n'y figurent pas non plus.
Cependant, les objets qui rentrent dans ces diverses catégories augmentent
encore d'une quantité non négligeable le total des transactions. S'il n'est pas pos-
sible de les chiffrer exactement, l'examen des statistiques des Philippines, du
Japon, etc., permet tout au moins de les évaluer approximativement à un
minimum de dix à douze millions, ce qui porte le mouvement commercial de
l'Indo-Chine avec les pays avoisinants, de 67.075.049 francs de commerce direct
à environ cent soixante-dix millions de commerce total, soit à peu près de
la moitié du mouvement général de la colonie. #
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NOUVEL APPAREIL POUR LA DESTRUCTION DES INSECTES PARASITES
La maison Geneste Herscher, 42, rue du Chemin-Vert (Paris), vient d'inventer
un nouvel appareil pour la destruction des insectes parasites et la désinfection
des locaux. On trouvera ci-dessous la description et le mode d'emploi de cet
appareil.
Description de l'appareil. — Il consiste en une chaudière en tôle sur trois
pieds. Sur son couvercle, amovible, est placé un petit ventilateur à main. — A
l'intérieur se trouve une seconde chaudière, fermée, elle aussi, par un couvercle
et renfermant le plateau où l'on va brûler le soufre. Au bas de cette chaudière
intérieure se trouve une rangée de trous d'air formant tuyères. Une buse de
départ de grand diamètre permet l'évacuation des gaz produits. —Enfin, laté-
ralement, une tubulure sert au chargement en cours d'opération, et une double
fenêtre en mica permet de suivre l'allure générale. Tout l'appareil, y compris
la porte extensible, est disposé sur une brouette à deux roues.
Opération préliminaire. — Il faut rendre hermétiquement clos le local à
traiter. — Pour cela, au moyen de bandes de papier de 4 à 5 centimètres de
largeur, enduites de colle d'amidon, obturer les interstices des portes et des
fenêtres, les bouches de calorifère, les oùvertures de cheminées, poêles, etc. —
Ouvrir les tiroirs des armoires, disposer sur des cordes, tendues, au milieu des
chambres, les objets de literie, vêtements, tapis, tentures en évitant de les
superposer (si l'on a des objets fragiles, dés pièces métalliques ou autres que
l'on craint re détériorer, prendre la précaution de les recouvrir d'un linge ou
d'une simple feuille de papier). Enfin, disposer, dans une porte ou dans une
fenêtre, la porte extensible métallique et calfeutrer toutes les rainures.
Mode d'emploi. — On soulève les deux couvercles et on dispose, sur le
plateau intérieur, la quantité de soufre en canon (brisé en morceaux de moyenne
grosseur) qui convient pour le but à atteindre (Si l'on avait un grand local
à traiter, on serait obligé d'introduire du soufre en cours de marche, au moyen
de la tubulure latérale). — On arrose légèrement ce soufre au moyen d'un peu
d'alcool à brûler, on replace les deux couvercles.
On amène l'appareil devant la porte extensible, et on fait le joint entre cette
dernière et la buse de sortie des gaz. (Si on veut marcher vite, ou si l'on craint
l'élévation de la température, il convient d'intercaler la rallonge fournie avec
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d'alcool et enflammé. — On retire l'allumeur, on ferme la tubulure et on
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