— 296 —
Sluice-box mobile (type N° 3) pour exploitation industrielle (figure II)
, Nous estimons donc qu'avec une- installation volante de 450 millimètres de
largeur sur 1 m. 30 de hauteur et 6 mètres de longueur, Transportable
en colis de poids légers sur tous les gîtes, pouvant cheminer à bras pour
suivre un front de taille, mue par un moteur quelconque de 3 chevaux
capable de traiter 30 mètres cubes d'alluvion par jour, du prix de
3,500 francs sans le moteur et nécessitant un seul contremaître hova pour sa
surveillance, on économisera, dans une exploitation bien comprise, 30 laveurs à
la batée et 30 ouvriers terrassiers sur une équipe de 100 ouvriers nécessaires
pour faire le même tonnage à la batée, étant entendu que 40 ouvriers peuvent
extraire et pelleter dans un sluice quelconque, par journée de 10 heures de
travail, 30 mètres tubes d'alluvion tout-venant prise en place, c'est-à-dire sans
triage ni enrichissement préalable le sluice-box mobile procédant lui-même
automatiquement au débourbage, au sortage et au classement des terres les plus
argileuses. Or, avec une terre tout-venant difficile à laver à la bâtée, contenant
une moyenne de 2 grammes d'or par mètre cube, on recueillera, par chantier,
30 X 6 X 0,95 = 171 francs d'or, sur lesquels on aura à prélever comme frais:
i0, La main-d'œuvre, 40 ouvriers à 2 fr. = 80 fr.
20 La force motrice et l'entretien = 20
& 1
100 francs.
Bénéfice journalier 171-100=71 francs.
Soit, en 300 jours de travail, 21.300 francs de gain pour un seul chantier et
avec un seul appareil qui aura coûté 3.500 francs. Bénéfice = 17.800 francs.
Tandis qu'une équipe voisine organisée d'après le système d'exploitation à
la batée et constituée du même nombre d'ouvriers, c'est-à-dire de 40, dont la
moitié employée à laver et l'autre moitié à extraire l'alluvion dans les mêmes
conditions que précédemment (sauf cependant a faire produire plus aux terras-
siers qui travailleront à raison de 1m3 par tête) traitera péniblement 20m3 à 2
grammes d'or et recueillera: 20 X 6 X 0,80 = 96 francs de poudre d'or, sur
lesquels il faudra déduire la main-d'œuvre, soit :
96 — (40 X 2) = 16 francs
de bénéfice par jour en admettant encore qu'avec des terres argileuses les 20
laveurs à la batée puissent traiter ces 20m3 et en retirer 80 de l'or y contenu.
Ce serait donc un bien maigre bénéfice pour l'exploitant qui, souvent plutôt
négociant que mineur, préfère, faute d'appareil pratique, employer l'ancienne
Méthode qui consiste à acheter l'or en poudre au taux le plus bas possible aux
orpailleurs malgaches qu'il autorise à écrémer ses concessions jusqu'au jour où
les dits ouvriers, attirés sur d'autres exploitations par une teneur plus rému-
nératrice ou par des avantages meilleurs, faits par un autre concessionnaire,
déserteront ses poteaux ou bien encore vendront en cachette une partie de l'or
extrait à un acheteur clandestin, toujours trop facile à trouver et qui leur en
donnera un prix plus rémunérateur. -
D'où il ressort nettement l'important avantage qui permet de réduire d'une
façon considérable, par l'emploi du sluice-box mobile, le personnel ouvrier de
plus en plus difficile à embaucher et à maintenir sur les exploitations.
Nous ne chercherons pas, par les exemples ci-dessus, à faire miroiter, aux
yeux des mineurs, des bénéfices énormes à escompter sur n'importe quel gise.
ment alluvionnaire de l'île en se servant de nos appareils ; le sluice-box mobile
lave simplement et correctement les terres aurifères, il ne fait pas de l'or, mais
nous avons voulu donner quelques chiffres tangibles des avantages qui découlent
d'un traitement rationnel au moyen d'appareils réellement pratiques.
FÉLIX FRANÇOIS.
DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE MACHINE A RECUEILLIR L'OR
« LA NATALINDE »
Un inventeur anglais, M. Andrewartha, de Durban, vient d'adresser au Gou-
vernement Général la description d'une nouvelle machine pour le traitement
des alluvions aurifères. Cet appareil semblant présenter de réels avantages, il a
paru intéressant de le faire connaître aux lecteurs du Bulletin économique.
La machine envisagée, dite « la Natalinde », est spécialement construite pour
explorer les alluvions et les cours d'eau contenant de l'or ou tous autres métaux
Sluice-box mobile (type N° 3) pour exploitation industrielle (figure II)
, Nous estimons donc qu'avec une- installation volante de 450 millimètres de
largeur sur 1 m. 30 de hauteur et 6 mètres de longueur, Transportable
en colis de poids légers sur tous les gîtes, pouvant cheminer à bras pour
suivre un front de taille, mue par un moteur quelconque de 3 chevaux
capable de traiter 30 mètres cubes d'alluvion par jour, du prix de
3,500 francs sans le moteur et nécessitant un seul contremaître hova pour sa
surveillance, on économisera, dans une exploitation bien comprise, 30 laveurs à
la batée et 30 ouvriers terrassiers sur une équipe de 100 ouvriers nécessaires
pour faire le même tonnage à la batée, étant entendu que 40 ouvriers peuvent
extraire et pelleter dans un sluice quelconque, par journée de 10 heures de
travail, 30 mètres tubes d'alluvion tout-venant prise en place, c'est-à-dire sans
triage ni enrichissement préalable le sluice-box mobile procédant lui-même
automatiquement au débourbage, au sortage et au classement des terres les plus
argileuses. Or, avec une terre tout-venant difficile à laver à la bâtée, contenant
une moyenne de 2 grammes d'or par mètre cube, on recueillera, par chantier,
30 X 6 X 0,95 = 171 francs d'or, sur lesquels on aura à prélever comme frais:
i0, La main-d'œuvre, 40 ouvriers à 2 fr. = 80 fr.
20 La force motrice et l'entretien = 20
& 1
100 francs.
Bénéfice journalier 171-100=71 francs.
Soit, en 300 jours de travail, 21.300 francs de gain pour un seul chantier et
avec un seul appareil qui aura coûté 3.500 francs. Bénéfice = 17.800 francs.
Tandis qu'une équipe voisine organisée d'après le système d'exploitation à
la batée et constituée du même nombre d'ouvriers, c'est-à-dire de 40, dont la
moitié employée à laver et l'autre moitié à extraire l'alluvion dans les mêmes
conditions que précédemment (sauf cependant a faire produire plus aux terras-
siers qui travailleront à raison de 1m3 par tête) traitera péniblement 20m3 à 2
grammes d'or et recueillera: 20 X 6 X 0,80 = 96 francs de poudre d'or, sur
lesquels il faudra déduire la main-d'œuvre, soit :
96 — (40 X 2) = 16 francs
de bénéfice par jour en admettant encore qu'avec des terres argileuses les 20
laveurs à la batée puissent traiter ces 20m3 et en retirer 80 de l'or y contenu.
Ce serait donc un bien maigre bénéfice pour l'exploitant qui, souvent plutôt
négociant que mineur, préfère, faute d'appareil pratique, employer l'ancienne
Méthode qui consiste à acheter l'or en poudre au taux le plus bas possible aux
orpailleurs malgaches qu'il autorise à écrémer ses concessions jusqu'au jour où
les dits ouvriers, attirés sur d'autres exploitations par une teneur plus rému-
nératrice ou par des avantages meilleurs, faits par un autre concessionnaire,
déserteront ses poteaux ou bien encore vendront en cachette une partie de l'or
extrait à un acheteur clandestin, toujours trop facile à trouver et qui leur en
donnera un prix plus rémunérateur. -
D'où il ressort nettement l'important avantage qui permet de réduire d'une
façon considérable, par l'emploi du sluice-box mobile, le personnel ouvrier de
plus en plus difficile à embaucher et à maintenir sur les exploitations.
Nous ne chercherons pas, par les exemples ci-dessus, à faire miroiter, aux
yeux des mineurs, des bénéfices énormes à escompter sur n'importe quel gise.
ment alluvionnaire de l'île en se servant de nos appareils ; le sluice-box mobile
lave simplement et correctement les terres aurifères, il ne fait pas de l'or, mais
nous avons voulu donner quelques chiffres tangibles des avantages qui découlent
d'un traitement rationnel au moyen d'appareils réellement pratiques.
FÉLIX FRANÇOIS.
DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE MACHINE A RECUEILLIR L'OR
« LA NATALINDE »
Un inventeur anglais, M. Andrewartha, de Durban, vient d'adresser au Gou-
vernement Général la description d'une nouvelle machine pour le traitement
des alluvions aurifères. Cet appareil semblant présenter de réels avantages, il a
paru intéressant de le faire connaître aux lecteurs du Bulletin économique.
La machine envisagée, dite « la Natalinde », est spécialement construite pour
explorer les alluvions et les cours d'eau contenant de l'or ou tous autres métaux
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Madagascar Madagascar /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Madagascar" or dc.contributor adj "Madagascar")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 334/709
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65301225/f334.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65301225/f334.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65301225/f334.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65301225
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65301225