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- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES contenues dans le "Bulletin économique" des années 1909, 1910, 1911, 1912 et 1er et 2e trimestres 1913
- (Voir pour les années antérieures à ces périodes: B. E. 1909, 2e semestre) ANNÉE N° PAGE
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- C
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- G
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- Les gisements de graphite à Madagascar 1912 1
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- H
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- K
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- Communications diverses 1909 2
- Offres et demandes d'emploi 1909 2
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- R
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- Relevé des exportations d'or effectuées pendant les trois premiers trimestres de l'année 1910 1910 2.......... Page(s) .......... 272
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- S
- V
— 142 —
environ dix lieues de long et cinq ou six de large Le pays est sec et
aride pour l'agriculture mais assez bon pour pâturages. » (1).
Ceci est vrai pour tout l'Androy, réserve faite — avec Flacourt — de la
région maritime entre le Mandrare et le bas Manambovo.
CHAPITRE V
La côte Antandroy
Pour Flacourt (2), à partir du Mandrare en allant vers l'ouest « la côte
est toute droite et sans aucune anse, jusques aux Caremboulles », où
« la côte est établie est et ouest qui est l'extrémité de l'île Madécasse ou
Madagascar ». A vingt lieues du Manambovo « est la rivière de Manamba
qui descend des Machicores où sont les bœufs sauvages: elle a quelque
douze lieues de cours, petite rivière qui court au sud. La côte commence
à décliner au nord-ouest quart d'ouest, c'est le commencement des Maha-
falles. Menarandra est une autre petite rivière à deux lieues de Manamba
qui descend des Machicores, elle coule vers le sud-sud-ouest, la côte con-
tinue au nord-ouest quart d'ouest ».
Le bon Flacourt n'a pas visité la côte sud de Madagascar. Il n'est
même pas venu en Androy et ce qu'il en dit lui fut rapporté par les
indigènes ou par ceux qui furent avant lui à Madagascar et qu'il employa
lui-même : Le Roy, en particulier, qui fut de Fort-Dauphin à Saint-Au-
gustin, puis maintes fois de Fort-Dauphin en Androy et au pays mahafaly.
Et comme ces voyages des Français de Fort-Dauphin au pays mahafaly
ou à Saint-Augustin se firent généralement par terre, il est naturel que
pour Flacourt, mal renseigné, la Manambahy et le Menarandra aient été
deux « fleuves » distincts à deux lieues de distance l'un de l'autre : il y a
environ des kilomètres de la Manambahy au Menarandra dans la région
de Bekitro par où vraisemblablement se firent les voyages des Français
de Fort-Dauphin « à la traite du bestial » (3). -
A cette erreur près, la brève description de la côte sud de l'île par
Flacourt est à peu près exacte (4).
Le routier du père jésuite Luis Mariano (1613-1614) (5) est plus détaillé.
J'en extrais ce qui intéresse la côte Antandroy.
« La pointe de Saint-Romain n'est pas à proprement parler un cap ;
elle comprend toute la côte sud de l'île qui a une étendue de plus de
cinquante lieues. Après avoir dépassé les écueils (banc de l'Etoile, en
venant de l'ouest) et fait de six à sept lieues, on aperçoit dans la côte
une coupée dirigée vers l'est et entourée de grandes dunes (embouchure
(1) Les quatre premiers chapitres de la 1re partie de « l'Androy » ont paru -à quelques
additions ou rectifications près — dans les deux derniers numéros de la Revue de Mada-
gascar (Nos d'août 1911 et de septembre-décembre 1911).
-. (2) FLACOURT: Hist. de Madagascar, loc. cit.
•3• Foucquembourg, lieutenant de Pronis, fut chez les « Ampatres » et les « Machicores »
dès 1642. Il fit plusieurs voyages « à la traite du bestial » en 1644-1645. En 1647, Le Roy mé-
content de Pronis, partit avec 22 Français pour Saint-Augustin où il était encore en 1648
à l'arrivée de Flacourt à Fort-Dauphin et qu'il quitta en 1649 pour rallier le chef-lieu de nos
possessions. Flacourt avait envoyé à sa recherche Des Cots « avec 12 ou 14 Français ». Par
la suite, Le Roy alla encore dans l'ouest et c'est en 1649 qu'il combattit Andrian Raval du
Manambovo pour le compte d'Andrian Manely de l'Onilahy et du Menarandra et qu'il vit
à Montefeno (au sud d'Ambondro) le roandriana zafimanara Andriamififarivo.
(4) Voir à titre documentaire le croquis n° 3. Le sud de Madagascar, d'après Flacourt.
(5) Coll. des Ouvr. Anc. tome III, pages 641 et suiv.
environ dix lieues de long et cinq ou six de large Le pays est sec et
aride pour l'agriculture mais assez bon pour pâturages. » (1).
Ceci est vrai pour tout l'Androy, réserve faite — avec Flacourt — de la
région maritime entre le Mandrare et le bas Manambovo.
CHAPITRE V
La côte Antandroy
Pour Flacourt (2), à partir du Mandrare en allant vers l'ouest « la côte
est toute droite et sans aucune anse, jusques aux Caremboulles », où
« la côte est établie est et ouest qui est l'extrémité de l'île Madécasse ou
Madagascar ». A vingt lieues du Manambovo « est la rivière de Manamba
qui descend des Machicores où sont les bœufs sauvages: elle a quelque
douze lieues de cours, petite rivière qui court au sud. La côte commence
à décliner au nord-ouest quart d'ouest, c'est le commencement des Maha-
falles. Menarandra est une autre petite rivière à deux lieues de Manamba
qui descend des Machicores, elle coule vers le sud-sud-ouest, la côte con-
tinue au nord-ouest quart d'ouest ».
Le bon Flacourt n'a pas visité la côte sud de Madagascar. Il n'est
même pas venu en Androy et ce qu'il en dit lui fut rapporté par les
indigènes ou par ceux qui furent avant lui à Madagascar et qu'il employa
lui-même : Le Roy, en particulier, qui fut de Fort-Dauphin à Saint-Au-
gustin, puis maintes fois de Fort-Dauphin en Androy et au pays mahafaly.
Et comme ces voyages des Français de Fort-Dauphin au pays mahafaly
ou à Saint-Augustin se firent généralement par terre, il est naturel que
pour Flacourt, mal renseigné, la Manambahy et le Menarandra aient été
deux « fleuves » distincts à deux lieues de distance l'un de l'autre : il y a
environ des kilomètres de la Manambahy au Menarandra dans la région
de Bekitro par où vraisemblablement se firent les voyages des Français
de Fort-Dauphin « à la traite du bestial » (3). -
A cette erreur près, la brève description de la côte sud de l'île par
Flacourt est à peu près exacte (4).
Le routier du père jésuite Luis Mariano (1613-1614) (5) est plus détaillé.
J'en extrais ce qui intéresse la côte Antandroy.
« La pointe de Saint-Romain n'est pas à proprement parler un cap ;
elle comprend toute la côte sud de l'île qui a une étendue de plus de
cinquante lieues. Après avoir dépassé les écueils (banc de l'Etoile, en
venant de l'ouest) et fait de six à sept lieues, on aperçoit dans la côte
une coupée dirigée vers l'est et entourée de grandes dunes (embouchure
(1) Les quatre premiers chapitres de la 1re partie de « l'Androy » ont paru -à quelques
additions ou rectifications près — dans les deux derniers numéros de la Revue de Mada-
gascar (Nos d'août 1911 et de septembre-décembre 1911).
-. (2) FLACOURT: Hist. de Madagascar, loc. cit.
•3• Foucquembourg, lieutenant de Pronis, fut chez les « Ampatres » et les « Machicores »
dès 1642. Il fit plusieurs voyages « à la traite du bestial » en 1644-1645. En 1647, Le Roy mé-
content de Pronis, partit avec 22 Français pour Saint-Augustin où il était encore en 1648
à l'arrivée de Flacourt à Fort-Dauphin et qu'il quitta en 1649 pour rallier le chef-lieu de nos
possessions. Flacourt avait envoyé à sa recherche Des Cots « avec 12 ou 14 Français ». Par
la suite, Le Roy alla encore dans l'ouest et c'est en 1649 qu'il combattit Andrian Raval du
Manambovo pour le compte d'Andrian Manely de l'Onilahy et du Menarandra et qu'il vit
à Montefeno (au sud d'Ambondro) le roandriana zafimanara Andriamififarivo.
(4) Voir à titre documentaire le croquis n° 3. Le sud de Madagascar, d'après Flacourt.
(5) Coll. des Ouvr. Anc. tome III, pages 641 et suiv.
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