classe, tables de salle à manger, a été confectionné et mis en place avant l'ou- verture des cours.
Ouverture de l'Ecole. — Par arrêté du 17 mars 1918, l'Ecole pratique d'Agriculture était créée ; un arrêté de M. le Résident supérieur fixait la date de l'ouverture au 15 avril suivant : M. Pidance prenait la direction de l'établissement avec, en qualité d'adjoint, M. Lacroix, ancien élève de l'Ecole coloniale d'agriculture de Tunis, venu comme mobilisé dans la colonie et placé en sursis d'appel.
Le 14 avril, 13 élèves se présentaient, accompagnés de l'instituteur indigène désigné pour servir à l'école; le 16, l'effectif était complété à 15 élèves. Tous étaient pourvus du certiticat d'études primaires. Douze étaient fils de cultiva- teurs, trois orphelins.
Dès l'installation de cette première promotion, il a été procédé à un examen, afin d'être fixé sur l'instruction générale respective des élèves : une dictée, deux problèmes et une composition française permirent de constater que 4 ou 5 élèves avaient un bagage de connaissances suffisant ; 8 étaient dans la moyenne ; par contre 2 se montraient très faibles.
Enseignement. — Conformément au texte de l'arrêté organique, l'enseigne- ment a été â.la fois théorique et pratique. Suivant l'emploi du temps et le programme élaborés par le directeur de l'Ecole et approuvés par le Directeur des Services agricoles et commerciaux, la moitié du temps a été consacrée aux travaux pratiques ; les explications théoriques et les études ont occupé l'autre partie.
Enseignement théorique. — L'enseignement théorique a commencé le 16 avril 1918. il a été distribué ainsi, à raison de trois heures de cours par semai- ne, pour chacun des professeurs :
Agriculture générale i Pidance, v par M. Pidance, Physique et météorologie r dir'ecteur de l'école.
n, - d.i.recteur de .1 .e. co!le.
benie rural J Zoologie. , , t par M. Lacroix, Botanique > * Géologie. professeur.
rGe, ol, ogie M. Chuc, Français ) par M. Chue, Mathématiques ) instituteur.
Les premiers cours ayant montré que leurs connaissances en français ne permettaient pas aux élèves de prendre des notes, il a été procédé de la ma- nière suivante : le sommaire détaillé du cours du lendemain, écrit par chaque professeur, a été dicté à l'étude du soir (de 7 heures à 9 heures) ; il a été, en classe, développé et commenté par le professeur, puis annoté sur leurs cahiers par les élèves.
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