trouvé et quand une veine de zinc pauvre est rencontrée la mine est alors aban- donnée, à moins qu'un nouveau capital ne soit souscrit pour un complément d'aménagement. La mine de Shuikoushan fait cependant exception à la règle, car le minerai en vue dans la mine, y compris la réserve placée à la surface, est suffisant pour alimenter les usines de transformation pendant une année.
Il y a peu ou pas de boisage dans les fronts de taille (Stopes), les parois, ayant une certaine consistance, tiennent bien.
Les gages sont les suivants, par journée de travail ;
Pompiers travaillant dans la mine chinoise à l'aide d'un $ M $ M matériel en bambou.. , , , , , , , o 24 à 0, 35 Coolies de surface 0 11 Coolies de ventilation 0 24 Charpentiers boiseurs 0. 19 à 0. 34 Maçons 0, 17 à o. 24 Chauffeurs. 0. 38 Forgerons 0.48 Ajusteurs 0 48 à 1 45 Conducteurs de machines 1.455
Le. minerai, à la sortie de la mine, est soumis à un triage préliminaire ; les gros morceaux de blende et de galène, une fois séparés, sont cassés à l'aide de massues, puis criblés ensuite et lavés, suivant la méthode chinoise, dans des baquets d'eau, à l'aide de tamis faits en bambou et actionnés circulairement avec les deux mains. L'opération a pour but de débarrasser le minerai de la terre et de toutes les matières étrangères autres qui, étant plus légères, sont aisément séparées. ,
Le résultat atteint à l'aide de ce procédé, très rudimentaire comme on le voit, est presque le même, prétend-on, que celui obtenu avec le matériel méca- nique; mais il est très lent et, par suite, d'un prix de revient relativement élevé.
Le transport du puits à cet endroit du lavage coûte 0 $ 132 par tonne ; le cassage et le criblage sont payés 13 sapèques par quantité de 55 catties de minerai (33 kgs.), plus 80 sapèques pour la nourriture; pour chaque 5 catties en supplément, il est payé un extra de 5 sapèques.
Le minerai traité de cette façon représente plus de la moitié de la production totale. Les gros morceaux qui restent, au-dessus d'un pouce, sont envoyés au « Foreign Dressing Floors », les plus petits morceaux au « Chinese Floors ».
On a construit un matériel européen de traitement qui supplée à l'insuffisance du procédé chinois ; l'opération se fait de la façon suivante : Le minerai est d'abord criblé dans un tamis (trommel) de 2 pouces 1/2 ; les morceaux d'une grosseur supérieure à cette dimension sont cassés, puis mé- langés à ceux passés au travers du crible ; le tout passe ensuite sur une « pic-
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