Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28. 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65295704
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 83
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 111
- .......... Page(s) .......... 112
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- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 117
- BIBLIOGRAPHIE
- 109 -
s'étend lentement, comme une industrie familiale, parmi les classes pauvres dans les régions
sous-montagneuses. On envisage l'accroissement des plantations de mûriers dans les princi-
paux centres de sériciculture.
L'école séricicole de l'Armée de Saint à Simla fonctionne bien. Elle a, en ce moment, vingt
élèves, dont neuf sont de Simla Hill States, L'Armée du Salut a aussi abandonné le système
de l'élevage en gros dans son Changa Manga Settlement et donne maintenant ses graines à
couver dans un village voisin.
A Madras, le travail s'est poursuivi au Kollegal comme dans les années précédentes.
28 - ooo cocons de semences saines furent vendus contre 13. 000 l'année dernière. Les éleveurs
prouvent l'intérêt qu'ils attachent à cette graine en les payant à un taux spécial. Mais i le
« Department » veut faire une réelle impression dans les milieux séricicoles du Kollegal, ses
efforts doivent être élargis. Le total des besoins en cocons atteint probablement près de 40
millions par an. Il serait seulement possible de s'organiser pour obtenir une telle quantité
Par le moyen d'une institution centrale qui fournirait une graine pure à la première demande
des sériciculteurs, et ceux-ci pourraient se spécialiser dans la production de cette semence
Pour la vente.
Il peut être mentionné que le Kollegal est simplement une dépendance de Mysore, et il est
évident qu'un projet pour le Kollegal aurait une utilité corrélative pour Mysore.
A Burma, l'industrie de la soie est importante dans Amarapura, et une petite installation
séricicole a été faite en union avec les « Saurders Weaving Institute ».
A Travancore, la station expérimentale séricicole de Trivandruur continue à faire de bons
progrès. L'école ouverte l'année dernière continua pendant l'année. Les élèves sortis de
cette école sont aidés pécuniairement pour leur permettre de se spécialiserdans la sériciculture.
En outre, cette industrie est poursuivie au Kashmir et dans l'Etat de Mysore, Dans ce
dernier Etat, on recourut au service d'un expert italien, et on croit que d'encourageants pro-
grès sont obtenus.
* #
Projet d'essai pour améliorer la sériciculture dans le Kwong-Tung 1). -
tes vers à soie sont sujets à de nombreuses maladies dont les principales sont :
La muscardine, la flacherie et la pébrine. — La muscardine est causée par un champi-
gnon : elle est très conlagieuse, mais non heriditaire. On peut facilement s'en préserver par
des fumigations d'acide sulfureux.
La flacherie est causée par des ferments et des vibrions qui attaquent le tube intestinal
du ver Elle est contagieuse et héréditaire. Elle fait peu de ravages dans les éducations bien
soignées, si les vers sont bien séparés, bien aérés et s'ils sont nourris avec de la feuille frai-
che et saine, ni échauffée ni fermentée.
La plus terrible des maladies est la pébrine ; elle cause de grands ravages : aucun soin,
aucun remède ne permet de guérir les vers malades. Les vers issus d'œufs pondus par un
papillon malade naissent avec le germe de la maladie ; ils sont voués à une mort certaine.
$i quelques-uns arrivent à faire leur cocon, c'est un cocon faible et défectueux.
La méthode découverte par Pasteur permet de combattre la pébrine. Cette maladie est due
à des parasites microscopiques, appe'és corpuscules brillants, qui envahissent tous les organes
du ver à soie : le tube digestif, les glandes soyeuses, les ganglions nerveux etc.
Pasteur a établi que les œufs pondus par un papillon sain donnaient fatalement naissance
à des vers sains.
(t) Bulletin Commercial d'Extrême-Orient n° 5, janvier 1919, p. 87.
s'étend lentement, comme une industrie familiale, parmi les classes pauvres dans les régions
sous-montagneuses. On envisage l'accroissement des plantations de mûriers dans les princi-
paux centres de sériciculture.
L'école séricicole de l'Armée de Saint à Simla fonctionne bien. Elle a, en ce moment, vingt
élèves, dont neuf sont de Simla Hill States, L'Armée du Salut a aussi abandonné le système
de l'élevage en gros dans son Changa Manga Settlement et donne maintenant ses graines à
couver dans un village voisin.
A Madras, le travail s'est poursuivi au Kollegal comme dans les années précédentes.
28 - ooo cocons de semences saines furent vendus contre 13. 000 l'année dernière. Les éleveurs
prouvent l'intérêt qu'ils attachent à cette graine en les payant à un taux spécial. Mais i le
« Department » veut faire une réelle impression dans les milieux séricicoles du Kollegal, ses
efforts doivent être élargis. Le total des besoins en cocons atteint probablement près de 40
millions par an. Il serait seulement possible de s'organiser pour obtenir une telle quantité
Par le moyen d'une institution centrale qui fournirait une graine pure à la première demande
des sériciculteurs, et ceux-ci pourraient se spécialiser dans la production de cette semence
Pour la vente.
Il peut être mentionné que le Kollegal est simplement une dépendance de Mysore, et il est
évident qu'un projet pour le Kollegal aurait une utilité corrélative pour Mysore.
A Burma, l'industrie de la soie est importante dans Amarapura, et une petite installation
séricicole a été faite en union avec les « Saurders Weaving Institute ».
A Travancore, la station expérimentale séricicole de Trivandruur continue à faire de bons
progrès. L'école ouverte l'année dernière continua pendant l'année. Les élèves sortis de
cette école sont aidés pécuniairement pour leur permettre de se spécialiserdans la sériciculture.
En outre, cette industrie est poursuivie au Kashmir et dans l'Etat de Mysore, Dans ce
dernier Etat, on recourut au service d'un expert italien, et on croit que d'encourageants pro-
grès sont obtenus.
* #
Projet d'essai pour améliorer la sériciculture dans le Kwong-Tung 1). -
tes vers à soie sont sujets à de nombreuses maladies dont les principales sont :
La muscardine, la flacherie et la pébrine. — La muscardine est causée par un champi-
gnon : elle est très conlagieuse, mais non heriditaire. On peut facilement s'en préserver par
des fumigations d'acide sulfureux.
La flacherie est causée par des ferments et des vibrions qui attaquent le tube intestinal
du ver Elle est contagieuse et héréditaire. Elle fait peu de ravages dans les éducations bien
soignées, si les vers sont bien séparés, bien aérés et s'ils sont nourris avec de la feuille frai-
che et saine, ni échauffée ni fermentée.
La plus terrible des maladies est la pébrine ; elle cause de grands ravages : aucun soin,
aucun remède ne permet de guérir les vers malades. Les vers issus d'œufs pondus par un
papillon malade naissent avec le germe de la maladie ; ils sont voués à une mort certaine.
$i quelques-uns arrivent à faire leur cocon, c'est un cocon faible et défectueux.
La méthode découverte par Pasteur permet de combattre la pébrine. Cette maladie est due
à des parasites microscopiques, appe'és corpuscules brillants, qui envahissent tous les organes
du ver à soie : le tube digestif, les glandes soyeuses, les ganglions nerveux etc.
Pasteur a établi que les œufs pondus par un papillon sain donnaient fatalement naissance
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(t) Bulletin Commercial d'Extrême-Orient n° 5, janvier 1919, p. 87.
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