Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28. 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65295704
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 83
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 111
- .......... Page(s) .......... 112
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- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 117
- BIBLIOGRAPHIE
- 37 -
Zinc Electrolizinc et Co ont été organisées rapidement sur des bases appro-
priées; les travaux de construction ayant été commencés au début de 1917,
les usines doivent être actuellement en plein fonctionnement. La plupart de
ces nouveaux établissements sont situés sur la côte de la mer intérieure.
C'est peut-être aussi vers cette époque que certains propriétaires d'usines
d'affinage ont examiné la possibilité d'une entente avec les exploitations minières
de l'Australie, de Sibérie, de Chine, voire même d'Indochine, pour assurer le
complet approvisionnement de leurs besoins en minerai de zinc, de façon
, aussi à créer un cartel qui leur permettrait de contrôler le marché local du
zinc dont ils seraient les seuls à bénéficier. Mais il s'est produit dès lors entre
ces groupes intéressés une sorte d'émulation, avivée encore par les besoins en
zinc sans cesse croissants des alliés et par les cours toujours en hausse ; il en est
résulté un accroissement important du nombre des usines et une augmentation
dans la demande en matières premières qui a suivi la même marche ascendante,
de sorte que le minerai de zinc, qui était déjà coté à un prix très haut, a atteint,
à un moment donné, un taux inusité. Mais, bientôt après, il s'est produit une
réaction sur le marché ; le chiffre encore élevé des importations étrangères,
supérieur un moment à celui des besoins locaux, a eu pour résultat de ramener
le cours local du minerai à un taux beaucoup plus bas et la baisse s'est encore
accentuée lorsque le contrôle de l'Amérique a commencé à se faire sentir sur
le marché.
On a encore annoncé, en août 1916, que la Mitsui Bussan Kaisha avait
passé un contrat avec la Osaka Aen Kaisha pour l'exportation, à destination
de l'étranger, de la Russie, croit-on, d'une cet taine quantité de zinc à 98 %;
on a prétendu même qu'un nouveau contrat, réalisable à l'expiration du pré-
cédent, avait été passé entre ces deux entreprises, pour la fourniture à la
première, durant une année, à partir de décembre 1916, d'un certain contingent
de zinc affiné à 99.9 %, destiné à l'exportation et livrable mensuellement, par
quantités variant entre 200 tonnes et 300 tonnes.
Cette information semble avoir été confirmée par le journal japonais, le Jiji.
qui a fait connaître à cette époque que la Mitsui Bussan Kaisha venait de
recevoir d'Angleterre une demande de 3.000 tonnes de zinc à 99.90/0, livrable
à la Russie, à raison de 2.400 tonnes au cours de l'année 1917 et de 600 tonnes
à Vladivostock dans les 6 premiers mois de 1917, à partir du Ier janvier de
cette même année.
En fait, la production annuelle en zinc affiné des trois plus importantes
compagnies déjà mentionnées: la Mitsui Zinc Refining et Co, la Osaka Zinc
Refining et Co et la Nippon Zinc Electric Refining et Co, (Nihon Kinkozu) a pu
être estimée pour 1916 à 31.000 tonnes environ, exactement 31.546 tonnes, sur
un chiffre total de 38.993 tonnes, soit approximativement les 2/3 des besoins
de la consommation ou fabrication locale du Japon, évaluée à 45.000 tonnes
environ, y compris le vieux zinc, 5.771 tonnes ayant encore été importées en
1916, de provenance étrangère.
Zinc Electrolizinc et Co ont été organisées rapidement sur des bases appro-
priées; les travaux de construction ayant été commencés au début de 1917,
les usines doivent être actuellement en plein fonctionnement. La plupart de
ces nouveaux établissements sont situés sur la côte de la mer intérieure.
C'est peut-être aussi vers cette époque que certains propriétaires d'usines
d'affinage ont examiné la possibilité d'une entente avec les exploitations minières
de l'Australie, de Sibérie, de Chine, voire même d'Indochine, pour assurer le
complet approvisionnement de leurs besoins en minerai de zinc, de façon
, aussi à créer un cartel qui leur permettrait de contrôler le marché local du
zinc dont ils seraient les seuls à bénéficier. Mais il s'est produit dès lors entre
ces groupes intéressés une sorte d'émulation, avivée encore par les besoins en
zinc sans cesse croissants des alliés et par les cours toujours en hausse ; il en est
résulté un accroissement important du nombre des usines et une augmentation
dans la demande en matières premières qui a suivi la même marche ascendante,
de sorte que le minerai de zinc, qui était déjà coté à un prix très haut, a atteint,
à un moment donné, un taux inusité. Mais, bientôt après, il s'est produit une
réaction sur le marché ; le chiffre encore élevé des importations étrangères,
supérieur un moment à celui des besoins locaux, a eu pour résultat de ramener
le cours local du minerai à un taux beaucoup plus bas et la baisse s'est encore
accentuée lorsque le contrôle de l'Amérique a commencé à se faire sentir sur
le marché.
On a encore annoncé, en août 1916, que la Mitsui Bussan Kaisha avait
passé un contrat avec la Osaka Aen Kaisha pour l'exportation, à destination
de l'étranger, de la Russie, croit-on, d'une cet taine quantité de zinc à 98 %;
on a prétendu même qu'un nouveau contrat, réalisable à l'expiration du pré-
cédent, avait été passé entre ces deux entreprises, pour la fourniture à la
première, durant une année, à partir de décembre 1916, d'un certain contingent
de zinc affiné à 99.9 %, destiné à l'exportation et livrable mensuellement, par
quantités variant entre 200 tonnes et 300 tonnes.
Cette information semble avoir été confirmée par le journal japonais, le Jiji.
qui a fait connaître à cette époque que la Mitsui Bussan Kaisha venait de
recevoir d'Angleterre une demande de 3.000 tonnes de zinc à 99.90/0, livrable
à la Russie, à raison de 2.400 tonnes au cours de l'année 1917 et de 600 tonnes
à Vladivostock dans les 6 premiers mois de 1917, à partir du Ier janvier de
cette même année.
En fait, la production annuelle en zinc affiné des trois plus importantes
compagnies déjà mentionnées: la Mitsui Zinc Refining et Co, la Osaka Zinc
Refining et Co et la Nippon Zinc Electric Refining et Co, (Nihon Kinkozu) a pu
être estimée pour 1916 à 31.000 tonnes environ, exactement 31.546 tonnes, sur
un chiffre total de 38.993 tonnes, soit approximativement les 2/3 des besoins
de la consommation ou fabrication locale du Japon, évaluée à 45.000 tonnes
environ, y compris le vieux zinc, 5.771 tonnes ayant encore été importées en
1916, de provenance étrangère.
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