Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1909-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1909 01 mai 1909
Description : 1909/05/01 (A12,N78)-1909/06/30. 1909/05/01 (A12,N78)-1909/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294857
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/02/2014
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 178
- .......... Page(s) .......... 201
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 256
- .......... Page(s) .......... 257
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- 175 -
ne ferait pas bien d'appliquer un système de taille qu'on suit à Java dans les
régions très humides, où les arbres tendent trop à développer des feuilles. Ce
système consiste en ceci : on commence à tenir pendant quelques années
l'arbre étêté, de sorte qu'il forme un arbrisseau à branches primaires bien fortes.
Alors on laisse un ou deux rejets se développer sur le sommet. Un ou deux ans
après, on laisse à côté du vieux un nouveau rejet; quand ce dernier commence
à bien-se développer, on coupe le vieux rejet. En procédant de cette façon, on
renouvelle, pour ainsi dire, tous les deux ans le sommet de l'arbre. Il est pro-
bable qu'on pourra le continuer longtemps ; si toutefois le sous-arbre commen-
çait à donner des signes de dépérissement, on n'aurait qu'à laisser un an de
repos à l'arbre pour le restaurer.
J'ai vu sur la plantation Bernard des arbres avec des rejets et des plantations
d'arbres assez hauts, qui, me semble-t-il, donnent déjà l'exemple de la meilleure
réussite des fleurs sur les branches du sommet. On m'a dit, que les typhons
empêchaient dans beaucoup de plantations ce système; mais il me semble qu'en
abritant bien le caféier sous des essences à bois dur et surtout tenace, on pour-
rait parer à ce danger.
Un autre système de taille a été appliqué par M. Bernard, qui, pour donner
plus d'air et de lumière aux branches inférieures de l'arbre, en a enlevé
un certain nombre. On peut comparer ce système à celui, suivi autrefois à
Ceylan, où l'on coupait les branches secondaires alternativement à gauche et à
droite. Il me semble qu'avec ce système on réussit mieux à restaurer le jeune
bois de l'arbre qu'en coupant toutes les branches primaires de l'arbre, et
en n'en conservant qu'un petit nombre au sommet. Autrement la surface du
vieux bois, sur lequel doivent se développer les jeunes branches, devient trop
restreinte.
Comme dernière cause, il y a à considérer le sol. Il me semble que les sols
manquent souvent d'humus ; aussi les planteurs donnent résolument des fumures
de fumier de ferme et, si ce dernier manque, d'engrais chimique. On m'a
demandé si un excès de ce dernier ne pouvait pas provoquer la virescence des
fleurs. Il me semble que l'exemple de Java, où je connais des plantations qui
présentent très souvent des fleurs virescentes, sans qu'on y ait jamais introduit
un grain d'engrais chimique dans la terre, démontre bien que cette question
appelle une réponse négative.
Si on ne peut pas admettre que l'excès d'engrais chimique puisse être la cause
spécifique de la virescence, on ne doit pas perdre de vue que l'emploi exclusif
des engrais chimiques à haute dose ne donne pas assez d'humus au sol. En pre-
mier lieu, on devra tenter d'améliorer le sol sous ce rapport. 11 y a pour cela
deux moyens : les arbres abris et les engrais verts.
Il nous semble, à tous les points de vue, désirable de planter parmi les caféiers
des arbres d'abri. L'érosion du sol est diminuée ; le sol est enrichi continuel-
lement d'humus; le caféier est protégé contre des changements de température
trop brusques, contre les effets du vent, etc.
ne ferait pas bien d'appliquer un système de taille qu'on suit à Java dans les
régions très humides, où les arbres tendent trop à développer des feuilles. Ce
système consiste en ceci : on commence à tenir pendant quelques années
l'arbre étêté, de sorte qu'il forme un arbrisseau à branches primaires bien fortes.
Alors on laisse un ou deux rejets se développer sur le sommet. Un ou deux ans
après, on laisse à côté du vieux un nouveau rejet; quand ce dernier commence
à bien-se développer, on coupe le vieux rejet. En procédant de cette façon, on
renouvelle, pour ainsi dire, tous les deux ans le sommet de l'arbre. Il est pro-
bable qu'on pourra le continuer longtemps ; si toutefois le sous-arbre commen-
çait à donner des signes de dépérissement, on n'aurait qu'à laisser un an de
repos à l'arbre pour le restaurer.
J'ai vu sur la plantation Bernard des arbres avec des rejets et des plantations
d'arbres assez hauts, qui, me semble-t-il, donnent déjà l'exemple de la meilleure
réussite des fleurs sur les branches du sommet. On m'a dit, que les typhons
empêchaient dans beaucoup de plantations ce système; mais il me semble qu'en
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Un autre système de taille a été appliqué par M. Bernard, qui, pour donner
plus d'air et de lumière aux branches inférieures de l'arbre, en a enlevé
un certain nombre. On peut comparer ce système à celui, suivi autrefois à
Ceylan, où l'on coupait les branches secondaires alternativement à gauche et à
droite. Il me semble qu'avec ce système on réussit mieux à restaurer le jeune
bois de l'arbre qu'en coupant toutes les branches primaires de l'arbre, et
en n'en conservant qu'un petit nombre au sommet. Autrement la surface du
vieux bois, sur lequel doivent se développer les jeunes branches, devient trop
restreinte.
Comme dernière cause, il y a à considérer le sol. Il me semble que les sols
manquent souvent d'humus ; aussi les planteurs donnent résolument des fumures
de fumier de ferme et, si ce dernier manque, d'engrais chimique. On m'a
demandé si un excès de ce dernier ne pouvait pas provoquer la virescence des
fleurs. Il me semble que l'exemple de Java, où je connais des plantations qui
présentent très souvent des fleurs virescentes, sans qu'on y ait jamais introduit
un grain d'engrais chimique dans la terre, démontre bien que cette question
appelle une réponse négative.
Si on ne peut pas admettre que l'excès d'engrais chimique puisse être la cause
spécifique de la virescence, on ne doit pas perdre de vue que l'emploi exclusif
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