Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1911 01 septembre 1911
Description : 1911/09/01 (A14,N92)-1911/10/31. 1911/09/01 (A14,N92)-1911/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294805
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- 876 -
Au Kouang-tong, la culture de la cannelle est presqu'exclusivement confinée au district de
Lo-Ting tchéou, circonscription administrative qui se trouve sur la rive droite du Si-Kiangr
au sud de celle de Te-King tchéou. -
Un des journaux cantonnais vient de publier tout récemment sur cette culture dans le district
de Lo-Ting tchéou une note dont je crois intéressant de joindre la traduction.
« La plupart des montagnes de la préfecture de Lo-Ting tchéou sont plantées en canneliers.
« Voici quels sont, aux dires des habitants, les avantages de cette culture. Il peut être planté
« 600 canneliers par chaque meou (arpent chinois = environ 7 ares 1/2) de terrain de
« montagne. L'ensemencement des graines de canneliers requiert au début une main-d'œuvre
« évaluée à dix dollars (par meou). Dans le courant de chaque année qui suit l'ensemencement
« il faut arracher deux fois les herbes. La main-d'œuvre nécessitée par ce travail est évaluée
« à 2 dollars par meou.. La 3e année après l'ensemencement on procède à la cueillette des
« feuilles, et des petites branches desquelles on extrait l'huile qui sera vendue. On obtient
« alors un revenu de 4 à 5 dollars (par meou). L'huile de cannelier se vend en effet de 5 à 6
« dollars la livre chinoise (de 600 gr. environ). Ce n'est qu'après la 7e ou la 8e année que la
« poussée des feuilles devient un peu moins fournie. On taille alors les vieilles branches et on
« les vend comme médecine. On ne laisse que le tronc central, qui, un an après, émet de
« nouvelles pousses, qui se recouvrent de feuilles avec la même abondance que précédemment.
« Cette culture est extrêmement avantageuse. Elle n'a pas besoin d'engrais. Elle ne demande
« de précautions spéciales ni contre la sécheresse, ni contre l'humidité. Elle n'est pas limitée
« à des terrains déterminés. Elle est possible partout où peut pousser l'herbe (1) ».
Les mamelons herbeux de la haute région tonkinoise, offrent avec ceux de la région de Lo-
Ting tchéou et du Kouang-si la plus grande analogie ; la composition des terrains est à peu
près la même ; les conditions climatériques et les régimes de pluies et de sécheresse sont
identiques. La culture de la cannelle, que l'on affirme être avantageuse à Lo-Ting tchéou,
serait donc susceptible de rapport également dans ces régions du Haut-Tonkin qui sont nôtres
et qui sont encore la plupart du temps incultes.
Il y aurait donc là peut-être, un essai intéressant à tenter.
BEAUVAIS.
Consul de France à Canton.
Voici, d'autre part, les exportations d'écorces de Cannelle (Cassia lignea des Douanes
Impériales Chinoises) depuis 1905. Elles sortent à peu près exclusivement de Canton et vont
surtout aux Etats-Unis. On verra qu'elles sont en progrès.
piculs (DE 60 KGs 453)
ic)o5 - • • 76.292 1908 70.700
190 6 65.5o3 igog 74.572
19°7' 67.418 191° 82.716
La valeur de ces écorces était estimée par les Douanes Impériales à :
1.491,070 taëls, (à 3 fr. 28) = 4-850.709 frs. en igog
1.571.474 taëls, (i 3 fr. 40) = 5,413.011 frs. en 1910
soit, dans le premier cas, 65 fr. 60 le picul (1 fr 08, le kg.), et dans le second 64 fr 25 le picul
(1 fr 06 le kg.).
(1) Nous croyons devoir supprimer la fin de cet article, par trop dithyrambique —, et des
affirmations qui nous paraissent sujettes à caution comme celle que, pendant les premières
années, le revenu des arbres « ne peut pas décroître ». Ce n'est pas l'expérience d'autres
cultures arbustives de la région : le badian par exemple et bien qu'il ne s'agisse que d'écorces
et non pas de fruits, il nous paraît plus prudent de n'accepter que sous bénéfice d'inventaire
les assurances du journal chinois. N. D. L' I.-C.
Au Kouang-tong, la culture de la cannelle est presqu'exclusivement confinée au district de
Lo-Ting tchéou, circonscription administrative qui se trouve sur la rive droite du Si-Kiangr
au sud de celle de Te-King tchéou. -
Un des journaux cantonnais vient de publier tout récemment sur cette culture dans le district
de Lo-Ting tchéou une note dont je crois intéressant de joindre la traduction.
« La plupart des montagnes de la préfecture de Lo-Ting tchéou sont plantées en canneliers.
« Voici quels sont, aux dires des habitants, les avantages de cette culture. Il peut être planté
« 600 canneliers par chaque meou (arpent chinois = environ 7 ares 1/2) de terrain de
« montagne. L'ensemencement des graines de canneliers requiert au début une main-d'œuvre
« évaluée à dix dollars (par meou). Dans le courant de chaque année qui suit l'ensemencement
« il faut arracher deux fois les herbes. La main-d'œuvre nécessitée par ce travail est évaluée
« à 2 dollars par meou.. La 3e année après l'ensemencement on procède à la cueillette des
« feuilles, et des petites branches desquelles on extrait l'huile qui sera vendue. On obtient
« alors un revenu de 4 à 5 dollars (par meou). L'huile de cannelier se vend en effet de 5 à 6
« dollars la livre chinoise (de 600 gr. environ). Ce n'est qu'après la 7e ou la 8e année que la
« poussée des feuilles devient un peu moins fournie. On taille alors les vieilles branches et on
« les vend comme médecine. On ne laisse que le tronc central, qui, un an après, émet de
« nouvelles pousses, qui se recouvrent de feuilles avec la même abondance que précédemment.
« Cette culture est extrêmement avantageuse. Elle n'a pas besoin d'engrais. Elle ne demande
« de précautions spéciales ni contre la sécheresse, ni contre l'humidité. Elle n'est pas limitée
« à des terrains déterminés. Elle est possible partout où peut pousser l'herbe (1) ».
Les mamelons herbeux de la haute région tonkinoise, offrent avec ceux de la région de Lo-
Ting tchéou et du Kouang-si la plus grande analogie ; la composition des terrains est à peu
près la même ; les conditions climatériques et les régimes de pluies et de sécheresse sont
identiques. La culture de la cannelle, que l'on affirme être avantageuse à Lo-Ting tchéou,
serait donc susceptible de rapport également dans ces régions du Haut-Tonkin qui sont nôtres
et qui sont encore la plupart du temps incultes.
Il y aurait donc là peut-être, un essai intéressant à tenter.
BEAUVAIS.
Consul de France à Canton.
Voici, d'autre part, les exportations d'écorces de Cannelle (Cassia lignea des Douanes
Impériales Chinoises) depuis 1905. Elles sortent à peu près exclusivement de Canton et vont
surtout aux Etats-Unis. On verra qu'elles sont en progrès.
piculs (DE 60 KGs 453)
ic)o5 - • • 76.292 1908 70.700
190 6 65.5o3 igog 74.572
19°7' 67.418 191° 82.716
La valeur de ces écorces était estimée par les Douanes Impériales à :
1.491,070 taëls, (à 3 fr. 28) = 4-850.709 frs. en igog
1.571.474 taëls, (i 3 fr. 40) = 5,413.011 frs. en 1910
soit, dans le premier cas, 65 fr. 60 le picul (1 fr 08, le kg.), et dans le second 64 fr 25 le picul
(1 fr 06 le kg.).
(1) Nous croyons devoir supprimer la fin de cet article, par trop dithyrambique —, et des
affirmations qui nous paraissent sujettes à caution comme celle que, pendant les premières
années, le revenu des arbres « ne peut pas décroître ». Ce n'est pas l'expérience d'autres
cultures arbustives de la région : le badian par exemple et bien qu'il ne s'agisse que d'écorces
et non pas de fruits, il nous paraît plus prudent de n'accepter que sous bénéfice d'inventaire
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