Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1911 01 septembre 1911
Description : 1911/09/01 (A14,N92)-1911/10/31. 1911/09/01 (A14,N92)-1911/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294805
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- 869 -
Un regard à glissière, placé au-dessus de la porte d'introduction du réchaud, permettait de
contrôler l'intensité du foyer que l'on alimentait de temps à autre avec quelques morceaux de
charbon de bois. Il faisait également l'office d'aspirateur d'air froid, en étant maintenu
simplement ouvert, lorsque la température, indiquée par le thermomètre placé dans le premier
casier, tendait a trop s'élever.
Cet étouffoir à air chaud est très suffisant pour les filateurs indigènes qui emploient les
bassines à feu. Il permet de conserver les cocons pendant plusieurs jours, sans crainte de les
voir percer par les papillons et rendre inutilisables pour la filature.
La conservation des cocons ainsi étouffés, est toutefois limitée à un certain nombre de jours,
variable suivant l'état hygrométrique de l'air.
En Europe, les cocons étouffés soit à l'air chaud, soit à la vapeur, sont généralement placés
sur des clayonnages en roseau ou en bois, dans des bâtiments spéciaux, vastes et très aérés,
nommés coconnières.
L'épaisseur de la couche de cocons atteint une dizaine de centimètres et la chrysalide se
dessèche complètement en deux mois environ, laps de temps durant lequel il suffit pour obtenir
ce résultat, de retourner fréquemment les cocons sur les claies à l'aide de palettes en bois.
Il est impossible de procéder de cette façon au Tonkin et la dessication des cocons pour la
conservation doit être obtenue à l'aide de séchoirs mécaniques à ventilateurs ou de chambres
dans lesquelles on doit entretenir pendant la durée nécessaire, une température moyenne de
55 à 65 degrés.
Ce procédé de séchage des cocons exige des appareils et une installation qui ne peuvent
être justifiés que pour une industrie très importante, comme un établissement de filature de
soie à la vapeur, devant fonctionner toute l'année.
Nous n'avons en vue que l'amélioration de l'industrie familiale de la filature de la soie à
l'aide des bassines à feu ; notre appareil n'a donc d'autre prétention que celle de permettre
aux indigènes de pouvoir conserver des cocons, pendant 8 ou 15 jours ou même un
peu plus.
De cette façon, les filateurs qui se sont adonnés depuis un an ou deux à l'industrie de la soie
pour l'exportation, peuvent faire un approvisionnement de cocons à chaque récolte et assurer
sans interruptions, durant le cours de la campagne séricicole, le fonctionnement de leurs
bassines.
Lorsque les cocons étouffés, sans être séchés complètement et emballés, sont conservés
trop longtemps, les chrysalides se décomposent et la soie que l'on obtient ensuite est d'une
nuance noir verdâtre, au lieu de la nuance jaune d'or qui est la teinte ordinaire des soies du
Tonkin.
Quelques modifications dictées par la pratique, ont été apportées à l'étouffoir que nous
venons de décrire.
Le regard à glissière placé au-dessus de la porte de la caisse à air chaud, a été remplacé
par deux regards, également à glissières, mais placés sur les deux faces latérales.
A une douzaine de centimètres en dessous du rebord supérieur, et s'emboîtant exactement
dans la caisse, nous avons fait placer horizontalement un cadre de toile métallique serrée, ou
de fin treillage en bambou ou en rotin, pour éviter le rayonnement trop vif du foyer sur les
cocons du premier casier.
Sur le devant de l'appareil et au milieu de l'espace compris entre le treillis protecteur et le
haut de la caisse, nous avons fait percer un trou rond qui permet d'introduire un tube ajouré,
à l'intérieur duquel se trouve un thermomètre.
Lorsque l'appareil est en fonctionnement, il suffit de retirer le tube contenant le thermo-
mètre et de lire la température indiquée, laquelle ne doit jamais dépasser go degrés.
Suivant la tendance du thermomètre, on ouvre plus ou moins les regards ou l'on ajoute du
combustible au foyer.
BULLETIN ÉCONOMIQUE 55
Un regard à glissière, placé au-dessus de la porte d'introduction du réchaud, permettait de
contrôler l'intensité du foyer que l'on alimentait de temps à autre avec quelques morceaux de
charbon de bois. Il faisait également l'office d'aspirateur d'air froid, en étant maintenu
simplement ouvert, lorsque la température, indiquée par le thermomètre placé dans le premier
casier, tendait a trop s'élever.
Cet étouffoir à air chaud est très suffisant pour les filateurs indigènes qui emploient les
bassines à feu. Il permet de conserver les cocons pendant plusieurs jours, sans crainte de les
voir percer par les papillons et rendre inutilisables pour la filature.
La conservation des cocons ainsi étouffés, est toutefois limitée à un certain nombre de jours,
variable suivant l'état hygrométrique de l'air.
En Europe, les cocons étouffés soit à l'air chaud, soit à la vapeur, sont généralement placés
sur des clayonnages en roseau ou en bois, dans des bâtiments spéciaux, vastes et très aérés,
nommés coconnières.
L'épaisseur de la couche de cocons atteint une dizaine de centimètres et la chrysalide se
dessèche complètement en deux mois environ, laps de temps durant lequel il suffit pour obtenir
ce résultat, de retourner fréquemment les cocons sur les claies à l'aide de palettes en bois.
Il est impossible de procéder de cette façon au Tonkin et la dessication des cocons pour la
conservation doit être obtenue à l'aide de séchoirs mécaniques à ventilateurs ou de chambres
dans lesquelles on doit entretenir pendant la durée nécessaire, une température moyenne de
55 à 65 degrés.
Ce procédé de séchage des cocons exige des appareils et une installation qui ne peuvent
être justifiés que pour une industrie très importante, comme un établissement de filature de
soie à la vapeur, devant fonctionner toute l'année.
Nous n'avons en vue que l'amélioration de l'industrie familiale de la filature de la soie à
l'aide des bassines à feu ; notre appareil n'a donc d'autre prétention que celle de permettre
aux indigènes de pouvoir conserver des cocons, pendant 8 ou 15 jours ou même un
peu plus.
De cette façon, les filateurs qui se sont adonnés depuis un an ou deux à l'industrie de la soie
pour l'exportation, peuvent faire un approvisionnement de cocons à chaque récolte et assurer
sans interruptions, durant le cours de la campagne séricicole, le fonctionnement de leurs
bassines.
Lorsque les cocons étouffés, sans être séchés complètement et emballés, sont conservés
trop longtemps, les chrysalides se décomposent et la soie que l'on obtient ensuite est d'une
nuance noir verdâtre, au lieu de la nuance jaune d'or qui est la teinte ordinaire des soies du
Tonkin.
Quelques modifications dictées par la pratique, ont été apportées à l'étouffoir que nous
venons de décrire.
Le regard à glissière placé au-dessus de la porte de la caisse à air chaud, a été remplacé
par deux regards, également à glissières, mais placés sur les deux faces latérales.
A une douzaine de centimètres en dessous du rebord supérieur, et s'emboîtant exactement
dans la caisse, nous avons fait placer horizontalement un cadre de toile métallique serrée, ou
de fin treillage en bambou ou en rotin, pour éviter le rayonnement trop vif du foyer sur les
cocons du premier casier.
Sur le devant de l'appareil et au milieu de l'espace compris entre le treillis protecteur et le
haut de la caisse, nous avons fait percer un trou rond qui permet d'introduire un tube ajouré,
à l'intérieur duquel se trouve un thermomètre.
Lorsque l'appareil est en fonctionnement, il suffit de retirer le tube contenant le thermo-
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Suivant la tendance du thermomètre, on ouvre plus ou moins les regards ou l'on ajoute du
combustible au foyer.
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