Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1911 01 juillet 1911
Description : 1911/07/01 (A14,N91)-1911/08/31. 1911/07/01 (A14,N91)-1911/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529479h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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Ces chiffres, indiqués comme capacité en piculs de 60 kgr. 700, sont les chiffres adminis-
tratifs résultant de l'application d'une formule inexacte qui a été modifiée par une circulaire
du Lieutenant-Gouverneur (1). Il faut augmenter de moitié les chiffres ci-dessus pour avoir
les capacités réelles en piculs de 68 kilogrammes (picul de paddy).
Le prix de revient des transports est d'autant plus faible que la capacité des jonques est
plus forte. Aussi, en pratique, le gros des transports de paddy est-il assuré par les barques
de première catégorie. J'admettrai, ce qui ne peut être loin de la réalité, qu'il y a compensa-
tion entre les jonques de cette classe qui ne sont pas utilisées à ces transports et celles des
autres classes qui en effectuent, et je supposerai que l'ensemble des transports de riz est
assuré par l'ensemble des barques de première catégorie.
Je ne tiendrai pas compte des jonques de même classe existant au Cambodge (456 en 1908)
parce qu'elles sont affectées presque exclusivement au transport des paddys cambodgiens.
Ceux-ci viennent en majeure partie des provinces de Battambang et de Sisophon et ont, par
suite, des trajets très longs à accomplir (plus de 600 kilomètres).
Le nombre moyen des barques de première catégorie existant en Cochinchine, pendant les
années 1901 à 1906, a été de 1.212.
Le nombre des jonques existant en 1907 a été également de 1.212.
Pour savoir quelle est la capacité moyenne de ces jonques, il faudrait posséder les rôles
d'impôts avec indication du nombre de piculs imposés. Je n'ai pu l'avoir. Mais j'ai obtenu un
renseignement précis concernant les jonques inscrites à Cholon en 1907. Au 1er janvier 1907,
810 jonques de première catégorie étaient inscrites sur les rôles de la Ville de Cholon pour
une capacité de 641.541 piculs (ancienne formule). Le tonnage de ces 810 jonques doit être
pris égal à 64.154 tonnes, ce qui correspond très sensiblement à 80 tonnes ou 1.200 piculs en
moyenne par jonque.
La valeur du matériel de batellerie affecté au transport du riz est variable d'une année à
l'autre, suivant les cours du bois de sao qui sert à construire ces jonques, et suivant la
demande aux constructeurs bien entendu. Le prix des jonques non doublées en zinc et non
gréées est passé à Cholon de 1 $ 25 le picul en 1900 à 1 $ 5o en igoâ, 1 $ 80 en 1904, 2 $ 40
en 1907. Il est actuellement de 2 $ 70. Pour les années de 1901 à 1908, la valeur moyenne
du picul est de i $80 environ. Le doublage en zinc d'une jonque (zinc no 14), la construction
d'un roof, le gréement reviennent à environ o $ 5o par picul. La valeur d'une jonque neuve
de 80 tonnes est donc de 5.240 piastres environ. La valeur totale du matériel actuel de
jonques de première catégorie évalué à ce taux, comme s'il était entièrement neuf, serait de
seize millions de francs environ. Pour tenir compte de la dépréciation provoquée par l'usage,
On peut estimer que sa valeur est comprise entre 9 et 10 millions de francs.
(1) Le jaugeage des jonques de Cochinchine a donné lieu à des discussions variées qui ont
abouti finalement à l'emploi des formules suivantes établies, après enquête, par le Service des
Travaux Publics, formules donnant le tonnage en piculs de 68 kgr. 1 u 1 o L 1 h pour les
jonques de moins de 1.000 piculs, 2° —— L 1 h — 600 pour les jonques de plus de 1.000
piculs: L, étant la longueur totale sur le pont ; 1, la largeur maxima ; h, le creux au maître
couple.
Le montant des taxes afférentes à chaque catégorie, limité au nombre de piculs indiqués
ci-dessus, ayant été maintenu, un certain nombre de barques de chaque catégorie, sont passées
Par l'application de ces formules dans la catégorie supérieure. Actuellement (1911) le nombre
des barques de 1re catégorie est de 1.700 environ ; celui des barques de 20 catégorie de
2.700 environ. L'augmentation de ces chiffres sur ceux de 1908 est due en partie à la variation
du mode de mesurage, mais principalement à l'accroissement du nombre des barques néces-
saires pour le transport des riz dont la production croît régulièrement.
Ces chiffres, indiqués comme capacité en piculs de 60 kgr. 700, sont les chiffres adminis-
tratifs résultant de l'application d'une formule inexacte qui a été modifiée par une circulaire
du Lieutenant-Gouverneur (1). Il faut augmenter de moitié les chiffres ci-dessus pour avoir
les capacités réelles en piculs de 68 kilogrammes (picul de paddy).
Le prix de revient des transports est d'autant plus faible que la capacité des jonques est
plus forte. Aussi, en pratique, le gros des transports de paddy est-il assuré par les barques
de première catégorie. J'admettrai, ce qui ne peut être loin de la réalité, qu'il y a compensa-
tion entre les jonques de cette classe qui ne sont pas utilisées à ces transports et celles des
autres classes qui en effectuent, et je supposerai que l'ensemble des transports de riz est
assuré par l'ensemble des barques de première catégorie.
Je ne tiendrai pas compte des jonques de même classe existant au Cambodge (456 en 1908)
parce qu'elles sont affectées presque exclusivement au transport des paddys cambodgiens.
Ceux-ci viennent en majeure partie des provinces de Battambang et de Sisophon et ont, par
suite, des trajets très longs à accomplir (plus de 600 kilomètres).
Le nombre moyen des barques de première catégorie existant en Cochinchine, pendant les
années 1901 à 1906, a été de 1.212.
Le nombre des jonques existant en 1907 a été également de 1.212.
Pour savoir quelle est la capacité moyenne de ces jonques, il faudrait posséder les rôles
d'impôts avec indication du nombre de piculs imposés. Je n'ai pu l'avoir. Mais j'ai obtenu un
renseignement précis concernant les jonques inscrites à Cholon en 1907. Au 1er janvier 1907,
810 jonques de première catégorie étaient inscrites sur les rôles de la Ville de Cholon pour
une capacité de 641.541 piculs (ancienne formule). Le tonnage de ces 810 jonques doit être
pris égal à 64.154 tonnes, ce qui correspond très sensiblement à 80 tonnes ou 1.200 piculs en
moyenne par jonque.
La valeur du matériel de batellerie affecté au transport du riz est variable d'une année à
l'autre, suivant les cours du bois de sao qui sert à construire ces jonques, et suivant la
demande aux constructeurs bien entendu. Le prix des jonques non doublées en zinc et non
gréées est passé à Cholon de 1 $ 25 le picul en 1900 à 1 $ 5o en igoâ, 1 $ 80 en 1904, 2 $ 40
en 1907. Il est actuellement de 2 $ 70. Pour les années de 1901 à 1908, la valeur moyenne
du picul est de i $80 environ. Le doublage en zinc d'une jonque (zinc no 14), la construction
d'un roof, le gréement reviennent à environ o $ 5o par picul. La valeur d'une jonque neuve
de 80 tonnes est donc de 5.240 piastres environ. La valeur totale du matériel actuel de
jonques de première catégorie évalué à ce taux, comme s'il était entièrement neuf, serait de
seize millions de francs environ. Pour tenir compte de la dépréciation provoquée par l'usage,
On peut estimer que sa valeur est comprise entre 9 et 10 millions de francs.
(1) Le jaugeage des jonques de Cochinchine a donné lieu à des discussions variées qui ont
abouti finalement à l'emploi des formules suivantes établies, après enquête, par le Service des
Travaux Publics, formules donnant le tonnage en piculs de 68 kgr. 1 u 1 o L 1 h pour les
jonques de moins de 1.000 piculs, 2° —— L 1 h — 600 pour les jonques de plus de 1.000
piculs: L, étant la longueur totale sur le pont ; 1, la largeur maxima ; h, le creux au maître
couple.
Le montant des taxes afférentes à chaque catégorie, limité au nombre de piculs indiqués
ci-dessus, ayant été maintenu, un certain nombre de barques de chaque catégorie, sont passées
Par l'application de ces formules dans la catégorie supérieure. Actuellement (1911) le nombre
des barques de 1re catégorie est de 1.700 environ ; celui des barques de 20 catégorie de
2.700 environ. L'augmentation de ces chiffres sur ceux de 1908 est due en partie à la variation
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