Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1911 01 mai 1911
Description : 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30. 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294783
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- .......... Page(s) .......... 398
- Renseignement:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 465
- .......... Page(s) .......... 466
- .......... Page(s) .......... 467
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 470
- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 480
- .......... Page(s) .......... 494
- .......... Page(s) .......... 504
— 467 -
artificielle. Néanmoins tant qu'une baisse sérieuse ne se produira pas, la production de ces
caoutchoucs artificiels sera avantageuse. Nous pensons donc qu'il est intéressant de reproduire
l'information suivante du London and China Express du 10 février dernier, information qui
a été donnée d'ailleurs par plusieurs publications :
« Deux Allemands, MM. F. Gossel et A. Sauer, ont réussi à retirer un caoutchouc artificie
de l'huile de Soja et leur procédé, qui a été breveté sous le n° 228.887, comporte les opéra-
tions suivantes : Après avoir ajouté à l'huile de soja, environ moitié de son poids d'acide
azotique, on chauffe approximativement jusqu'ad point d'ébullition de l'eau. Une réaction
s'effectue et l'on obtient une masse neigeuse, de consistance homogène, qui est lavée à l'eau
froide, puis traitée par une solution d'ammoniaque à 5 jusqu'à dissolution. Après la neutra-
lisation par un acide dilué et un nouveau lavage, la matière liquide est exprimée et le résidu,
porté à une température de 50.. La substance qui est obtenue en définitive est solide et élasti-
que, ressemble plus ou moins au caoutchouc et peut être vulcanisée. Il reste à démontrer si
quelque résultat pratique peut résulter de ce procédé. »
*
* *
Papier de bagasse. - Dans un rapport, présenté au premier Congrès international
d'Agriculture tropicale, et reproduit par l'Agronomie tropicale de décembre 1910, M. le
Professeur Carmody, Directeur de l'Agriculture à la Trinité (Antilles Anglaises), donne les ren-
seignements suivants sur l'utilisation de la bagasse pour la fabrication du papier :
« A diverses époques, les planteurs de canne à sucre se sont préoccupés de l'utilisation
possible des déchets de canne ou bagasse. Dès 1838, un procédé de fabrication de papier de
bagasse était breveté mais, jusqu'à ces dernières années, cette question avait fait peu de pro-
grès. On pensait que ces déchets ne pourraient servir qu'au chauffage des chaudières dans les
sucreries. Des foyers spéciaux ont même été imaginés pour faciliter leur combustion dès leur
sortie du moulin ; auparavant la bagasse devait être séchée au soleil, procédé très lent, dépen-
dant des conditions atmosphériques et ne donnant qu'une combustion imparfaite avec les foyers
ordinaires. Sa valeur atteignait à la Trinité, 9 frs. 35 la tonne, alors que le charbon valait
37 frs. 50. Mais il faut songer que, pour ce pays, cette valeur sera considérablement réduite
quand l'industrie pourra employer le pétrole d'extraction locale.
Il y avait plusieurs causes qui rendaient peu rémunératrice, dans les premiers temps, la
transformation des bagasses en pâte à papier et parmi elles, on peut mentionner le prix élevé
des machines et des produits chimiques, la difficulté de réunir des ouvriers exercés, et les
prix comparativement faibles d'autres fibres des meilleures sortes. Une autre cause d'échec
était de vouloir produire sur place du papier à écrire.
Ces dernières années, les prix élevés réalisés par les fibres attirèrent de nouveau l'attention
sur l'utilisation des bagasses. Feu M. Bert de Lamarre, de l'usine Tacarigua (Trinité) annonça
qu'il était parvenu à produire un papier de bonne qualité. Il laissait la masse fermenter en tas
dans le but d'amollir les fibres les plus dures ; mais ce procédé était très lent et les expérien-
ces durèrent encore deux années.
La matière informe, compressée, était encore trop volumineuse pour être expédiée sous
cette forme et elle retenait trop d'eau ; aussi, finalement, on prépara un papier grossier pou-
vant être expédié en feuilles et contenant peu d'eau. Des expériences de blanchiment ont été
concluantes, mais il a été décidé que les feuilles brunes ordinaires étaient plus propres à une
vente facile et rémunératrice.
Des expériences ont été poursuivies pendant une année entière avec une machine importée
et elles confirmèrent les résultats obtenus par le travail à la main. Le papier produit pendant
l'année 1910 devait bientôt être mis en vente. Un des points les plus importants, mis en
évidence par ces travaux, est l'amélioration de la qualité du papier qui résulte du mélange de
la bagasse avec d'autres fibres locales ; celles-ci remédient aux défauts des fibres de canne.
artificielle. Néanmoins tant qu'une baisse sérieuse ne se produira pas, la production de ces
caoutchoucs artificiels sera avantageuse. Nous pensons donc qu'il est intéressant de reproduire
l'information suivante du London and China Express du 10 février dernier, information qui
a été donnée d'ailleurs par plusieurs publications :
« Deux Allemands, MM. F. Gossel et A. Sauer, ont réussi à retirer un caoutchouc artificie
de l'huile de Soja et leur procédé, qui a été breveté sous le n° 228.887, comporte les opéra-
tions suivantes : Après avoir ajouté à l'huile de soja, environ moitié de son poids d'acide
azotique, on chauffe approximativement jusqu'ad point d'ébullition de l'eau. Une réaction
s'effectue et l'on obtient une masse neigeuse, de consistance homogène, qui est lavée à l'eau
froide, puis traitée par une solution d'ammoniaque à 5 jusqu'à dissolution. Après la neutra-
lisation par un acide dilué et un nouveau lavage, la matière liquide est exprimée et le résidu,
porté à une température de 50.. La substance qui est obtenue en définitive est solide et élasti-
que, ressemble plus ou moins au caoutchouc et peut être vulcanisée. Il reste à démontrer si
quelque résultat pratique peut résulter de ce procédé. »
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Papier de bagasse. - Dans un rapport, présenté au premier Congrès international
d'Agriculture tropicale, et reproduit par l'Agronomie tropicale de décembre 1910, M. le
Professeur Carmody, Directeur de l'Agriculture à la Trinité (Antilles Anglaises), donne les ren-
seignements suivants sur l'utilisation de la bagasse pour la fabrication du papier :
« A diverses époques, les planteurs de canne à sucre se sont préoccupés de l'utilisation
possible des déchets de canne ou bagasse. Dès 1838, un procédé de fabrication de papier de
bagasse était breveté mais, jusqu'à ces dernières années, cette question avait fait peu de pro-
grès. On pensait que ces déchets ne pourraient servir qu'au chauffage des chaudières dans les
sucreries. Des foyers spéciaux ont même été imaginés pour faciliter leur combustion dès leur
sortie du moulin ; auparavant la bagasse devait être séchée au soleil, procédé très lent, dépen-
dant des conditions atmosphériques et ne donnant qu'une combustion imparfaite avec les foyers
ordinaires. Sa valeur atteignait à la Trinité, 9 frs. 35 la tonne, alors que le charbon valait
37 frs. 50. Mais il faut songer que, pour ce pays, cette valeur sera considérablement réduite
quand l'industrie pourra employer le pétrole d'extraction locale.
Il y avait plusieurs causes qui rendaient peu rémunératrice, dans les premiers temps, la
transformation des bagasses en pâte à papier et parmi elles, on peut mentionner le prix élevé
des machines et des produits chimiques, la difficulté de réunir des ouvriers exercés, et les
prix comparativement faibles d'autres fibres des meilleures sortes. Une autre cause d'échec
était de vouloir produire sur place du papier à écrire.
Ces dernières années, les prix élevés réalisés par les fibres attirèrent de nouveau l'attention
sur l'utilisation des bagasses. Feu M. Bert de Lamarre, de l'usine Tacarigua (Trinité) annonça
qu'il était parvenu à produire un papier de bonne qualité. Il laissait la masse fermenter en tas
dans le but d'amollir les fibres les plus dures ; mais ce procédé était très lent et les expérien-
ces durèrent encore deux années.
La matière informe, compressée, était encore trop volumineuse pour être expédiée sous
cette forme et elle retenait trop d'eau ; aussi, finalement, on prépara un papier grossier pou-
vant être expédié en feuilles et contenant peu d'eau. Des expériences de blanchiment ont été
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