Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1911 01 mai 1911
Description : 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30. 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294783
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- .......... Page(s) .......... 398
- Renseignement:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 465
- .......... Page(s) .......... 466
- .......... Page(s) .......... 467
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 470
- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 480
- .......... Page(s) .......... 494
- .......... Page(s) .......... 504
- 443 -
Essais des bols.
Des bols de diverses formes ont été façonnés avec les compositions de pâtes 1, — 2, — et 5.
On les a d'abord cuits en dégourdi au four à moufle et ensuite on y a appliqué un décor avec
divers bleus. M. 15 = 215-245-16-245.
Ils ont ensuite été recouverts au vaporisateur de divers types de couvertes plus ou moins
additionnées de bleus.
Les résultats ont été les suivants:
Les bols préparés avec les kaolins 5 et 6 ont bien tenu au feu, les bleus sont bien venus et
la couverte est satisfaisante, mais le ton rougeâtre du kaolin apparaît sous cette couverte.
Pour les kaolins 7 il y a de sérieuses déformations au feu.
Une deuxième série d'essais a été faite avec les compositions suivantes :
1-206 Kaolin 100
Feldspath 5o
2-206 Kaolin. 100
Feldspath. 40
3-2O6 Kaolin 100
Felàspath. 5o
Cette dernière composition est la préférable. C'est celle qui se déforme le moins au feu, en
outre, c'est sur cette pâte que les couleurs viennent le mieux.
Sur les autres, les couleurs ont formé un relief parce que la terre a eu plus de retrait que
les couleurs.
Cette pâte est aussi la plus plastique de celles essayées. Comme couleurs le 14-245-09 res-
semble bien au modèle bleu gris. Le bleu de ciel M. — 15. est aussi assez réussi.
Le bleu foncé B — 1 — 20 est aussi bien venu.
Pour les couvertes, l'addition d'un colorant bleu a permis de se rapprocher du ton ordinaire
des porcelaines chinoises.
M. Barbotin continue en disant qu'il serait imprudent de conclure déjà à la possibilité de la
fabrication courante de la porcelaine au Tonkin — pour concurrencer les porcelaines couran-
tes, surtout les bleus, importés de Chine.
11 reste encore à déterminer quels sont les gisements de kaolin exploitables ; d'où viendra
le feldspath à ajouter à ces kaolins ; si le façonnage des poteries sera facile avec la main-
d'œuvre indigène ; comment se fera l'application de la couverte ; quel système de four il sera
préférable d'adopter.
Depuis son retour au Tonkin, M. Barbotin a poursuivi les études dont l'avait chargé la
Chambre de Commerce de Hanoi en visitant les principaux centres de la céramique.
L'un des plus intéressants, tant par la diversité des produits que par l'importance de la fa-
brication est celui de Bat-Trang.
Les principaux produits de Bat-Trang sont des bols de différentes formes, des pipes à eau,
des carreaux de dallage, des tuyaux, des vases décorés, des vases craquelés, des théières,
des carreaux émaillés, des petites théières d'un beau rouge.
Toutes ces espèces n'ont aucun rapport avec la porcelaine. Les bols sont fabriqués avec
une terre argileuse provenant de Co-Dien. — Elles sont ensuite engobées, c'est-à-dire plon-
gées dans une bouillie de kaolin de Dong-Trieu de manière à dissimuler la couleur rougeàtre
que prend la terre après cuisson. — Sur cette engobe, on pose la couverte formée de kaolin
et de cendres calcaires.
Parmi ces objets, les uns comme les bols, les pipes, sont de fabrication très grossière,
d'autres, au contraire, comme les vases craquelés, les petites théières, sont la preuve d'une
habileté manuelle indiscutable jointe à un sens artistique assez développé.
Aussi, peut-on être absolument certain de ne rencontrer aucune dilficulté pour la partie
relative au façonnage des pièces, dans l'atelier à installer à l'Ecole Professionnelle.
Essais des bols.
Des bols de diverses formes ont été façonnés avec les compositions de pâtes 1, — 2, — et 5.
On les a d'abord cuits en dégourdi au four à moufle et ensuite on y a appliqué un décor avec
divers bleus. M. 15 = 215-245-16-245.
Ils ont ensuite été recouverts au vaporisateur de divers types de couvertes plus ou moins
additionnées de bleus.
Les résultats ont été les suivants:
Les bols préparés avec les kaolins 5 et 6 ont bien tenu au feu, les bleus sont bien venus et
la couverte est satisfaisante, mais le ton rougeâtre du kaolin apparaît sous cette couverte.
Pour les kaolins 7 il y a de sérieuses déformations au feu.
Une deuxième série d'essais a été faite avec les compositions suivantes :
1-206 Kaolin 100
Feldspath 5o
2-206 Kaolin. 100
Feldspath. 40
3-2O6 Kaolin 100
Felàspath. 5o
Cette dernière composition est la préférable. C'est celle qui se déforme le moins au feu, en
outre, c'est sur cette pâte que les couleurs viennent le mieux.
Sur les autres, les couleurs ont formé un relief parce que la terre a eu plus de retrait que
les couleurs.
Cette pâte est aussi la plus plastique de celles essayées. Comme couleurs le 14-245-09 res-
semble bien au modèle bleu gris. Le bleu de ciel M. — 15. est aussi assez réussi.
Le bleu foncé B — 1 — 20 est aussi bien venu.
Pour les couvertes, l'addition d'un colorant bleu a permis de se rapprocher du ton ordinaire
des porcelaines chinoises.
M. Barbotin continue en disant qu'il serait imprudent de conclure déjà à la possibilité de la
fabrication courante de la porcelaine au Tonkin — pour concurrencer les porcelaines couran-
tes, surtout les bleus, importés de Chine.
11 reste encore à déterminer quels sont les gisements de kaolin exploitables ; d'où viendra
le feldspath à ajouter à ces kaolins ; si le façonnage des poteries sera facile avec la main-
d'œuvre indigène ; comment se fera l'application de la couverte ; quel système de four il sera
préférable d'adopter.
Depuis son retour au Tonkin, M. Barbotin a poursuivi les études dont l'avait chargé la
Chambre de Commerce de Hanoi en visitant les principaux centres de la céramique.
L'un des plus intéressants, tant par la diversité des produits que par l'importance de la fa-
brication est celui de Bat-Trang.
Les principaux produits de Bat-Trang sont des bols de différentes formes, des pipes à eau,
des carreaux de dallage, des tuyaux, des vases décorés, des vases craquelés, des théières,
des carreaux émaillés, des petites théières d'un beau rouge.
Toutes ces espèces n'ont aucun rapport avec la porcelaine. Les bols sont fabriqués avec
une terre argileuse provenant de Co-Dien. — Elles sont ensuite engobées, c'est-à-dire plon-
gées dans une bouillie de kaolin de Dong-Trieu de manière à dissimuler la couleur rougeàtre
que prend la terre après cuisson. — Sur cette engobe, on pose la couverte formée de kaolin
et de cendres calcaires.
Parmi ces objets, les uns comme les bols, les pipes, sont de fabrication très grossière,
d'autres, au contraire, comme les vases craquelés, les petites théières, sont la preuve d'une
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