Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1911 01 mai 1911
Description : 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30. 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294783
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- .......... Page(s) .......... 398
- Renseignement:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 465
- .......... Page(s) .......... 466
- .......... Page(s) .......... 467
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 470
- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 480
- .......... Page(s) .......... 494
- .......... Page(s) .......... 504
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est détruite. Cette mesure n'est pas un sacrifice, puisque toutes les brindilles
dans lesquelles l'insecte a foré une galerie se dessécheront et que leurs grains
ne parviendront pas à maturité. Les coolies reconnaissent facilement les rameaux
attaqués ; il faut veiller à ce qu'ils les détachent assez bas pour éviter de les
briser au niveau des trous, ce qui permettrait à la moitié des insectes, s'ils sont
adultes, de fuir sur les arbres voisins. La brindille commençant à dépérir au
niveau, ou un peu au-dessus des trous, il convient de la couper 10 centimètres
au-dessous de la partie desséchée. Elle doit être brûlée aussitôt que possible
pour empêcher les adultes de fuir; le plus simple est d'entretenir une série de
feux, sur les allées, où les coolies vont jeter les brassées de brindilles au fur et
à mesure de leur cueillette. Ceci, naturellement, ne peut se faire que les années
de grande invasion. En temps ordinaire, le coolie n'aura pas de quoi entretenir
un feu, surtout si le travail est répété ; mais les rameaux doivent être prompte-
ment brûlés. M. Green recommande, pour le bostriche du théier, d'éviter de
transporter au loin les brindilles coupées. C'est, en effet, un point important : les
coolies pouvant en semer en route et infester les parties non encore attaquées.
Dès les premiers jours de mai de cette année, le bostriche fit de nouveau son
apparition à Cho-Cay et, sur la demande de M. Schaller, je fus envoyé par
l'Inspecteur-Conseil des Services Agricoles et Commerciaux de l'Indochine, pour
l'étudier sur sa plantation. Les conditions atmosphériques (temps sec et chaud)
paraissaient être défavorables à son développement. Quelques galeries étaient
bien remplies de larves et d'insectes parfaits mais, dans nombre d'autres, les
larves peu nombreuses, grisâtres et endormies, ne paraissaient pas devoir se
transformer en adultes. Les larves des hyménoptères parasites étaient fréquen-
tes et devaient détruire beaucoup de celles du bostriche. Dès la fin du mois de
mai, les caféiers attaqués étaient rares.
Quelles sont les conditions favorables au développement des bostriches? Elles
sont assez difficiles à déterminer pour la raison suivante : Si la saison est chaude
et humide, la végétation active du caféier ne permet pas de se rendre entière-
ment compte des dégâts ; mais, dès que le temps devient sec et chaud, les brin-
dilles se dessèchent rapidement. On pourrait donc attribuer aux périodes de
sécheresse une influence favorable à l'activité du bostriche, alors qu'elles lui sont
contraires et qu'elles ne font que déceler le mal. D'après les observations qui
ont été faites au Tonkin, le bostriche se multiplie au début de la saison chaude
et une humidité persistante peut seule lui permettre de se propager au point
de devenir dangereux. Si peu de jours après le forage des galeries et la ponte,
survient une période de sécheresse, la sève circulera moins abondamment et
les brindilles se dessècheront vite. Les jeunes larves se trouveront alors dans un
milieu sec et chaud franchement défavorable. Une période de sécheresse favo-
rise la sortie des adultes qui n'ont rien de plus pressé que de se mettre à l'abri
des rayons solaires, en forant une galerie où ils déposent leurs œufs; si la séche-
resse se prolonge, les larves issues de ces œufs ne parviendront pas, pour la
plupart, à maturité. Il faut donc conclure de ce qui précède que le bostriche ne
est détruite. Cette mesure n'est pas un sacrifice, puisque toutes les brindilles
dans lesquelles l'insecte a foré une galerie se dessécheront et que leurs grains
ne parviendront pas à maturité. Les coolies reconnaissent facilement les rameaux
attaqués ; il faut veiller à ce qu'ils les détachent assez bas pour éviter de les
briser au niveau des trous, ce qui permettrait à la moitié des insectes, s'ils sont
adultes, de fuir sur les arbres voisins. La brindille commençant à dépérir au
niveau, ou un peu au-dessus des trous, il convient de la couper 10 centimètres
au-dessous de la partie desséchée. Elle doit être brûlée aussitôt que possible
pour empêcher les adultes de fuir; le plus simple est d'entretenir une série de
feux, sur les allées, où les coolies vont jeter les brassées de brindilles au fur et
à mesure de leur cueillette. Ceci, naturellement, ne peut se faire que les années
de grande invasion. En temps ordinaire, le coolie n'aura pas de quoi entretenir
un feu, surtout si le travail est répété ; mais les rameaux doivent être prompte-
ment brûlés. M. Green recommande, pour le bostriche du théier, d'éviter de
transporter au loin les brindilles coupées. C'est, en effet, un point important : les
coolies pouvant en semer en route et infester les parties non encore attaquées.
Dès les premiers jours de mai de cette année, le bostriche fit de nouveau son
apparition à Cho-Cay et, sur la demande de M. Schaller, je fus envoyé par
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l'étudier sur sa plantation. Les conditions atmosphériques (temps sec et chaud)
paraissaient être défavorables à son développement. Quelques galeries étaient
bien remplies de larves et d'insectes parfaits mais, dans nombre d'autres, les
larves peu nombreuses, grisâtres et endormies, ne paraissaient pas devoir se
transformer en adultes. Les larves des hyménoptères parasites étaient fréquen-
tes et devaient détruire beaucoup de celles du bostriche. Dès la fin du mois de
mai, les caféiers attaqués étaient rares.
Quelles sont les conditions favorables au développement des bostriches? Elles
sont assez difficiles à déterminer pour la raison suivante : Si la saison est chaude
et humide, la végétation active du caféier ne permet pas de se rendre entière-
ment compte des dégâts ; mais, dès que le temps devient sec et chaud, les brin-
dilles se dessèchent rapidement. On pourrait donc attribuer aux périodes de
sécheresse une influence favorable à l'activité du bostriche, alors qu'elles lui sont
contraires et qu'elles ne font que déceler le mal. D'après les observations qui
ont été faites au Tonkin, le bostriche se multiplie au début de la saison chaude
et une humidité persistante peut seule lui permettre de se propager au point
de devenir dangereux. Si peu de jours après le forage des galeries et la ponte,
survient une période de sécheresse, la sève circulera moins abondamment et
les brindilles se dessècheront vite. Les jeunes larves se trouveront alors dans un
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