Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1911 01 janvier 1911
Description : 1911/01/01 (A14,N88)-1911/02/28. 1911/01/01 (A14,N88)-1911/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294768
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 46
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 73
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- .......... Page(s) .......... 76
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- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 95
- ÉTRANGER
- 84 -
à temps, sauf dans les parties basses où la culture du riz de saison est toujours aléatoire;
ensuite, la récolte a subi les attaques des rats et des chenilles, qui ont obligé les cultivateurs
à une moisson prématurée, ce qui a donné un grain léger et de faible volume ; les riz hâtifs
ont été éprouvés par les inondations, aussi la récolte est-elle inférieure à la moyenne, surtout
au point de vue de la qualité. — Dans Ninh-Binh, la récolte est bonne dans son ensemble,
dans le phu de Nhoquan, et dans les huyen de Kim-Son, de Gia-Khanh et de Gia-Vien, les
chenilles ont causé des dégâts heureusement peu importants. Elles ont également fait leur
apparition dans une petite partie du Chau de Lac-Son (Hoa-Binh) causant une perte maximum
de 1/10. Dans la partie montagneuse de cette province, dès le mois de décembre, les habitants
ont commencé à brûler les herbes qui couvrent les mamelons, en vue de la préparation des
rizières de montagne.
Dans la province de Kien-An, la sécheresse de juillet-août et les pluies trop abondantes de
septembre ont eu une mauvaise influence sur la récolte ; beaucoup d'épis étaient vides, bien
que la paille fût particulièrement belle. Dans celle de Hadong, la récolte a été exceptionnelle-
ment bonne, très supérieure à celle des années précédentes, tant en qualité qu'en quantité.
Dans toutes les provinces du Sud, le repiguage des riz du 5e mois était commencé avant
la fin de l'année ; les ma avaient partout une belle apparence.
*
* *
.r'4 Le riz « Sauvage » du Sénégal. - M. P. Ammann, Chef du Service Chimique au Jardin
Colonial de Nogent-Sur-Marne, chargé de mission en Afrique Occidentale, a présenté à l'Aca-
démie des Sciences et à la Société Nationale d'Agriculture une communication sur un riz
« sauvage \) du Sénégal que nous reproduisons ci-après.
« Des explorateurs, parmi lesquels des naturalistes, ont signalé, sous le nom de riz sauvages,
des riz spontanés qu'ils ont rencontrés au cours de leurs voyages en Afrique : Schweinfurth
en a trouvé dans le Bahr-el Gazal ; Cameroun entre le lac Tanganyika et la Côte Occidentale;
le Père Sébire sur les bords du Niger ; Casimir Maistre dans des marais du Haut-Chari, plus
récemment, Aug. Chevalier a signalé un riz sauvage rencontré dans le Haut-Congo, et retrouvé
depuis, ailleurs, par Luc ; nous avons rencontré nous-même, près de Niafounke (Niger), un
riz sauvage (Tierow-Mô, ou riz des oiseaux) bien connu des indigènes pour se ressemer de
lui-même.
Mais le riz, qui fait l'objet de cette communication, se différencie nettement des riz précédents.
En juin 1909, pendant un séjour au Sénégal, nous avons trouvé dans la région de Richard-
Toll un riz spontané, poussant sans recevoir aucun soin de la part des indigènes, et rentrant
bien de ce fait dans la catégorie des riz sauvages. Mais ce riz présente une particularité, celle
de posséder des tiges souterraines : ces rhizomes lui permettent de se reproduire sans l'inter-
vention de graines, en lui fournissant la possibilité de végéter à la façon du chiendent. C'est ce
caractère tout particulier de plante vivace, caractère qui semble bien n'avoir jamais été signalé
par les auteurs cités plus haut, ni par d'autres, qui fait l'intérêt physiologique et économique
de ce riz.
Du reste, il est bien certain que ce caractère de plante vivace n'appartient pas indistincte
ment à tous les riz sauvages : le riz de Niafounké (Tierow-Mô) mis en culture an Jardin Colo-
nial n'a pas fourni de rhizomes alors que, dans les mêmes conditions, le riz de Richard-Toll
en donnait.
Ce riz vivace, ou riz à rhizomes, couvre dans la région de Richard-Toll des espaces assez
importants : il est bien connu des indigènes qui le récoltent chaque année, et l'emploient pour
leur nourriture.
Mais les indigènes ne donnent à ce riz aucun soin de culture. Les rhizomes restent dans le -
sol, supportent sans périr toute la saison sèche qui, on le sait, dure huit mois et, lorsque sur- )
viennent les premières pluies, entrent en végétation ; on voit poindre immédiatement les jeu- t
nes pousses : on croirait voir un champ de blé qui lève. Les terrains occupés par ce riz sont -
à temps, sauf dans les parties basses où la culture du riz de saison est toujours aléatoire;
ensuite, la récolte a subi les attaques des rats et des chenilles, qui ont obligé les cultivateurs
à une moisson prématurée, ce qui a donné un grain léger et de faible volume ; les riz hâtifs
ont été éprouvés par les inondations, aussi la récolte est-elle inférieure à la moyenne, surtout
au point de vue de la qualité. — Dans Ninh-Binh, la récolte est bonne dans son ensemble,
dans le phu de Nhoquan, et dans les huyen de Kim-Son, de Gia-Khanh et de Gia-Vien, les
chenilles ont causé des dégâts heureusement peu importants. Elles ont également fait leur
apparition dans une petite partie du Chau de Lac-Son (Hoa-Binh) causant une perte maximum
de 1/10. Dans la partie montagneuse de cette province, dès le mois de décembre, les habitants
ont commencé à brûler les herbes qui couvrent les mamelons, en vue de la préparation des
rizières de montagne.
Dans la province de Kien-An, la sécheresse de juillet-août et les pluies trop abondantes de
septembre ont eu une mauvaise influence sur la récolte ; beaucoup d'épis étaient vides, bien
que la paille fût particulièrement belle. Dans celle de Hadong, la récolte a été exceptionnelle-
ment bonne, très supérieure à celle des années précédentes, tant en qualité qu'en quantité.
Dans toutes les provinces du Sud, le repiguage des riz du 5e mois était commencé avant
la fin de l'année ; les ma avaient partout une belle apparence.
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.r'4 Le riz « Sauvage » du Sénégal. - M. P. Ammann, Chef du Service Chimique au Jardin
Colonial de Nogent-Sur-Marne, chargé de mission en Afrique Occidentale, a présenté à l'Aca-
démie des Sciences et à la Société Nationale d'Agriculture une communication sur un riz
« sauvage \) du Sénégal que nous reproduisons ci-après.
« Des explorateurs, parmi lesquels des naturalistes, ont signalé, sous le nom de riz sauvages,
des riz spontanés qu'ils ont rencontrés au cours de leurs voyages en Afrique : Schweinfurth
en a trouvé dans le Bahr-el Gazal ; Cameroun entre le lac Tanganyika et la Côte Occidentale;
le Père Sébire sur les bords du Niger ; Casimir Maistre dans des marais du Haut-Chari, plus
récemment, Aug. Chevalier a signalé un riz sauvage rencontré dans le Haut-Congo, et retrouvé
depuis, ailleurs, par Luc ; nous avons rencontré nous-même, près de Niafounke (Niger), un
riz sauvage (Tierow-Mô, ou riz des oiseaux) bien connu des indigènes pour se ressemer de
lui-même.
Mais le riz, qui fait l'objet de cette communication, se différencie nettement des riz précédents.
En juin 1909, pendant un séjour au Sénégal, nous avons trouvé dans la région de Richard-
Toll un riz spontané, poussant sans recevoir aucun soin de la part des indigènes, et rentrant
bien de ce fait dans la catégorie des riz sauvages. Mais ce riz présente une particularité, celle
de posséder des tiges souterraines : ces rhizomes lui permettent de se reproduire sans l'inter-
vention de graines, en lui fournissant la possibilité de végéter à la façon du chiendent. C'est ce
caractère tout particulier de plante vivace, caractère qui semble bien n'avoir jamais été signalé
par les auteurs cités plus haut, ni par d'autres, qui fait l'intérêt physiologique et économique
de ce riz.
Du reste, il est bien certain que ce caractère de plante vivace n'appartient pas indistincte
ment à tous les riz sauvages : le riz de Niafounké (Tierow-Mô) mis en culture an Jardin Colo-
nial n'a pas fourni de rhizomes alors que, dans les mêmes conditions, le riz de Richard-Toll
en donnait.
Ce riz vivace, ou riz à rhizomes, couvre dans la région de Richard-Toll des espaces assez
importants : il est bien connu des indigènes qui le récoltent chaque année, et l'emploient pour
leur nourriture.
Mais les indigènes ne donnent à ce riz aucun soin de culture. Les rhizomes restent dans le -
sol, supportent sans périr toute la saison sèche qui, on le sait, dure huit mois et, lorsque sur- )
viennent les premières pluies, entrent en végétation ; on voit poindre immédiatement les jeu- t
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