Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1930 01 novembre 1930
Description : 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30. 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529271h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- SITUATION AGRICOLE DE L'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES D'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS EXTÉRIEURS INTÉRESSANT L'INDOCHINE
- .......... Page(s) .......... 892
— 878 B —
X*réeait4ioiis à prendre.
La première objection qui vient à l'esprit est qu'il doit y avoir des
grains brisés. Or il n'y en a pas — ou une proportion absolument infime
— à condition de prendre deux précautions : a) la hauteur du tas de
paille non tassée ne doit pas être inférieure à 50 centimètres b) la roue
du tracteur ne doit pas passer trop près des bords du tas, sinon elle risque
de rouler hors du tas de paille, brisant des grains et abimant l'aire.
C'est la présence d'une forte couche de paille qui empêche les grains
d'être brisés et l'aire d'être abimée par le passage du tracteur, elle joue
le rôle d'amortisseur. Enfin, il faut employer un tracteur léger et pou-
vant tourner court. Le Fordson, qui servit à cet essai, convenait bien.
Oont du dépiquage.
On n'a cherché à évaluer le prix de revient de ce travail qu'à la fin
de la moisson, alors qu'on ne dépiquait plus que de petits lots ; et il est
dans ce cas plus élevé qu'en période de gros travail. D'autre part la
quantité de paddy travaillée a été évaluée d'après la surface moissonnée
(surface exactement repérée après chaque journée sur lie plan de la con-
cession) et d'après le rendement moyen, déterminé par plusieurs son-
dages (il était, dans le cas présent, un peu supérieur à 20 quintaux de
paddy par hectare). En fait nous avons rapporté les chiffres à un hectare:
de récolte. Nous allons déterminer le coût des opérations qui se succèdent
entre le moment où les gerbes de riz sont amenées sur l'aire de la ferme
par les moissonneurs, et celui où l'on a fini d'enlever paddy et paille.
1° Eparpillement du riz sur l'aire en une couche de hauteur uniforme •'
9 coolies ont mis une heure pour éparpiller la récolte de 2 Ha. 25 de ri-
zière ; la dépense correspond donc à une journée d'ouvrier, 0 $ 40,
(salaire 0 $ 25., nourriture 0 $ 15) soit par hectare 0 $ 18.
2° Enlèvement de la paille et du paddy après le lev passage, confection
du 2e tas de paille, chargement du grain sur la remorque du tracteur
qui l'emmènera à la ferme centrale : 11 coolies ont mis 3 heures 10 minu-
tes pour exécuter ces travaux alors qu'ils portaient sur la récolte de 4 hec-
tares et demi. Soit environ, pour ce travail, une journée de coolie par
hectare de récolte ou 0$40.
3° Enlèvement de la bande de paille périphérique et son rejet à l'in-
térieur du tas, enlèvement de la paille et du grain après la fin du dépi-
quage : La même équipe a mis les 3/4 du temps nécessaire à l'opération
précédente, soit 0$30 par hectare.
4° Travail du tracteur. Pour dépiquer une aire de 4 ares, correspondant
à la récolte de 6 hectares de rizière, le tracteur a mis 35 minutes pour le
X*réeait4ioiis à prendre.
La première objection qui vient à l'esprit est qu'il doit y avoir des
grains brisés. Or il n'y en a pas — ou une proportion absolument infime
— à condition de prendre deux précautions : a) la hauteur du tas de
paille non tassée ne doit pas être inférieure à 50 centimètres b) la roue
du tracteur ne doit pas passer trop près des bords du tas, sinon elle risque
de rouler hors du tas de paille, brisant des grains et abimant l'aire.
C'est la présence d'une forte couche de paille qui empêche les grains
d'être brisés et l'aire d'être abimée par le passage du tracteur, elle joue
le rôle d'amortisseur. Enfin, il faut employer un tracteur léger et pou-
vant tourner court. Le Fordson, qui servit à cet essai, convenait bien.
Oont du dépiquage.
On n'a cherché à évaluer le prix de revient de ce travail qu'à la fin
de la moisson, alors qu'on ne dépiquait plus que de petits lots ; et il est
dans ce cas plus élevé qu'en période de gros travail. D'autre part la
quantité de paddy travaillée a été évaluée d'après la surface moissonnée
(surface exactement repérée après chaque journée sur lie plan de la con-
cession) et d'après le rendement moyen, déterminé par plusieurs son-
dages (il était, dans le cas présent, un peu supérieur à 20 quintaux de
paddy par hectare). En fait nous avons rapporté les chiffres à un hectare:
de récolte. Nous allons déterminer le coût des opérations qui se succèdent
entre le moment où les gerbes de riz sont amenées sur l'aire de la ferme
par les moissonneurs, et celui où l'on a fini d'enlever paddy et paille.
1° Eparpillement du riz sur l'aire en une couche de hauteur uniforme •'
9 coolies ont mis une heure pour éparpiller la récolte de 2 Ha. 25 de ri-
zière ; la dépense correspond donc à une journée d'ouvrier, 0 $ 40,
(salaire 0 $ 25., nourriture 0 $ 15) soit par hectare 0 $ 18.
2° Enlèvement de la paille et du paddy après le lev passage, confection
du 2e tas de paille, chargement du grain sur la remorque du tracteur
qui l'emmènera à la ferme centrale : 11 coolies ont mis 3 heures 10 minu-
tes pour exécuter ces travaux alors qu'ils portaient sur la récolte de 4 hec-
tares et demi. Soit environ, pour ce travail, une journée de coolie par
hectare de récolte ou 0$40.
3° Enlèvement de la bande de paille périphérique et son rejet à l'in-
térieur du tas, enlèvement de la paille et du grain après la fin du dépi-
quage : La même équipe a mis les 3/4 du temps nécessaire à l'opération
précédente, soit 0$30 par hectare.
4° Travail du tracteur. Pour dépiquer une aire de 4 ares, correspondant
à la récolte de 6 hectares de rizière, le tracteur a mis 35 minutes pour le
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