Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 octobre 1930 01 octobre 1930
Description : 1930/10/01 (A33,SECTB)-1930/10/31. 1930/10/01 (A33,SECTB)-1930/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292703
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine.
Pages- .......... Page(s) .......... 727
- Renseignements techniques d'Indochine
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
— 782 B -
sans briser les racines. Aussi extrayèrent-ils des blocs de terre contenant
les plantes, et les transportèrent-ils en caisse au laboratoire où on lava
les racines sous l'eau.
VENKATRAMAN et THOMAS creusaient des tranchées à l'avance, là où ils
voulaient cultiver la plante dont ils étudiaient la racine. Mais cette mé-
thode ne peut être appliquée qu'aux plantes que l'on a cultivées dans ce
but.
2° MÉTHODES EMPLOYÉES PAR L'AUTEUR
a) Dans les champs. — On choisit une rizière d'environ 20 ares, bordée
d'un côté par une diguette surélevée, et on la divisa en 8 parcelles éga-
les ; dans chacune de ces parcelles, et du côté de la diguette surélevée,
on creusa une tranchée de deux mètres en tous sens ; puis on remblaya,
en replaçant les couches de terre dans l'ordre où elles se trouvaient
primitivement. En remblayant, on plaça à trois hauteurs différentes un
réseau de fils de fer à mailles de 15 centimètres, pour retenir les frag-
ments de racines. Les parcelles furent ensuite labourées et hersées com-
me à l'ordinaire, ou l'on y répandit les engrais indiqués au tableau III.
Les emplacements de tranchées étaient traités comme le reste des par-
celles, mais la terre y était ameublie profondément. On étudia le déve-
loppement des racines des plantes qui poussaient au-dessus des tran-
chées, en creusant autour une fosse profonde sur trois côtés, et en enle-
vant la terre par un jet d'eau : le système radiculaire était maintenu
<< in situ » par les réseaux de fils de fer, on put le photographier.
Sur les 6 plantes qui poussaient sur la surface de la tranchée, on ne
retint que les deux moyennes. Les plants ainsi traités n'étaient pas dans
les conditions normales d'une rizière malgré les précautions prises :
un tel ameublissement n'est jamais réalisé.
b) En pots. — On opéra d'abord en petits vases que l'on brisait et dont
on lavait la terre sous un robinet après l'avoir laissé tremper sous
l'eau pendant quelques heures ; ce qui était praticable avec une petite
motte de terre. Un fin réseau de fil de fer retenait les fragments de racines
briséps pendant le lavage, précaution nécessaire pour obtenir le poids
sec réel des racines.
Plus tard on employa de grands pots et des caisses, dont on ne put
enlever la terre sans briser les fines racines. Aussi les caisses étaient
placées sur des supports et avaient deux côtés qu'on pouvait enlever pour
ensuite laver la terre avec un mince jet d'eau sous forte pression. Dans
certains pots on mit des réseaux horizontaux de fils de fer à maille de
12 m/m 5.
sans briser les racines. Aussi extrayèrent-ils des blocs de terre contenant
les plantes, et les transportèrent-ils en caisse au laboratoire où on lava
les racines sous l'eau.
VENKATRAMAN et THOMAS creusaient des tranchées à l'avance, là où ils
voulaient cultiver la plante dont ils étudiaient la racine. Mais cette mé-
thode ne peut être appliquée qu'aux plantes que l'on a cultivées dans ce
but.
2° MÉTHODES EMPLOYÉES PAR L'AUTEUR
a) Dans les champs. — On choisit une rizière d'environ 20 ares, bordée
d'un côté par une diguette surélevée, et on la divisa en 8 parcelles éga-
les ; dans chacune de ces parcelles, et du côté de la diguette surélevée,
on creusa une tranchée de deux mètres en tous sens ; puis on remblaya,
en replaçant les couches de terre dans l'ordre où elles se trouvaient
primitivement. En remblayant, on plaça à trois hauteurs différentes un
réseau de fils de fer à mailles de 15 centimètres, pour retenir les frag-
ments de racines. Les parcelles furent ensuite labourées et hersées com-
me à l'ordinaire, ou l'on y répandit les engrais indiqués au tableau III.
Les emplacements de tranchées étaient traités comme le reste des par-
celles, mais la terre y était ameublie profondément. On étudia le déve-
loppement des racines des plantes qui poussaient au-dessus des tran-
chées, en creusant autour une fosse profonde sur trois côtés, et en enle-
vant la terre par un jet d'eau : le système radiculaire était maintenu
<< in situ » par les réseaux de fils de fer, on put le photographier.
Sur les 6 plantes qui poussaient sur la surface de la tranchée, on ne
retint que les deux moyennes. Les plants ainsi traités n'étaient pas dans
les conditions normales d'une rizière malgré les précautions prises :
un tel ameublissement n'est jamais réalisé.
b) En pots. — On opéra d'abord en petits vases que l'on brisait et dont
on lavait la terre sous un robinet après l'avoir laissé tremper sous
l'eau pendant quelques heures ; ce qui était praticable avec une petite
motte de terre. Un fin réseau de fil de fer retenait les fragments de racines
briséps pendant le lavage, précaution nécessaire pour obtenir le poids
sec réel des racines.
Plus tard on employa de grands pots et des caisses, dont on ne put
enlever la terre sans briser les fines racines. Aussi les caisses étaient
placées sur des supports et avaient deux côtés qu'on pouvait enlever pour
ensuite laver la terre avec un mince jet d'eau sous forte pression. Dans
certains pots on mit des réseaux horizontaux de fils de fer à maille de
12 m/m 5.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 68/94
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65292703/f68.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65292703/f68.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65292703/f68.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65292703
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65292703