Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 octobre 1930 01 octobre 1930
Description : 1930/10/01 (A33,SECTB)-1930/10/31. 1930/10/01 (A33,SECTB)-1930/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292703
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine.
Pages- .......... Page(s) .......... 727
- Renseignements techniques d'Indochine
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- 747 B -
FIXATION DE LA VAPEUR D'EAU ATMOSTHÉRIQUE
PAR LE SOL ET LES VÉGÉTEAUX
Depuis plusieurs années, M. L.CHAPTAL, Directeur de la Station de
Physique et de Météorologie agricole de Montpellier, poursuit l'étude
des apports d'eau atmosphérique, qui viennent compléter ceux qui sont
fournis par les pluies, pour permettre à la végétation de se développer
normalement. Ses études portent principalement sur la fixation directe
de la vapeur d'eau de l'air par le sol (par adsorption) et par les végétaux.
Les résultats de ses travaux ont été présentés à l'Académie d'Agricul-
ture de France et ils les a publiés dans diverses revues, en particulier
dans les Annales de la Science agronomique (numéros de mars et avril
1928 et de janvier-février 1930). Le phén.omène de la fixation de la vapeur
d'eau par le sol et les végétaux étant certainement important dans les
pays tropicaux présentant une humidité atmosphérique généralement
élevée, nous pensons qu'il est intéressant de donner ici le résumé des
travaux de M. CHAPTAL tel qu'il l'a lui-même présenté dans le numéro
de juillet 1930 de la Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture tro-
picale. , • ■
« Quand on étudie le régime des pluies dans la région méditerra-
néenne et dans certaines contrées tropicales et subtropicales, on est sur-
pris de l'écart qui existe entre la hauteur de pluie qui y tombe pendant
la saison chaude et la quantité d'eau que coiisomment les cultures pen-
dant la même période.
Dans la région de Montpellier, en particulier, la quantité d'eau con-
sommée par le. vignoble en juin, juillet et août n'est qu'exceptionnelle-
ment inférieure au triple de la hauteur totale de pluie recueillie dans
ces trois mois. L'écart moyen est de 2.500 m3 à l'ha. Pour que la vigne
s'y développe normalement, il faut que d'autres sources que les préci-
pitations lui fournissent ces 2.500 m3 d'eau.
Il résulte des observations et des calculs effectués que les eaux pro-
fondes, les brouillards, les rosées et la condensation dans l'intérieur de
la terre n'apportent, ensemble et au maximum, que 100 à 200 m3 par ha.
Même en tenant compte de ces diverses sources secondaires de l'humi-
dité, il reste, encore, un déficit supérieur à 2.000 m.3 par ha. Des re-
cherches poursuivies de 1921 à 1930 à la Station de Physique et de
Climatologie agricoles de Bel-Air nous ont montré que ce déficit peut
être comblé par la vapeur d'eau atmosphérique que le sol et les plantes
fixent par adsorption. Ce mode d'alimentation de la terre en eau', souvent
masqué par l'évaporation, est assez difficile à observer et, quand on le
onstate, oii le considère en général comme étant de la rosée.
FIXATION DE LA VAPEUR D'EAU ATMOSTHÉRIQUE
PAR LE SOL ET LES VÉGÉTEAUX
Depuis plusieurs années, M. L.CHAPTAL, Directeur de la Station de
Physique et de Météorologie agricole de Montpellier, poursuit l'étude
des apports d'eau atmosphérique, qui viennent compléter ceux qui sont
fournis par les pluies, pour permettre à la végétation de se développer
normalement. Ses études portent principalement sur la fixation directe
de la vapeur d'eau de l'air par le sol (par adsorption) et par les végétaux.
Les résultats de ses travaux ont été présentés à l'Académie d'Agricul-
ture de France et ils les a publiés dans diverses revues, en particulier
dans les Annales de la Science agronomique (numéros de mars et avril
1928 et de janvier-février 1930). Le phén.omène de la fixation de la vapeur
d'eau par le sol et les végétaux étant certainement important dans les
pays tropicaux présentant une humidité atmosphérique généralement
élevée, nous pensons qu'il est intéressant de donner ici le résumé des
travaux de M. CHAPTAL tel qu'il l'a lui-même présenté dans le numéro
de juillet 1930 de la Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture tro-
picale. , • ■
« Quand on étudie le régime des pluies dans la région méditerra-
néenne et dans certaines contrées tropicales et subtropicales, on est sur-
pris de l'écart qui existe entre la hauteur de pluie qui y tombe pendant
la saison chaude et la quantité d'eau que coiisomment les cultures pen-
dant la même période.
Dans la région de Montpellier, en particulier, la quantité d'eau con-
sommée par le. vignoble en juin, juillet et août n'est qu'exceptionnelle-
ment inférieure au triple de la hauteur totale de pluie recueillie dans
ces trois mois. L'écart moyen est de 2.500 m3 à l'ha. Pour que la vigne
s'y développe normalement, il faut que d'autres sources que les préci-
pitations lui fournissent ces 2.500 m3 d'eau.
Il résulte des observations et des calculs effectués que les eaux pro-
fondes, les brouillards, les rosées et la condensation dans l'intérieur de
la terre n'apportent, ensemble et au maximum, que 100 à 200 m3 par ha.
Même en tenant compte de ces diverses sources secondaires de l'humi-
dité, il reste, encore, un déficit supérieur à 2.000 m.3 par ha. Des re-
cherches poursuivies de 1921 à 1930 à la Station de Physique et de
Climatologie agricoles de Bel-Air nous ont montré que ce déficit peut
être comblé par la vapeur d'eau atmosphérique que le sol et les plantes
fixent par adsorption. Ce mode d'alimentation de la terre en eau', souvent
masqué par l'évaporation, est assez difficile à observer et, quand on le
onstate, oii le considère en général comme étant de la rosée.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 29/94
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65292703/f29.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65292703/f29.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65292703/f29.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65292703
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65292703
Facebook
Twitter