Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1930 01 septembre 1930
Description : 1930/09/01 (A33,SECTB)-1930/09/30. 1930/09/01 (A33,SECTB)-1930/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529269f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine.
Pages- .......... Page(s) .......... 625
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
— 665 B —
En supposant ces questions résolues, il faut noter que la vaccino-in
fection, si elle est effective, présente à peu près les mêmes dangers que
la séro infection. Il n'y a pas de vaccination vraie, pas d'immunité par
conséquent, si la maladie n'évolue pas chez les vaccinés ; si elle évolue
la contagion est toujours possible, même s'il n'y a pas de signes cli-
niques apparents. La question des porteurs de germes, contaminés ex-
périmentalement ou naturellement n'est pas encore complètement ré-
solue et on doit tenir comme dangereux les contaminés.
Le professeur TRUCHE estime que toutes les techniques relatives aux
virus filtrants sont délicates, exigent une préparation spéciale des tech-
niciens, une organisation matérielle complète. On doit, à son avis, se
garder des réalisations simplistes et sommaires.
Pour terminer, j'ai demandé l'avis de M. le professeur TRUCHE au
AU sujet de la sérothérapie et de la séro-infection : tant que l'on n'aura
pas mieux, on doit, à son avis, conserver l'emploi du sérum antipes-
tique utile dans bien des cas. Il peut rendre de grands services soit seul,
soit associé au virus pestique.
Il conclut enfin qu'en matière scientifique la contradiction, les con-
troverses sont nécessaires. La vérité ne sort qu'avec le temps de celles-ci
provoquant un afflux d'expériences et d'arguments, ainsi que de preu-
ves, découlant elles-mêmes de l'étude approfondie de la question sous
tous les aspects.
Belgique. Les principales sources, de renseignements auxquelles je
pouvais m'adresser en France étant épuisées, j'ai, selon vos instructions,
consulté les Autorités Vétérinaires Belges.
Grâce à M. le professeur VALLÉE, j'ai pu rencontrer M. le professeur
LEYNEN, Inspecteur général honoraire des Services Vétérinaires de Bel-
gique, membre du Comité spécial du Katanga à Bruxelles. Très au
courant des questions coloniales, il pouvait, en sa qualité de Directeur
du Laboratoire des Recherches du Service de l'Inspection Vétérinaire,
me donner des avis précieux sur les travaux relatifs à la Peste bovine
exécutés au Congo Belge. Son Comité contrôle 50.000 têtes de bétail
importé, sélectionné, représentant les races de la Frise, de Durham et de
Hereford. Ce bétail est confié à 5 vétérinaires belges qui en sont respon-
sables au point de vue sanitaire. Il n'y a plus de peste bovine sur le
territoire du Katanga où le Comité dispose de 300.000 hectares, soit
6 hectares de parcours pour une tête de bétail. Pour se défendre de la
peste et de la pleuro-pneumonie pouvant provenir des pays voisins.
Le Comité a obtenu l'institution d'une zone neutre de 1,200 km. où au-
cun bétail ne peut pénétrer il y serait du reste, éventuellement, rapide-
ment détruit par les trypanosomiases et les piroplasmoses sévissant à
l'état d'enzooties.
En supposant ces questions résolues, il faut noter que la vaccino-in
fection, si elle est effective, présente à peu près les mêmes dangers que
la séro infection. Il n'y a pas de vaccination vraie, pas d'immunité par
conséquent, si la maladie n'évolue pas chez les vaccinés ; si elle évolue
la contagion est toujours possible, même s'il n'y a pas de signes cli-
niques apparents. La question des porteurs de germes, contaminés ex-
périmentalement ou naturellement n'est pas encore complètement ré-
solue et on doit tenir comme dangereux les contaminés.
Le professeur TRUCHE estime que toutes les techniques relatives aux
virus filtrants sont délicates, exigent une préparation spéciale des tech-
niciens, une organisation matérielle complète. On doit, à son avis, se
garder des réalisations simplistes et sommaires.
Pour terminer, j'ai demandé l'avis de M. le professeur TRUCHE au
AU sujet de la sérothérapie et de la séro-infection : tant que l'on n'aura
pas mieux, on doit, à son avis, conserver l'emploi du sérum antipes-
tique utile dans bien des cas. Il peut rendre de grands services soit seul,
soit associé au virus pestique.
Il conclut enfin qu'en matière scientifique la contradiction, les con-
troverses sont nécessaires. La vérité ne sort qu'avec le temps de celles-ci
provoquant un afflux d'expériences et d'arguments, ainsi que de preu-
ves, découlant elles-mêmes de l'étude approfondie de la question sous
tous les aspects.
Belgique. Les principales sources, de renseignements auxquelles je
pouvais m'adresser en France étant épuisées, j'ai, selon vos instructions,
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Grâce à M. le professeur VALLÉE, j'ai pu rencontrer M. le professeur
LEYNEN, Inspecteur général honoraire des Services Vétérinaires de Bel-
gique, membre du Comité spécial du Katanga à Bruxelles. Très au
courant des questions coloniales, il pouvait, en sa qualité de Directeur
du Laboratoire des Recherches du Service de l'Inspection Vétérinaire,
me donner des avis précieux sur les travaux relatifs à la Peste bovine
exécutés au Congo Belge. Son Comité contrôle 50.000 têtes de bétail
importé, sélectionné, représentant les races de la Frise, de Durham et de
Hereford. Ce bétail est confié à 5 vétérinaires belges qui en sont respon-
sables au point de vue sanitaire. Il n'y a plus de peste bovine sur le
territoire du Katanga où le Comité dispose de 300.000 hectares, soit
6 hectares de parcours pour une tête de bétail. Pour se défendre de la
peste et de la pleuro-pneumonie pouvant provenir des pays voisins.
Le Comité a obtenu l'institution d'une zone neutre de 1,200 km. où au-
cun bétail ne peut pénétrer il y serait du reste, éventuellement, rapide-
ment détruit par les trypanosomiases et les piroplasmoses sévissant à
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